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EAN : 9782743643126
444 pages
Payot et Rivages (07/03/2018)
3.19/5   62 notes
Résumé :
D'un crime réel très célèbre en Amérique, Sarah Schmidt a fait un roman passionnant, best-seller en Australie et en Angleterre.

A la fin du XIXe siècle, à Fall River (Massachussets), un couple sans histoires est retrouvé massacré à la hache dans sa propre maison. Rapidement, les soupçons se portent sur l'une des filles des Borden, Lizzie.

Tour à tour, chaque protagoniste du drame prend la parole : la bonne, un témoin inconnu, Lizzie, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 62 notes
Inspiré d'un fait divers réel, l'assassinat des époux Borden, ce roman reprend les éléments principaux de l'histoire vraie, tout en nous révélant les pensées de quatre personnages principaux, tous impliqués d'une façon ou d'une autre dans cette histoire sordide.
Le 4 août 1892, un homme et son épouse furent assassinés à coups de hache chez eux, alors qu'une des filles de la maison, Lizzie, âgée de 32 ans et la petite bonne Bridget étaient toutes deux présentes dans la maison.
Lizzie fut dans un premier temps accusée de ce crime mais elle fut ensuite acquittée lors de son procès, le meurtrier n'a jamais été identifié.
L'auteur prend la liberté de réécrire l'histoire dans le sens où elle nous fait entrevoir les pensées de Lizzie, de sa soeur Emma, de Bridget la jeune bonne et d'un homme mystérieux, et nous montre que plusieurs personnes auraient eu des raisons de vouloir assassiner le couple Borden.
Les points de vue de ces quatre protagonistes permettent de se faire une idée de l'ambiance détestable qui régnait au sein de cette famille regorgeant de secrets malsains.
Plus qu'un roman policier, l'auteur nous propose une étude psychologique détaillée et une description de la vie d'une famille où il ne faisait pas si bon vivre.
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Un roman tout à fait glauque puisqu'il s'agit de l'histoire d'une jeune femme qui aurait potentiellement tué son père et sa belle-mère à coup de hache.

C'est d'autant plus horrible que c'est basé sur une histoire vraie. le suspens n'est pas de savoir si elle a tué ou pas, mais plutôt dans l'exploration du fonctionnement d'une famille tout à fait dysfonctionnelle et des dérangements d'esprit qu'elle génère. L'amour-haine, le dénigrement et la destruction de l'estime de soi, le contrôle et la possession de l'autre, le sacrifice de soi qui engendre un ressentiment profond.

Le roman est bâti à plusieurs voix, celles des deux soeurs, Emma et Lizzie, celle de la bonne Bridget et celle d'un truand assassin, Benjamin. Chacun de ces êtres est tourmenté et offre sa vision du cauchemar de leur vie misérable.

Un roman intense, mais vraiment pas rigolo, entre le polar et le drame psychologique.
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« Lizzie Borden prit une hache
Et en donna quarante coups à sa mère
Et quand elle vit ce qu'elle avait fait,
Elle en donna quarante et un à son père. »
Charmant, n'est-ce pas ? C'est la petite comptine que criaient les marchands de journaux le jour du procès de Lizzie Borden...
Une histoire incroyable et ...vraie, en plus ! Je vous en dis deux mots :
Nous sommes le 4 août 1892, à Fall River (Massachusetts) au 92 Second Street. En cette fin de matinée, il fait une chaleur étouffante. Dans la famille Borden, tout le monde est malade et passe son temps à vomir … Enfin, quand je dis tout le monde, ce n'est pas tout à fait exact : Lizzie (la fille), 32 ans, semble avoir échappé à l'intoxication alimentaire ou à… l'empoisonnement…
Le père, Andrew Borden, est rentré du travail plus tôt tellement il se sentait mal, la belle-mère Abby se plaint de maux de ventre et la bonne Bridget a du mal à accomplir le travail harassant qu'on lui a demandé : laver les vitres.
Seule, Lizzie traînasse d'une pièce à l'autre, désoeuvrée, cueille une poire dans le jardin, la mange et poursuit son errance... Elle en veut à son aînée, Emma, d'être partie chez son amie Helen à Fairhaven. Lizzie trouve le temps long. Heureusement John, son oncle, a rendu visite à la famille et introduit un peu de mouvement dans cette maison où chacun semble dans un sale état. La journée avance lentement. L'air est irrespirable. le silence est tel qu'on entendrait une mouche voler. Lizzie entre soudain dans la pièce où se repose son père. C'est le choc. Elle découvre horrifiée un cadavre atrocement mutilé. le crâne a été fendu par plusieurs coups de hache, la pièce baigne dans le sang. Lizzie hurle : « Quelqu'un est entré et l'a découpé ». La bonne accourt, crie, fonce chercher le docteur Bowen puis arrivent Mme Churchill, la voisine et la police.
Tous demeurent incrédules : qui a pu commettre un crime d'une telle violence à Fall River ? Peu de temps après, montant chercher un drap pour envelopper le corps d'Andrew Borden, les voisines découvrent un deuxième cadavre : celui de la belle-mère qui a été assassinée elle aussi !
Panique à bord !
La maison était fermée à clef. Ni Lizzie ni Bridget n'ont entendu le moindre bruit. Ni l'une ni l'autre n'ont la moindre tache de sang sur leurs vêtements…
Je ne peux m'empêcher de penser au crime dont parle Philippe Jaenada dans La Serpe : père, tante et bonne assassinés, portes du château verrouillées de l'intérieur, aucune tache de sang sur les vêtements du suspect, Henri Girard…Et le mystère demeure...
Je suis allée fouiller sur Internet : les faits décrits dans Les soeurs de Fall River, dans l'ensemble, sont exacts (à un élément près que je tais pour des raisons de suspense), Sarah Schmidt livre d'ailleurs au lecteur une chronologie très précise à la fin du roman.
Ce qui fait, à mon avis, l'intérêt de ce texte, outre l'évocation de cette histoire absolument incroyable qui est devenue un mythe et a donné lieu aux États-Unis à un nombre incroyable de romans, BD, films, pièces de théâtre, musiques, ballets….. , c'est cette atmosphère étouffante, voire parfois franchement écoeurante, qu'a réussi à créer l'auteur (âmes sensibles s'abstenir) : on sent un terrible malaise et l'on a l'impression que les liens entre les personnages, s'ils contiennent de l'amour, sont loin d'être dépourvus de haine, ce qui laisse supposer que chacun d'entre eux aurait très bien pu commettre un tel crime.
En effet, dans ce roman choral, les personnages prennent la parole tour à tour, exprimant leur point de vue sur les autres membres de la famille, les événements.
Le portrait de Lizzie, femme-enfant assez fantasque, sensible, un peu folle, est particulièrement fascinant : qui est-elle au fond ? est-elle aussi fragile qu'elle en a l'air ? cache-t-elle quelque chose ? C'est vraiment un personnage étrange, difficile à cerner : elle dit une chose, puis son contraire, répond souvent à côté ou en usant de formules assez étranges, rit et pleure presque en même temps, à tel point qu'on se demande quels sont ses sentiments profonds.
De son côté, Bridget, la bonne, rêve de retourner dans son Irlande natale mais sa patronne la retient contre son gré : jusqu'où serait capable d'aller la jeune fille pour se libérer de cette prison qu'est devenue pour elle la maison des Bowen ?
Et Emma, la soeur aînée ? Était-elle vraiment chez son amie, aurait-elle eu le temps de faire un aller-retour ? Comment supporte-elle cette soeur un peu loufoque à laquelle on passe tous les caprices, cette soeur dont elle doit s'occuper et qui l'empêche de vivre sa propre vie ?
Et l'oncle John, pourquoi est-il revenu ? Que cherche-il ? Quelle haine porte-t-il en lui ?
Un monstre se cache-t-il à l'intérieur de l'un de ces personnages? Ou bien, quelqu'un est-il venu de l'extérieur régler ses comptes avec Andrew Borden ?
Plus l'on avance dans l'oeuvre, plus nous sont dévoilés des éléments du passé ou de la personnalité de chacun des protagonistes. Tous semblent avoir leurs secrets, leurs mystères, leur part d'ombre.
On ressort de ce roman avec l'impression d'avoir baigné dans une atmosphère oppressante au possible, à la limite je trouve, parfois, du fantastique : en effet, Lizzie semble percevoir le monde de manière déformée et la maison elle-même, les meubles, la pendule donnent l'impression de participer à ce sentiment d'étouffement, de suffocation. Tout semble collant, sale, poisseux et même, disons-le, puant (ah les odeurs de ragoût de mouton...)
Le lecteur semble lui aussi comme retenu prisonnier dans ce terrible huis clos macabre.
Quelle atmosphère effrayante !
Un thriller psychologique envoûtant...
Une vraie réussite !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Quel étrange livre et quelle histoire !
Tout d'abord ce roman est odorant.
L'auteure n'a de cesse de nous faire sentir des odeurs mais quelles odeurs ! Que de mauvais relents. Odeurs des haleines puantes, odeurs de nourritures avariées, odeurs de corps mal lavés, en décomposition. Odeurs des vêtements tendus de crasse et de transpiration, enfin, odeurs du fameux ragoût de mouton que l'on sert pendant au moins une semaine. Beurk.
Lizzie et Emma sont deux soeurs fusionnelles, même si Emma, la plus raisonnable et la plus équilibrée (si l'on peut dire...), en assez de cette relation toxique et délétère. Cette fusion des deux soeurs m'a fait penser aux soeurs Papin, sujet qui m'a toujours passionné (j 'ai quasiment tout lu sur le sujet, voir mes critiques des livres relatant l'affaire Papin). La différence principale est que les deux soeurs étaient toutes les deux psychotiques, alors qu'ici, Emma, bien que perturbée, reste dans le réel contrairement à Lizzie. Les soeurs Papin en plus étaient incestueuses, lesbiennes, et la relation des deux soeurs de Fall River est limite incestueuse également, même si on ne relate pas de passages à l'acte.
Lizzie est folle à lier, l'histoire se passerait de nos jours, elle aurait eu droit à la camisole chimique de Haldol ou de Tercian, deux puissants neuroleptiques. Elle hallucine, elle est très agitée, en deux mots comme en cent elle est folle.
L'histoire vraie de ce roman est épouvantable. On retrouve le père et la belle-mère assassinés de manière atroce, à coups de hache.
Ce crime n'a jamais été élucidé, bien que Lizzie ait été soupçonnée. Puis relâchée faute de preuves.
Le roman est très intéressant de part sa structure même. En effet, chaque chapitre donné la voix aux personnages principaux, et c'est la que réside le talent de cet auteure.
Les chapitres concernant la voix de Lizzie sont pénibles à lire tant elle st folle.
Beaucoup de récurrences comme si certains détails obsedaient l'auteure ; Les poires juteuses, le tictac des horloges, et le bruit des pigeons.
C'est très réussi. L'atmosphère y est bien glauque même si l'on a pas tous les détails. Cette maison est maudite, avec de mauvaises odeurs, infectée de part en part.
Un très bon roman donc, vous pouvez d'ailleurs trouver sur Internet l'affaire au complet, mais attention aux quelques photos !
À lire sans hésiter.
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La famille Borden habite Fall River dans le Massachussetts, et le 4 août 1892, le père et la mère sont tués à coups de hache.
C'est Lizzie qui parle en premier, et le lecteur ne sait pas à l'entendre raconter la découverte de son père, le visage à moitié arraché, quel âge a Lizzie. La confusion règne « Les images mentales défilaient sous mon crâne comme à travers un oeil-de-boeuf, je me représentais les flots de sang de Père, vestiges d'un festin de chiens errants. Les écailles de peau sur son torse, son oeil échoué sur son épaule… Je ne sais pas trop. Peut-être qu'ils se sont servis d'une hache. Comme quand on veut abattre un arbre. »
Je ne sais pourquoi, en lisant se premier chapitre, je retenais ma respiration, pas à cause des détails sur la scène de crime, mais parce que je respirais l'odeur d'une maison sale. Ce qui s'est révélé exact au fur et à mesure que le lecteur avance dans cette sordide histoire.
La famille Borden a une façon bien à elle de fonctionner, Andrew Borden a réussi dans les affaires et la maison ne manque de rien, sa première femme, la mère d'Emma et Lizzie est morte. Emma avait 10 ans et Lizzie un an.
Le père de famille, autoritaire s'est vite déchargé de l'éducation de Lizzie sur Emma. Il s'est remarié avec Abby.
Lizzie a pris le pouvoir, elle règne en despote et tous doivent lui céder surtout sa soeur Emma. Elle, Lizzie a le droit de s'éloigner de la maison mais pas sa soeur.
Au moment du drame Emma a 41 ans et Lizzie 32 ans.
Pourquoi vivent-elles encore sous le toit paternel ?
Emma en ce mois d'août 1892, a réussi à s'échapper de chez elle et elle envisage même de ne pas y revenir.
La maison est laissée aux bons soins de Bridget, bonne irlandaise, qui elle aussi a voulu quitter son emploi à plusieurs reprises.
D'ailleurs elle est seule avec Lizzie lors de la découverte du crime, elle court chercher le bon docteur Bowen, habitué de la famille. Une voisine vient tenir compagnie à Lizzie en attendant l'arrivée de la police. Il est normal que Emma ne soit pas là, leur oncle (frère de la première Mme Borden) est absent, alors qu'il est venu leur rendre visite.
Abby Borden est supposée être sortie mais elle est dans sa chambre et a subi le même sort que son époux.
À la suite de divers incidents, la maison est en permanence fermée. Depuis plusieurs jours, toute la famille souffre de divers symptômes d'indigestion, ne serait-ce pas un acte d'empoisonnement ?
Cela vous parait confus ? Normal, cette famille ne fonctionne pas vraiment normalement. Un père autoritaire, une belle-mère avide, un oncle suspect, un inconnu encore plus suspect et deux soeurs qui n'arrivent pas à se séparer.
Parce qu'entre les deux soeurs règne une injustice flagrante, l'ainée a toutes les responsabilités et la plus jeune est infantilisée à l'extrême.
Lizzie dans son comportement n'est qu'une gamine, une sale peste qui ne recule devant rien pour satisfaire ses caprices.
Elle est avide de tout.
Après enquête les soupçons vont se porter sur elle, il y aura un procès, elle sera acquittée faute de preuves.
L'auteur par une narration polyphonique nous plonge au coeur de l‘horreur.
L'horreur est-elle le crime commis ou bien le fonctionnement de cette famille ?
La force de Sarah Schmidt est de nous faire découvrir cette histoire comme un puzzle, chaque voix est un morceau de l'image totale. Des interrogations subsistent, et la fin des deux soeurs est troublante. Une maison bourgeoise, où règne le chaos, la saleté est partout, le lieu comme reflet des âmes qui y vivent, est une hypothèse tentante.
Une histoire vraie, étrange, dérangeante et fascinante.
Merci aux éditions Rivages pour cette lecture.
Chantal Lafon-Litteratum Amor 19 mars 2018.
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critiques presse (2)
Actualitte
15 juin 2018
Dans un huis clos étouffant, Sarah Schmidt, revisite un fait divers aussi mystérieux qu’inquiétant. L’atmosphère de cette famille distordue vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Détonant !
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeFigaro
09 mars 2018
Sarah Schmidt s'empare du drame sanglant que vit une jeune femme accusée aux États-Unis, en 1892, d'avoir assassiné son père et sa belle-mère à coups de hache.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Sur le trajet du retour vers Fall River, j'ai observé un enfant qui toussait et sa mère qui s'affairait autour de lui. L'avenir se rapprochait. De plus en plus. Un terrible accident. Je me suis souvenue de Lizzie, deux mois plus tôt, se glissant dans mon lit à l'aube en murmurant : "Tout ce que je veux, c'est qu'il souffre..." Et ce rire qu'elle avait eu. "J'imagine qu'il tombe dans les escaliers ! Quel bruit crois-tu que cela ferait ? " Je ne m'y étais pas arrêtée. Le train me rapprochait de l'avenir. De plus en plus. De plus en plus. Pendant tout le temps, le télégramme sur mes genoux :
Père blessé. Mme Borden disparue. Un terrible accident. Rentre à la maison.
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J’appris à enrouler ma langue autour des voyelles accentuées, parlais aux inconnus. Personne ne me connaissait, personne n’attendait rien de moi. J’aurais voulu que cela dure éternellement.
Une vraie exploratrice. Toutes ces promenades. Un jour je vis une femme sauter dans la Seine, elle nagea tel un cygne sous les arches des ponts en pierre blanche, sous le pont Saint-Michel. Elle faisait de ces bruits, un véritable opéra. Elle sourit, se laissa porter par le courant, puis disparut. J’applaudis, acclamant cette femme qui prenait sa vie en main.
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J’applaudis, acclamant cette femme qui prenait sa vie en main. Si seulement Emma avait pu la voir. Voir jusqu’où une femme pouvait aller si elle le voulait vraiment. Et je le voulais vraiment.

(Rivages, p.36)
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Tous ces adultes qui m’avaient un jour portée enfant étaient morts et plus personne ne me porteraient jamais.
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J'avais envie de leur dire : "Oh que vous seriez surpris du peu de bruit que fait une vie en se finissant"
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