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EAN : 9782896942053
Alto (01/06/2015)
3.69/5   8 notes
Résumé :
Le jeune Robert Seidel rentre du collège pour découvrir une maison transformée:son beau père a été victime d'un mystérieux accident, sa mère endort son mal à coup d'opiacés ,une servante bossue amie des corneilles hante les couloirs de la grande demeure. À son retour de Paris Anna Béer à elle, retrouve son appartement vide et part à la recherche de son mari , fait prisonnier à la guerre. Tous deux nous entraînent à leur suite dans une ville marquée par les cicatrice... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un thriller dans la Vienne de l'après-guerre, partagée entre les zones d'occupation américaine, soviétique, française et britannique, un pavé dont les 700 pages se dévorent facilement.

Une atmosphère glauque dans une ville occupée, des chômeurs démoralisés qui se jettent sous les tramways, des gens dénazifiés, des hommes désorientés qui reviennent des camps russes après plusieurs années de détention.

Dans le train, un jeune homme retourne vers sa famille après avoir été en pension durant toute la guerre. Sur l'autre banquette, une femme va rejoindre son mari qu'elle n'a pas vu depuis 9 ans, il vient d'être libéré de sa prison soviétique. Les deux personnages ne retrouveront pas tout à fait ce qu'ils attendaient.

Le garçon trouve sa mère droguée, son beau-père à l'hôpital après avoir été jeté d'une fenêtre, crime pour lequel son frère est en prison. Il y a aussi une belle-soeur enceinte et une servante bossue qui élève des corneilles sous les combles.

Ajoutez à cela un mystérieux clochard qui semble suivre la famille, des enfants qui trouvent un cadavre dans les décombres d'une usine et un policier veuf qui aimerait refaire sa vie. Des histoires parallèles ou convergentes, qui tantôt se rejoignent et tantôt égarent le lecteur.

Une intrigue complexe dans le contexte d'une Autriche qui ne deviendra autonome que dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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Depuis plusieurs semaines, je ne m'investit pas vraiment dans les lectures que j'entreprends, je les lis mais sans vraiment y porter attention, comme un automatisme. La servante aux corneilles fait malheureusement parti de ces livres. Difficile pourtant de dire si je l'ai lue sans y porter grand intérêt parce qu'inintéressant ou par manque de concentration. Il es vrai que passer le premier chapitre j'ai perdue intérêt rapidement, ne le retrouvant que lorsque j'y accordais plus de trente minutes consécutives. Probablement que j'y reviendrai dans quelques années pour voir si l'intérêt est renouvelé.
Mais ce roman est pourtant excellent. Il faut être concentrer pour ne pas s'y perdre dans la chronologie des personnages et kes destins qui s'y croisent mais outre cette petite réprimande, je n'ai rien a dire. A moins peut-être d'ajouter quelques dialogues a un texte compacte et dur pour alléger l'histoire par moment. 3,5 étoiles bien mérité
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1948 à Vienne : des soldats démobilisés retournent dans leur famille, des prisonniers des camps d'internement reviennent hanter les lieux qu'ils ont dû quitter contre leur gré. C'est dans ce contexte que se situe l'histoire de la servante aux corneilles, une histoire de retour au bercail pour un étudiant et une presque veuve dont la rencontre dans un train tissera des liens improbables. L'intrigue m'a semblé diffuse dès les toutes premières pages; je trouvais que l'auteur allait dans tous les sens avec son propos. Ce n'est qu'à la moitié du roman que le tout a pris forme et que mon intérêt s'est accru. Ses recherches ont permis à Dan Vyleta de bien évoquer l'après-guerre en Autriche, un pays dont les habitants ont rapidement appris à se pardonner, selon ses propres termes. Vyleta rend aussi un vibrant hommage à Charles Dickens dont il se dit l'élève dans l'écriture et le style. Une lecture qui me fera certainement revisiter ses autres oeuvres surtout si c'est Dominique Fortier qui en est la traductrice attitrée.
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J'ai mieux aimé ce livre que le précédent ( Fenêtres sur la nuit), même si c'est un peu la suite. Il y a dans cette oeuvre un suspense , tout en n'étant pas un roman policier. On a hâte de connaitre la suite. Quant aux personnages ils sont tous typés, et on s'y attache.
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critiques presse (1)
LaPresse
29 juin 2015
Dan Vyleta a une façon tellement fascinante, tellement prenante de donner vie à ses personnages que je n'ai qu'une seule envie, c'est me plonger dans Fenêtres sur la nuit.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
De ceux qui sont rentrés chez que, certains ont ramené des camps des amis qui leur étaient aussi chers que des frères. Certains ont rapporté Dieu, la révolution ou un jambe de bois. D’autre ont ramené des ennemis: nés de la politique, de l’inégalité et des dés pipés, de l’information qui s’achetait et se vendait entre prisonniers et gardiens.
(p.254)
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…ce qui démontre une fois de plus que les livres sont dangereux : ils instillent chez ceux qui les lisent non seulement leurs mots mais une sensibilité ; non seulement des incidents, mais une façon de voir le réel.

(Note de l’auteur, p.699)
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— Il rationne, soupèse. Juste la bonne quantité pour chaque occasion. L’affection, je veux dire. C’est comme s’il avait appris la bonté dans les livres.

(p.115)
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Quelques trois millions de soldats de la Wehrmacht, y compris ceux capturés à Stalingrad, ont été enfermés dans des camps soviétique destinés aux prisonniers de guerre. Un peu moins de deux deux millions sont rentrés chez eux. [...] De ceux qui sont rentrés chez eux, certains ont ramené des camps des amis qui leur étaient aussi chers que des frères. Certains ont rapporté Dieu, la révolution, ou une jambe de bois. D'autres ont ramené des ennemis: nés de la politique, de l'inégalité et de dés pipés, de l'information qui s'achetait et se vendait entre prisonniers et gardiens. P.253-255
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Il vénérait son frère qui, par voie de conséquence, le traitait avec un dédain despotique. Les deux gamins étaient sales, tannés par le soleil et sous-alimentés. Ils étaient aussi très heureux. P.159
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