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Journal d'un AssaSynth tome 3 sur 6
EAN : 9782367935201
119 pages
L’Atalante (22/08/2019)
4.03/5   193 notes
Résumé :
« Je n’ai vraiment pas de bol avec les transports autopilotés. Le premier à me prendre en stop n’avait eu d’autre motivation que celle de profiter de ma collection de fichiers multimédias. L’emmerdeur de vaisseau expéditionnaire, EVE, le temps de notre collaboration, avait menacé de me tuer, regardé mes émissions préférées, altéré ma configuration structurelle, fourni un excellent soutien tactique, argumenté jusqu’à me convaincre de jouer les consultants en sécuri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Toujours aussi réjouissant.

Toujours à la recherche des événements qui ont fait de lui ce qu'il est maintenant, Assasynth poursuit sa quête et se retrouve à nouveau bien malgré lui à faire la nounou pour de gentils humains en pleine galère.

Maniant de plus en plus le sarcasme, l'humour et le second degré, notre héros dézingue à tout va et nous, on s'éclate.
C'est vif, sans temps mort, drôle, traité avec intelligence.
Ok, on ne révolutionnera pas le genre, et le traitement IA – libre arbitre - relations HM n'est pas de la plus haute volée. Mais la distraction attendue est là et totalement là. C'est excellent.
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Un troisième opus nerveux à souhait, notre Sec-Unit préférée a un don pour se retrouver embringué dans des situations compliquées.
Continuant son enquête, notre Assasynth apprend aussi à côtoyer les humains et poursuit son apprentissage de la "vie en société", son périple le mène sur une station abandonnée supposée déserte ou il accompagne un petit groupe d'expert venu faire une évaluation, seulement voilà, ce ne sera pas aussi simple que ça en avait l'air...
Encore une fois les réflexions et les dialogues vont se révéler tantôt amusants et souvent pertinents, le regard d'une IA sur les pauvres humains que nous sommes s'avère le plus souvent déprimant. Les échanges entre les différentes machines et notamment avec Miki, un "bot" de compagnie, seront assez intéressant.
Une "Sec-Unit" particulièrement douée pour "craquer" ou pirater les différents protocoles de sécurité, bien pratique pour voyager incognito.
Donc pas mal d'action et un univers ma foi très bien travaillé, j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette "grosse nouvelle" qui n'a qu'un défaut qui est de se lire trop vite.
A noter aussi, des couvertures plutôt jolies, bravo à l'illustrateur !
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C'est avec plaisir que je me suis replongé dans la suite des aventures de la "Secunit" séditieuse à la recherche d'explications sur son passé.
Ici, on vit une sorte de parenthèse , puisqu'elle (il? au choix) se fait embaucher pour accompagner une mission de reconnaissance sur une planète où une base a été visiblement abandonnée. le but de celle-ci étant la terraformation, notre AssaSynth va vite se poser des questions troublantes sur ce que cache la société GrayCris, cette société qui a tenté de tuer l'équipe du Dr Mensah et qui semble être le fil conducteur de toutes ces aventures.
Après "Eve" dans le tome deux, c'est encore une rencontre avec un bot, cette fois-ci « de compagnie », qui va être le fil conducteur de cet épisode. "Miki", c'est son nom, va donc interagir avec notre narrateur qui se fait nommer pour la première fois et pour les besoins de sa mission. Il sera donc "Rin, spécialiste en sécutité", et va donc osciller entre franchise et mensonge pour protéger les humains que le robot de compagnie, d'une fidélité touchante envers eux, considère comme des amis. L'inverse étant également vrai en ce qui concerne Don Abene, chef des scientifiques partis en exploration.
Il y a un petit air d'"Alien" dans les déambulations de cette équipe se baladant dans la station de Milu et bien sûr, puisque je conseille aux fans de SF de le lire, je n'en dirai pas plus...

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Après les deux premiers tomes, Défaillances systèmes et Schémas artificiels, l'AssaSynth poursuit son Journal, écrit par Martha Wells et publié chez les éditions L'Atalante. Il s'agit toujours de poursuivre cette série de novellas détonantes où le protagoniste est un robot-mercenaire de combat qui a des états d'âme car il s'est rendu autonome de toute directive et qui est fan de séries mélodramatiques.

Nouveaux rebondissements
Nous retrouvons l'AssaSynth après ses deux aventures précédentes, à nouveau dans un transport cargo autopiloté et il repense à ses précédentes pérégrinations, aux humains qu'il a laissés sur la route. Avoir piraté son module superviseur lui permet d'être autonome dans ses prises de décision et dans sa réflexion quotidienne. du coup, après s'être assez longuement interrogé (dans les novellas précédentes) sur le but qu'il devait se donner, AssaSynth cherche à remonter à ses troublantes « origines », ses débuts en tant que SecUnit légèrement dissidente… En chemin, il se fait temporairement embaucher pour accompagner une mission de reconnaissance sur une planète où la base de terraformation a été visiblement abandonnée. Arrivés sur place en navette, cela s'annonce plus ardu que prévu, évidemment. En l'occurrence, cela va s'avérer d'autant plus compliqué pour l'AssaSynth qu'il doit faire face à une opposition musclée, à des comparses pas toujours dégourdis et à une situation inextricable puisqu'obligé de mentir constamment sur ses véritables intentions : trouver des preuves accablants la corporation GrayCris.

Particularités de cette série
Dans ce troisième volet, l'AssaSynth est toujours multitâche, ce qui complique la narration voulue par l'auteur, car il faut bien transcrire la simultanéité des actions de ce robot. L'ensemble du récit à la première personne se veut alors dynamique et constamment sous tension, car le narrateur l'est. D'ailleurs, il est toujours angoissé à l'idée de côtoyer des humains, tant il les trouve étrange, tout robot de sécurité qu'il est. Il est toujours accro aux séries en ligne, mais n'a plus trop le temps de les regarder, car l'action est fournie en masse dans Cheval de Troie. Cette sensation d'incomplétude est mise à rude épreuve quand, à nouveau, notre AssaSynth rencontre un autre bot qui le chamboule quelque peu ; ce coup-ci, ce n'est pas que son intelligence artificielle est très développée, mais a plutôt un côté étonnant. Car Miki (oui, il s'appelle Miki, ce bot) est plutôt du genre dévoué… Un bon « chien-chien » en somme, envers des humains tout ce qu'il y a de plus commun pour du space opera. Toutefois, l'autrice réussit à nous surprendre quand même un peu grâce à des fils d'intrigue qui fonctionnent, mais ce récit ne termine pas pour autant la série, car des questions restent en suspens.

Cheval de Troie est donc une novella qui se lit tranquillement, avec un certaine sérénité : on se doute que cela ne va pas complètement chambouler l'ordre de marche de l'AssaSynth, mais les thèmes abordés prêtent à sourire et parfois à réfléchir.
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Baisse de régime pour ce troisième volet des déboires de notre SecUnit préférée. À son corps défendant, elle va être obligée, une nouvelle fois, de se mêler de ce qui ne la regarde pas directement. Il s'agit de sauver la mise à des scientifiques chargés d'évaluer l'état d'une station spatiale qui servait pour la terraformation d'une planète, projet abandonné mais en voie d'être repris par une autre société.

Les scientifiques, accompagné d'une sorte robot de compagnie jovial et un peu neuneu (le seul aspect un peu nouveau et comique de cette novella) sont normalement protégés par deux gardes du corps payés par leur employeur.

Mais bon, comme d'hab, trahisons et adversaires nombreux vont compliquer la tâche de notre SecUnit, qui ici se fait appeler Rin.

Malgré la brièveté de ce roman, je dois dire que je me suis un poil ennuyé dans ces descriptions de combats interminables. Mais je lirai probablement le quatrième (et ultime je crois) volet de cette série attachante.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je déteste prendre les choses à cœur, parce qu’apparemment, une fois qu’on a commencé, on en peut plus s’en empêcher.
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Sur une installation comme celle-ci, construite par GrayCris, je m'attendais à trouver les habituels HubSystem et SecSystem, ou à défaut un système compatible. Si l'endroit grouillait de caméras de sécurité, elles étaient toutes inactives. Miki avait raison. Il n'y avait rien, silence radio : le réseau local de l'usine était complètement mort, malgré l'éclairage et les systèmes environnementaux en état de marche.
Rin, tu crois qu'ils ont pensé que les systèmes se sentiraient trop seuls ? Qu'il valait mieux les débrancher ? a suggéré Miki.
Avais-je vraiment eu l'air aussi stupide quand je baladais EVE sous mon crane ?
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Les bots de combat nécessitaient en général la supervision d'un contrôleur humain. En tout cas; lorsqu'il s’agissait de remplir une mission. Cela dit avec une objectif aussi vague que « attaque tous les autres en reproduisant les interférences de la tempête pour camoufler tes communication », il y en avait peut-être pas besoin. En revanche faire une prisonnière nous attirer dans les entrailles de l'usine ça fleure bon la stratégie. GrayCrisavait dû laisser un agent sur la station au vu et au su des autorités portuaires , chargé de garder un œil sur la plateforme. Ils avaient ainsi pu suivre le déplacement de notre navette, savoir quand elle s'était amarrée. Ils avaient ensuite calculé le temps que prendrait l'équipe a s’introduire dans l'un des modules et commencer leur inspection. Alors seulement ils avait activé à distance les bots de combat.
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So I listened to them a lot and pretented to be launching major investigations into incidents like who left a cracker wrapper in the galley restroom sink.
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On ne plaisante pas avec les SecUnits séditieuses ; elles sont dangereuses, croyez-moi sur parole.
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