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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 46 sur 103
EAN : 9782253120629
96 pages
Le Livre de Poche (10/10/2007)
3.4/5   76 notes
Résumé :
II était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré sa montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Rien ne va plus !
On a volé la pipe préférée de Maigret ! Derrière une apparente banalité se cache parfois les vérités les plus graves. Un poil cynique, toujours lucide, Maigret dévoile les faux-semblants et démasque le voleur de fétiche. Un régal de nouvelle !

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Ecrit en 1945
Le commissaire Maigret reçoit une certaine Madame Leroy quarante-cinq ans, veuve et marrie. Son fils, Joseph (dix-sept ans), l'accompagne. Elle est convaincue que, durant son son absence, quelqu'un fouille sa maison. Pourtant, rien n'a disparu et elle ignore ce qu'on y cherche.
Maigret n'écoute ses plaintes que d'une oreille. Il s'interroge Comment accorder son attention à des phrases que répètent toutes les femmes du même âge et dans la même situation, avec une fierté identique, et une pareille moue douloureuse ? Une fois la dame et son fils partis, le commissaire se rend compte qu'une de ses pipes a disparu de son bureau
C'est un court roman agréable a' parcourir , qui séduit dans son lecteur des images mentales , et même les fragrances de la vie du Commissaire Maigret, plus préoccupé de retrouver sa pipe que vraiment passionné par les crimes commis.
George Simenon reussit a' créer des

décors tellement denses et pourtant si tendres, si intimes, a partir de choses toute à fait quotidiennes.
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Maigret cherchait sa pipe, la bonne légèrement courbe en bruyère, celle que sa femme lui avait donnée dix ans plus tôt lors d'un anniversaire. Il pensait où il avait été, qui avait-il rencontré. Sa femme le trouvait morose et pour cause, il attachait tant d'importance à sa pipe. Il avait eu en son bureau quai des orfèvres, madame Leroy qui se plaignait qu'on était rentré plusieurs fois chez elle, des signes l'indiquaient. « Vous avez simplement l'impression qu'en votre absence quelqu'un ces derniers mois, ces derniers jours surtout à pris l'habitude de pénétrer chez vous ? Si je puis vous donner un conseil, c'est de faire changer votre serrure. On verra bien si ces mystérieuses visites continuent. ». Elle était avec son fils Joseph dix-sept ans. le commissaire s'engagea à envoyer un enquêteur chez madame Leroy. Il la salua ainsi que son fils. le lendemain, Maigret retrouve madame Leroy au quai des orfèvres. Elle se plaint que son fils a disparu. Où peut-il bien être ? Mathilde la compagne de Joseph doit être en mesure de mettre le commissaire sur la piste avant quoi le commissaire apprend qu'un certain Bleustein a été tué à Nice, hors cette homme a été locataire chez madame Leroy et à disparu sans que sa logeuse eut connu la raison. Bleustein a été tué le jour de sa disparition. Par qui ? Maigret avait un indice, la localité de Chelles où se situait une auberge isolée, délabrée, sinistre où Mathilde s'était rendu autrefois avec son compagnon Joseph. Mathilde pu reconnaître la route pour y parvenir et elle accompagna le commissaire pour lui expliquer la route. Dans cette auberge Maigret retrouva l'assassin de Bleustein, Joseph et sa pipe avec beaucoup de bonheur.

C'est un livre pour lequel, j'eu quelques difficultés à cerner les personnages et à établir des liens vol ou pas vol, locataire, assassins, clefs d'investigations, poursuite ??

Tout le monde sait que Simenon était fumeur de pipe ainsi que son commissaire. Il fut dès lors difficile d'imaginer que Simenon écrivant un Maigret tous les deux jours ne conçu pas un roman dont l'intrigue policière soit établie autour d'une pipe.

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48 pages seulement. C'est bien enlevé, sans longueur. La pipe préférée de Maigret a disparu de son bureau quand une femme est venue avec son fils Joseph, garçon coiffeur, pour le consulter. Un trophée pour le garçon, mais c'est ça qui va tout déclencher La femme entend des bruits régulièrement la nuit. La seule clef est toujours sous son oreiller, personne ne peut donc entrer ni sortir, et rien n'est jamais volé.
Maigret se dit: "Comment accorder son attention à des phrases que répètent toutes les femmes du même âge et dans la même situation…" "Maigret ne se rendait pas compte qu'l écoutait' (sic). Mais un jour, Joseph disparait, et étrangement, en pantoufles. Comment a-t-il pu partir sans la clé ? Qui est le visiteur nocturne ? Que cherche-t-il ? Avec quelle clé ? Joseph a une petite amie, Mathilde. Elle donne quelques enseignements, mais ce n'est pas de ce côté qu'il faut chercher. La mère a eu des pensionnaires il y a trois ans, dont Bleustein qui a été tué à Nice il y a trois ans. Alors qui a été surpris par Joseph la nuit ? Joseph veut-il le doubler ? Il sera sauvé in extremis par Maigret qui récupère sa pipe. Dommage qu'on ne puisse pas en dire plus pour les romans policiers.
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Une nouvelle au dénouement pas très crédible mais intéressante à plusieurs égards :

L'addiction de Maigret au tabac et l'attachement qu'il porte à ses pipes sont connus. La disparition de l'une d'entre elle – « une grosse pipe en bruyère, légèrement courbe, que sa femme lui avait offerte dix ans plus tôt lors d'un anniversaire » – va donc évidemment le perturber. Mais ce qui pourrait être un non-événement va être habilement utilisé par Simenon : c'est en recherchant comment sa « bonne vieille pipe » a disparu que Maigret va se remémorer l'entretien qu'il a eu avec Mme Leroy et son fils Joseph et, à défaut de savoir pourquoi, découvrir au moins qui est le voleur. Ce qui décidera de la suite de l'intrigue.

Le personnage de Mme Leroy est à placer dans la galerie des portraits de femmes de la série. Loin des gangsters, des bourgeois ou des notables, nous sommes ici chez les petites gens, pas riches mais pas vraiment pauvres, ceux qui galèrent pour joindre les deux bouts, en louant des chambres ou en étant « dame de compagnie ». Mais Mme Leroy est restée fière, voire prétentieuse, parlant de son mari officier alors qu'il n'était qu'adjudant et se plaignant sans cesse que les gens n'ont aucune délicatesse.

« La femme – c'était plutôt Mme Leroy – était assise juste en face du commissaire. Avec cette allure un peu raide des gens qui se sont promis d'être dignes. Une femme dans les quarante-cinq ans, de celles, qui, sur le retour, commencent à se dessécher. »

Joseph est plus intéressant. Sous l'emprise d'une mère qu'il trouve ridicule mais qu'il craint, il vit mal son apprentissage de garçon-coiffeur et rêve d'aventures. Pour échapper à la morosité de sa vie – « On sentait l'ordre. Mais, mon Dieu, que c'était triste ! Plus que triste, lugubre ! » – mais aussi pour impressionner la gentille Mathilde, il prendra des risques, tout en croyant que la pipe volée à Maigret l'aidera dans sa démarche. Comme l'écrit Murielle Wenger (Maigret of the Month) :
« C'est ce que Joseph Leroy a bien compris, et le motif pour lequel il a volé une pipe à Maigret : cette pipe que le policier serre entre ses dents l'aide à comprendre, à trouver la solution de l'énigme. Comme le crayon d'un écrivain, la pipe de Maigret est l'outil qui lui permet d'appréhender le monde. »

Maigret est ici vu sous différents aspects, obnubilé par la disparition de sa pipe et « absent » pendant un repas de famille, un peu somnolent face aux litanies de Mme Leroy, lourd et lent quand il visite sa maison, étonnement agile et rapide quand il effectue une arrestation en force – « Si tu as encore le malheur de me mordre, sale bête, je t'écrase la gueule. » – dans une auberge louche des bords de Marne. Enfin un Maigret qui se dévoile un peu, très perturbé par la perte d'un objet que sa femme lui a offert et donnant son avis sur les femmes et sa préférence pour « celles que les années empâtent. ».

Lien : http://maigret-paris.fr/2020..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des ritournelles qui, en chemin de fer, par exemple, s'insinuent si bien en vous et sont si bien adaptés au rythme de la marche qu'il est impossible de s'en défaire... Re-cher-ches -dans-l'in-té-rêt -des- fa-mi-lles. Re-cher-ches -dans-l'in...
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On lui avait chipé sa pipe, comme d’autres chipent le crayon d’un grand écrivain, un pinceau d’un peintreillustre, un mouchoir ou quelque menu objet d’une vedette favorite.
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Des gestes de tous les jours. Il rentrait dans son bureau. Une odeur de tabac qui persistait toujours, malgré la fenêtre large ouverte sur le quai des Orfèvres. Il déposait ses dossiers sur un coin du bureau, frappait le fourneau de sa pipe encore chaude sur le rebord de la fenêtre, revenait s'assoir, et sa main, machinalement, cherchait une autre pipe là où elle aurait dû être, à sa droite. Elle ne s'y trouvait pas.
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Comment accorder son attention à des phrases que répètent toutes les femmes du même âge et dans la même situation, avec une fierté identique, et une pareille moue douloureuse ?
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On lui avait chipé sa pipe comme d'autres chipent le crayon d'un grand écrivain, un pinceau d'un peintre illustre, un mouchoir ou quelque menu objet d'une vedette favorite.
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"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon. Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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