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EAN : 9782358877497
368 pages
La manufacture de livres (01/04/2021)
4.25/5   20 notes
Résumé :
Années 1950. Dans le désert du Nevada, les États-Unis expérimentent leurs bombes atomiques. Alentour, on s’extasie de ces démonstrations de la puissance américaine. Les écoles organisent des sorties pour admirer les champignons atomiques, les enfants joue avec cette «neige» qui retombe sur leur jardin...Et c’est ce cadre que choisit Howard Hughes pour y tourner avec John Wayne et Susan Hayward son film Le Conquérant... Mais bientôt dans la région, on commence à rema... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Désert du Nevada 1953. Les États-Unis ont repris les essais nucléaires. Aux alentours, les troupeaux de bétails sont décimés, les brebis mettent bas des agneaux mal formés. Et les humains, me direz-vous? Fascinés par les explosions, certains vont regarder les explosions comme on va au spectacle! Ils ont des symptômes bizarres: brûlures, saignements de nez intempestifs, grande fatigue. Les autorités nient les retombées radioactives létales, truquent les résultats des compteurs Geiger, distribuent des pastilles d'iode aux enfants des écoles sans information ni accord préalable des parents... Un scandale.
Lorsqu'en 1954, le producteur Howard Hughes décide de tourner un film avec John Wayne et Susan Hayward, le lieu de tournage pose question mais, par souci d'économie ou manque d'information, le producteur milliardaire choisit cette terre où la population et les animaux ont été sacrifiés sur l'autel de la guerre froide. le Conquérant sera un film maudit...
J'ai lu avec beaucoup d'attention ce roman qui m'a mise un peu mal à l'aise sur les choix de certains gouvernements de sacrifier une partie de la population qu'ils considèrent comme quantité négligeable... Un roman utile mais troublant.
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Comment dire que ce qui m'a attiré l'oeil sur ce livre, c'est la créature blonde et les bras en l'air, très déshabillée, sur laquelle est juxtaposé le nuage formé par l'explosion d'une bombe atomique ? J'ai pensé aux blondes atomiques du cinéma des années 50, j'ai ouvert le livre et même si ce n'était pas le sujet du livre, c'était parti : je ne l'ai plus lâché.
Disons en gros qu'il s'agit du film le plus débile tourné par Marion Robert Morrison, alias Duke Morrison, alias John Wayne, le symbole de l'Amérique : "le conquérant".
Ce film fut financé par Howard Robard Hughes, le milliardaire qui deviendra fou, par sa peur pathologique des microbes, et finira ses jours tout nu avec des ongles de plusieurs centimètres de long dans un de ses hôtels loin de Vegas, entouré par des mormons, qui seuls pouvait l'approcher en encore, de loin.
"Le conquérant" est un navet de 1953 consacré à Gengis Khan avec John Wayne, Susan Hayward, l'une des rousses du cinéma, Agnès Moorehead (qui deviendra la fameuse belle-mère de "Ma sorcière bien aimée") et Dick Powell, ex acteur, reconverti réalisateur. Sa particularité, c'est qu'il fut tourné dans le désert du Nevada et que si le coin est célèbre pour ses mormons (vêtus de noir, qui vivent comme au XIXème siècle et qui ont des familles prolifiques, prônant l'amour de Jésus, mais seulement si il est blanc, bien sûr, donc, légèrement racistes, si c'est possible), il l'est aussi pour une autre raison : ses essais atomiques réalisés sous couvert de combattre le communisme (merci le projet Manhattan qui permis l'explosion des bombes nucléaires d'Hiroshima et Nagaski).
En 1953, officiellement, les bombes atomiques ne faisaient des dégâts que dans un périmètre très limité (les radiations ne vont pas bien loin, c'est connu), mais le gouvernement américain ment à ses concitoyens tout en leur faisant prendre des pilules d'iode. Et c'est Boxcar, bombe atomique tirée en sous-sol, qui va enclencher la démission de Richard Nixon en 1974 par le biais de Howard Hughes qui se venge ainsi de la trahison de celui qu'il pensait avoir acheté.
Dans le prolongement du site de Snow Canyon Utah, le Nevada Test Site s'installera, suite logique du Projet Manhattan. Il deviendra dans les années 70, le Nevada Proving Grounds et sera toujours sous le contrôle de l'AEC - Commission Énergétique Atomique.
Les noms de Diane Gofman, Elmer Pickett, Kenneth Peterson, Peter Fisher, des éleveurs, des mormons, des Indiens Paiutes comme Sammy Bullcreek, Donnita , son épouse, Albert, qui brille dans le noir, sont moins célèbres que ceux d'acteurs de cinéma, mais eux vont subir les effets des radiations sur le long terme,dans ce coin de l'Utah, mourir de cancer, de maladies totalement improbables. le bétail, la flore, la faune vont eux aussi mourir au rythme des explosions toujours plus puissantes, mais le patriotisme vaut bien quelques dégâts collatéraux.
En 1989, une journaliste française rencontre Sammy devenu vieux. Il a survécu à son épouse, Donnita. A la mort de John Wayne, 10 ans auparavant, d'un cancer après celles de nombreux participants du film "Gengis Khan", la question de l'influence des essais atomiques sur la santé des individus refera surface en Angleterre. La mort de celui qui incarnait l'Amérique, va enfin soulever le couvercle que des années de combat des habitants du Nevada regroupés en association "The Downwinders" 'en référence au fait d'être sous le vent du souffle atomique) n'avaient réussi qu'à entrouvrir.
Ce roman m'a fait découvrir un versant peu connu de l'époque post seconde guerre mondiale aux USA. Derrière l'Amérique prospère, il y a des monstres venus avec la guerre : les militaires, les scientifiques, qui se prennent pour Dieu dans le désert du Nevada, qui jouent un jeu bien plus dangereux que le blackjack, la roulette, le Poker ou le bandit manchot. Ils jouent avec d'infimes particules : uranium, plutonium, radium. Il est terrible ce livre, terrible parce qu'ainsi que le faisait remarquer un rapport en 1980, la seule victime des bombes atomiques depuis la seconde guerre mondiale étaient des américains eux-même, mais pas ceux qui avaient le pouvoir, non les ordinaires, les pas connus, les cobayes de l'Amérique des puissants, victimes d'un jeu de dupes du XXème siècle.
J'ai franchement été impressionnée par toutes ces personnes qui se sont battues pour que soit connu la vérité, ces personnes qui quelque soit leur religion, leur couleur de peau, n'ont jamais eu la reconnaissance de ce qu'ils avaient subi dans cette époque étrange qu'était la guerre froide au USA, qui a pris les couleurs d'un champignon atomique. Ce livre est un hommage, mais aussi une reconnaissance de ce qui s'est passé. Il rend très concret la méconnaissance du nucléaire à l'époque. Il est très ironique qu'un indien Paiutes fasse partie des derniers témoins : ces mêmes indiens massacrés lors de l'arrivée du progrès, incarné par les européens.
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Un livre d'utilité publique ! Je présume que comme moi vous ignorez tout de ce qui va suivre...
D'abord, un prologue.  1969, le milliardaire Howard Hughes regarde pour la ixième fois un film maudit dans sa suite de Las Vegas : le Conquérant,  avec John Wayne. Film qu'il a produit autrefois.
Puis retour en 1953...
Vous allez vivre cette histoire, inspirée de faits réels  (et c'est là que c'est d'utilité publique) aux côtés de John Wayne,  Susan Hayward, Howard Hughes mais aussi des ranchers, des éleveurs de l'Utah,  des indiens Paiutes, des mormons,  des femmes, des enfants "ordinaires"... Tous.  Tous, y compris les stars, vont être les victimes du cynisme, des mensonges éhontés et de la désinformation du gouvernement américain. 
A quelques dizaines de kilomètres du lieu de tournage du Conquérant,  les agences gouvernementales et l'armée procèdent à des essais nucléaires multiples allant jusqu'à deux fois la puissance de la bombe d'Hiroshima.  Vous me voyez venir? Bétail crevant de mystérieuses plaies qui ne guérissent pas (par milliers de têtes),  enfants morts-nés ou malformés, leucémies,  cancers du cerveau. Au début,  personne ne comprend ce qui se passe. Et quand le soupçon se fait, on ne critique pas le gouvernement par peur d'être accusé d'anti-patriotisme ou pire soupçonné de tendances communistes (on est en plein maccarthysme) !  La société mormone locale mettra longtemps,  très longtemps à comprendre qu'on lui a menti sur la dangerosité des retombées radioactives. C'est hallucinant de cynisme, vous découvrirez avec horreur et colère  (dans les derniers chapitres et la postface ) les aveux glaçants des responsables.
Pourquoi ce film est-il maudit? En dehors du fait que c'est un navet parfaitement ridicule? Sur 220 membres de l'équipe de tournage,  91 déclarèrent un cancer dans les années qui suivirent. Soit 3 fois la proportion habituelle. Les stars les premières. Vous pourrez vérifier sur internet. Alors, malgré ce sujet dramatique  (un gouvernement qui ment à la population... heureusement ça n'existe plus...enfin...je crois...😉), ce roman, car c'est un roman pas un documentaire militant, se lit avec une facilité et une fluidité étonnantes. On a ici un bel exemple d'un morceau d'Histoire oublié,  nié,  qui s'achève en 1989 de manière à la fois émouvante et effrayante. On ne s'y ennuie pas une seconde, on est fasciné. Horrifié et fasciné...
J'ai beaucoup appris, j'ai ri devant cette société mormone si satisfaite d'elle-même, si sûre de sa perfection,  malgré le racisme et le machisme ambiants. J'ai été ému de la solidarité des mormons entre eux, de leur combat au nom des enfants. Se battre contre le gouvernement en ces temps de paranoïa anti-russe est extrêmement dangereux. Vous ne pouvez pas être indifférent... Et quand on apprend que les retombées locales représentent 178 fois Tchernobyl... on a une petite idée des conséquences. 
Alors ne vous laissez pas détourner par la pin-up de la couverture mais observez plutôt le "champignon " qui habille la demoiselle. Il est parlant. Au vu de la donzelle, je m'attendais à une pochade sur Hollywood et son puritanisme hypocrite ou à une biographie imaginaire, pas du tout.  C'est bien mieux. Bien plus intéressant.  Donc.... A lire. Absolument !  😊
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« Atomic film » de Vivianne Perret est poignant et nécessaire. Ce récit lève le voile sur les essais atmosphériques nucléaires aux États-Unis dans le Nevada dès 1953 : Nevada Proving Grounds. Sachez que les armes nucléaires ont été testées de 1945 à 1970 au Nevada et dans le Pacifique. Éclairant, érudit, nous sommes en plongée dans un espace qui semble désigné comme le bouc-émissaire. Vulnérable, impuissante, cette terre riche de vies semble agonir sous le mépris des têtes bien pensantes (sic) et d'un gouvernement sans considérations pour sa population. L'arrogance face à l'écologie, le dépassement de tout entendement. Première victime : la nature même. Microcosme de feu et de sang,
« le troupeau parcourait rarement plus d'une quinzaine de kilomètres dans la journée… La transhumance était lente, rythmée par le pas du cheval qui tirait la roulotte. Il fallait bien un mois de campement à la belle étoile avant d'atteindre Cedar City. »
La vie semble calme, olympienne, regain. Et pourtant, les affres surviennent subrepticement.
« Les bêtes tombent comme des mouches. »
Blessées, affreusement mutilées, le mal semble insondable.
« Ce qui se passait avait un lien direct avec l'intervention des deux hommes, ce jour-là, le 19 mai 1953… »
Des hommes en combinaisons, masques, chaussons dans les chaussures, en plein champ pourquoi ? Deux mille moutons tués, des ranchers anéantis. Au-delà de ces hommes endurants et altiers, les communautés de mormons, d'Indiens, peuples encerclés dans le mépris d'une Amérique bafouant les Droits les plus fondamentaux. Des ethnies fracassées à coup de rejet et de racisme. Pourtant certains assistent aux essais nucléaires à l'instar d'un spectacle, ne se doutant pas un seul instant que l'irrévocable est annoncé. Ils ne savent pas le mal rongeant le sol, la poussière blanche qui brûle acide et implacable. Les cancers sont des tsunamis. Leucémies enfantines, 9 ans, l'âge pour mourir dans l'indifférence. On ressent le mythe de Sysyphe. Des hommes et des femmes broyés dans cette étendue intestine, bientôt agonisante. Pot de fer contre le pot de terre. « Atomic film » est d'utilité publique. On ressent un combat vain. Comment se révolter contre cette force du mal ?
« Mais que de toute façon les radiations toucheraient « un segment de population de peu d'utilité » des éleveurs, des mormons, des Indiens. Sacrifiés. »
A savoir, qu'un film « le Conquérant » a été tourné sur ces terres radiées. On a l'impression que les acteurs John Wayne et Susan Hayward ainsi que le producteur Howard Hughes pratiquaient la politique de l'autruche, le non-dit. Ne se doutaient-ils de rien ? Même si les essais sont arrêtés durant la période du tournage, l'épée de Damoclès, les radiations ne s'arrêtent pas pour un film… maudit…Ce livre est une urgence de lecture. Engagé, sensible,
« Nous avons développé la bombe atomique pour mettre un terme à la guerre, aux guerres, et si vous tuez quelques personnes d'un monde civilisé pour sauver dix millions de personnes de plus, vous pourrez considérer que c'est un bon fardeau. »
Ce livre capital démonte les diktats des hautes sphères, celles qui ont tous les pouvoirs : de vie et de mort. « Sur les Américains eux-mêmes ».
« Atomic Film » est un témoignage crucial. Publié par les majeures Éditions La Manufacture de livres.
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Atomic film de Viviane Perret

Chronique de Bruno Delaroque

Une fois de plus, La Manufacture de Livres publie, avec ce roman de Vivianne Perret, un texte qui sort de l'ordinaire et se démarque.

Le Nevada a toujours été un terrain de jeu mystérieux aux expériences diverses pour les Etats-Unis. La Zone 51 plus récemment et les essais nucléaires menés à partir des années 50 font de cet état des States un lieu vers lequel ont souvent convergé les regards et bien plus tard les interrogations.

Viviane Perret, historienne, scénariste et férue de ce « grand » pays nous livre à travers le prisme de glorieux personnages, Howard Hughes et John Wayne pour les stars; et d'autres anonymes, Indiens, fermiers et Mormons ; une vison réelle et terrible des essais nucléaires des années 1950 du coté de L'Utah et du Nevada, mais pas que.....

Ainsi en 1969, on découvrira qu'Howard Hughes, milliardaire aventurier, producteur de cinéma, et coureur de jupon invétéré, était complètement obnubilé par les microbes et finira tristement dans une espèce de folie dangereuse.

Mais avant cela, nous aurons droit aussi à une peinture au vitriol du monde du 7ème Art avec ses stars cabotines, et les mondanités sous paillettes, une radiographie peu reluisante !

Pour rentrer dans le vif du sujet, non loin de là, les Peterson entame la transhumance de leur troupeau de moutons de 2500 têtes leur permettant de vivre à défaut d'être riches. Sauf que le cheptel semble frappé d'un mal mystérieux avec l'apparition de tâches blanches et des bêtes mettant bas prématurément des agnelets fantomatiques à la peau transparentes et présentant des difformités.

Les frères Petterson ne sont pas les seuls à être frappés par ce mal, les éleveurs du coin ont tous le même problème. Nous sommes aux alentours du 19 Juin 1953, et l'histoire des essais nucléaires en plein air dans le désert du Nevada est en marche depuis quelques temps.

Le roman va se faire croiser Hollywood, ses stars, et les autochtones dont le destin sera tristement lié à tout jamais, par le fait d'être au mauvais endroit au mauvais moment.

C'est une période où la peur du Communisme est totale avec la Guerre Froide et dans ces états de l'Ouest américain où la religion Mormon est très forte, on a une population d'indiens et d'éleveurs.

Les indiens déjà spoliés par les blancs avec le vol de leurs terres cent ans plus tôt vont subir la double peine. le Dieu « Atome » commence à frapper hommes, femmes, enfants et bêtes, de toute sa puissance destructrice, vaporisant le territoire de son invisible aura de mort. Nevada Proving Grounds est un fleuron militaire, mais également à la base d'un scandale d'état, né de 1951 à 1953 avec des essais nucléaires à l'air libre et en « toute sécurité » accompagné d' une communication assurant les populations d'un risque zéro. Mensonges à tous les niveaux!

Propagande toujours avec John Wayne la vedette en fer de lance anti-communiste et ventant les mérites de l'Américain qui se doit d'être un héros. Derrière la légende et les fastes des studios de cinéma, il y a beaucoup à décrypter.

De 1954 à 1956 alors que les ranchers se demandent ce qui est arrivé à leur troupeaux décimés, à leurs amis, enfants et femmes, malades de maux mystérieux, on assiste à un grand cirque médiatique, preuves à l'appui, que les essais nucléaires n'y sont pour rien. On va jusqu'à inventer de nouvelles maladies et syndromes pour cacher la vérité pourtant évidente, le tout avec une mauvaise foi rare et inégalée.

Je ne peux m'empêcher de faire un certain parallèle avec la situation épidémique de « Covid » où on désigne le chaland ne respectant pas les geste barrières comme coupable. Pour cacher la « vraie » vérité on reporte et on fustige la responsabilité sur les autres. Ceux qui montrait du doigt les essais atomiques étaient vite traités de « communistes », comme on traite aujourd'hui de « complotistes » ceux qui réfutent nombres de données de la crise Covid.

Ce livre c'est l'histoire d'un tournage maudit où la moitié de l'équipe de tournage a choppé des cancers, le grand John Wayne en premier. Ce film (« le Conquérant ») tourné en extérieur à Saint George en 1953 restera comme celui où les équipes furent exposées pendant trois mois à la radioactivité de la bombe « Dirty Harry » du 19 Mai 1953 et où 91 personnes ont développé des formes de cancer sur les 220 que comptait l'équipe de tournage.

Romancé et documenté, ce scénario remet en place l'histoire dans L Histoire et apporte un éclairage édifiant sur ces gens sacrifiés. Que voulez vous, à part des fermiers, des indiens et une équipe d'Hollywood de passage, il n'y a à rien !

Un coup de coeur pour ce livre au plaidoyer explosif qui se lit comme un document et se dévore comme un thriller. Bravo à Vivianne Perret pour ce récit très intéressant qui fait la lumière sur beaucoup de choses .


Lien : https://www.whoozone.com
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critiques presse (1)
LeFigaro
20 mai 2021
Durant le tournage du film le Conquérant, les États-Unis utilisaient en parallèle le désert du Nevada pour expérimenter des essais nucléaires. Vivianne Perret raconte ce scandale sanitaire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro

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Vidéo de Vivianne Perret
Conférence proposée par la Maison de la Magie Avec Antoine LEDUC, illusionniste et historien,Viviane PERRET, écrivaine et historienne
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