La vie commune

Lorsque une nouvelle secrétaire débarque dans le bureau de Suzanne qu'elle occupait seule, c'est le début de la fin.
Au fil des jours elle fait une fixation sur cette intruse qu'elle déteste chaque jour un peu plus.
Sa vie devient un enfer.
Elle pense à cette intruse d'une manière obsessionnelle, jour et nuit.
D'accord cette Suzanne n'est pas très sympathique.
Personne ne trouve grâce à ses yeux.
Ni ses voisins, ni son gendre, ni sa femme de ménage.........
Mais sa personnalité est finement analysée.
Et il n'est pas improbable qu'une personne puisse agir sur les nerfs d'une autre jusqu'à la névrose.
La vie commune, qu'elle soit à la maison ou au travail n'est pas toujours facile , et si l'un indispose l'autre, les conséquences peuvent aller vraiment loin.
C'est un roman bien écrit mais assez oppressant,

La vie commune, c'est l'enfer. On le savait déjà, l'enfer, c'est les autres dans un lieu clos comme ici, le bureau ou l'immeuble.
Dans ce court récit clinique, à travers le personnage de Suzanne, secrétaire, Lydie Salvayre analyse avec précision la montée de l'agacement, du dégout, qui se transforme en intolérance, en haine jusqu'à la folie presque meurtrière. Cinglant et efficace.

En lisant ce roman, vous ne regarderez plus votre collègue de la même façon...Parfois, la vie nous amène à rencontrer des collègues énervants et même des personnes invivables au bureau. Bien entendu, il y a des solutions, certaines plus radicales que d'autres...A vous de choisir...

Suzanne, une secrétaire quinquagénaire, voit sa vie se transformer en cauchemar lorsqu'une autre secrétaire est recrutée et partage son bureau. Elle raconte ce qu'elle ressent au quotidien en passant par les pulsions violentes et les sentiments d'injustice.
J'ai trouvé ce livre un peu long...

On partage le mal-être croissant du narrateur jusqu'à caler son rythme cardiaque sur le sien.
Un style cinglant, efficace.