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EAN : 9782356412508
120 pages
Audiolib (13/10/2010)
  Existe en édition audio
4.31/5   11732 notes
Résumé :
Czentowic, champion d'échecs arrogant, esprit borné à outrance, inculte et étonnamment stupide, occupe le premier plan jusqu'à l'entrée en scène de Monsieur B. Dès lors que cet aristocrate autrichien s'intéresse à la partie livrée entre le champion et les passagers amateurs, la direction du texte bascule.

Par un effet de symétrie, la narration se transforme en un face à face tendu entre un esprit brillant et rapide à l'intelligence abstraite et un cer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (713) Voir plus Ajouter une critique
4,31

sur 11732 notes
Stefan Zweig - le Joueur d'échecs -1943 : Alors que ce formidable petit livre (à peine cent pages) semblait s'attacher au personnage fantaisiste d'un champion d'échecs vulgaire et dénué de toute finesse en dehors de son talent pour cet art, l'apparition d'un inconnu qui le battait à plusieurs reprises lors d'une croisière remettait en cause la trame supposée de l'histoire. Cet homme providentiel qui ravalait l'orgueil et l'impolitesse du maître envers les autres passagers en lui faisant subir quelques défaites humiliantes n'avaient pourtant rien des passionnés habituels de ce jeu. Au contraire même, celui-ci semblait considérer les échecs comme un passe-temps dérisoire, comme une occupation somme toute inintéressante. C'était là où le talent de Stefan Zweig surpassait celui de bien des conteurs de son époque. Alors que le sujet du roman semblait bien en place une deuxième histoire bouleversait à nouveau la conduite du livre. En se confiant au narrateur le héros sorti de nul part faisait entrer le lecteur de plein pied dans l'appareil de répression mis en place par le système nazi pour écraser ses opposants. En effet cet homme qu'on imaginait volontiers en guerre contre le mal restait enfermé de longs mois seul dans une pièce sans aucun contact ni aucune distraction autre qu'un petit livre traitant des plus grandes parties d'échecs de l'histoire qu'il réussissait à subtiliser à un de ses geôliers. Jour après jours pour éloigner la folie qui le menaçait l'homme rejouait dans sa tête les coups gagnants de prêt de deux cents parties célèbres. Alors que le temps s'égrainait lentement, ce petit livre était pour l'homme comme un rempart contre la folie et le désespoir que les bourreaux voulaient lui faire subir en le plongeant dans la pire des solitudes. N'ayant jamais trahit ses compagnons de résistance, il était relâché la tête pleine de combinaisons qui transformaient chaque partie de son cerveau en une case d'un vaste échiquier. Cette nouvelle fut publiée alors que Stefan Zweig et sa femme s'étaient déjà donné la mort au Brésil pour protester contre la nazification de l'Autriche leur pays natal.

Sans parler de justification pour un geste presque aussi fou que le régime hitlérien lui même, il flottait dans ce livre l'odeur nauséabonde de l'oppression et du malheur qui poussa l'écrivain à commettre le sacrifice ultime... un incontestable chef d'oeuvre
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C'est un petit livre magnifique,court,dense,merveilleusement écrit qui se lit d'une traite.
C'est une œuvre posthume de Stefan Zweig , publiée en 1943, qui n'a pas pris une ride.
Un illustre champion mondial d'échec ,frustre ,antipathique se fait battre par un inconnu.
Celui- ci,emprisonné dans des circonstances terribles,fin et raffiné,apprend des combinaisons par cœur,après avoir subtilisé un petit livre qui les relate.
N'ayant que ce livre à sa disposition, il l'a lu et relu, se l'est approprié.
C'est un chef d'œuvre de tension psychologique,qui montre la puissance de l'imagination,le fait que l'on peut atteindre à la folie lors d'un grand isolement et le danger extrême d'une ou de plusieurs addictions .
Pris par hasard à la bibliothèque à cause du nom du grand Stefan Zweig dont j'ai quelques titres , je vais l'acheter pour le relire.
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Il y a des livres pour lesquels je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant de les ouvrir.
Celui-ci est court, brillant, efficace et sans fioritures. C'est un coup de coeur pour moi.

Je l'ai lu d'une traite et avec beaucoup de frénésie. Je n'avais jusqu'alors pas encore lu de livres de cet auteur, pourtant il était dans mon programme de terminale, mais je l'avais délibérément zappé. Oui chers amis babelionautes, vous pouvez me huer ! Malheureusement à l'époque, je n'avais pas conscience du génie de cet auteur.

J'ai aimé le début de l'histoire sur le paquebot. Ensuite, au début du récit de M.B lorsqu'il raconte sa malencontreuse histoire avec la Gestapo, je me suis dit que l'auteur allait partir dans une lourde litanie. Mais quelle fut ma surprise en lisant ce passage qui constitue une histoire dans l'histoire de ce livre. J'ai adoré, j'ai trouvé ce récit d'une grande émotion. Il est empli d'obsessions et de ferveur de la part du personnage. Zweig parvient à nous faire ressentir, avec des mots simples, toute la détresse de son personnage, et c'est très fort. On comprend tout à travers ce récit.


J'ai trouvé les personnages très profonds: entre Mirko, ce personnage arrogant et si singulier qui excite la curiosité et que l'on admire du coin de l'oeil. Mac Connor l'ingénieur trop sûr de lui qui est prêt à tout pour se mettre en avant, le personnage de M.B très attachant et remarquable à la fois, sans oublier le narrateur qui nous retranscrit l'histoire et qui est le fin observateur lors de ce voyage sur le paquebot.

Un livre à lire et à relire. Si vous ne l'avez pas encore fait, foncez, car je pense que c'est une histoire qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. Et pas besoin d'être un amateur d'échecs pour cela.
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En regard du nombre étonnant de critiques sur cette oeuvre, je me contenterai simplement d'une petite comparaison. Voici un petit livre qui me rappelle beaucoup "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme".
En effet, la technique de construction en est la même : le récit rétrospectif d'un personnage qui se confie au narrateur. le thème abordé est assez proche bien que très différent en apparence. Il s'agit de la folie du jeu, ou, plus exactement, de l'emprise que peut avoir un jeu jusqu'à rendre fou. Nous avions affaire au casino dans "vingt-quatre heures", ici ce sont les échecs, mais la lente aliénation est assez semblable.
Pareillement Stefan Zweig débute son histoire par une introduction concernant un autre personnage mais qui appelle l'analogie avec le récit central, comme dans "vingt-quatre heures". Enfin, de la même façon qu'avec la vielle dame, ici aussi, un bref épisode de la vie du personnage central a un retentissement à vie durant. (Au passage, cette construction en deux moments distincts doit nous faire catégoriser l'ouvrage parmi les romans et non parmi les nouvelles bien que sa faible longueur puisse nous y faire songer.)
En somme, si vous avez aimé l'un (vingt-quatre heures), vous aimerez l'autre (joueur d'échecs). C'est court, c'est facile à lire, c'est bien fait dans son style, mais il me manque le petit brin de je-ne-sais-quoi qui me fait croire au chef-d'oeuvre quand un livre m'enthousiasme complètement mais, vous l'aurez compris, ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand chose.
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Je suis plutôt italienne pour son côté très ouvert et spontané, mais me mets à trembler face à une londonienne, système sclérosant, fermé et assez froid. La réplique sicilienne me titille, quant à la scandinave, après avoir essuyé quelques revers, je sais à présent mieux la dompter…Et vous, pour quelle ouverture succombez-vous, face à quelle réponse tremblez-vous ?

Non, non, je ne parle pas de femmes, rassurez-vous, mais d'échecs, d'ouvertures aux échecs. Un de mes passe-temps favori qui, malgré un niveau très bas, n'est pas sans me faire faire des noeuds au cerveau et me provoquer parfois des rêves perturbés, visualisant les parties perdues et revoyant en boucle l'erreur, parfois une seule et malheureuse erreur, ayant réussi à faire tout basculer et à doucher mes espoirs. Pas la peine de vous dire que j'ai lu « le joueur d'échecs » de Stefan Zweig avec intérêt !

Mirko Czentović est un illustre champion d'échecs, champion de Hongrie à l'âge de 18 ans puis champion du monde à 20 ans. Il a la particularité incroyable pour un tel champion d'être peu intelligent, sauf aux échecs précisément. A se demander s'il n'y a pas dans le cerveau des génies des échecs une circonvolution particulière, un muscle ou une bosse propice aux échecs. Mais sinon il a eu du mal à apprendre à compter et à lire et ne sait pas écrire sans faire plein de fautes d'orthographe, peu prompt à l'imagination et à la hardiesse, il est doté d'une logique implacable et froide et ses rapports aux autres sont difficiles. Il est antipathique, arrogant, et uniquement focalisé sur sa passion. Or, un jour, il se fait battre par un inconnu, lui faisant ravaler son indélicatesse et son orgueil. Celui-ci, emprisonné dans des circonstances terribles, fin et raffiné, a appris par coeur des combinaisons, des coups tactiques, des ouvertures, dans un livre sur les échecs qu'il a volé. Seule lecture lors de son emprisonnement il l'a lu, et relu, se l'est complètement approprié.

« Toute ma vie, les diverses espèces de monomanies, les êtres passionnés par une seule idée m'ont fasciné, car plus quelqu'un se limite, plus il s'approche en réalité de l'infini ; et ces gens-là précisément, qui semblent s'écarter du monde, se bâtissent, tels des termites, et avec leur matériau particulier, un univers en miniature, singulier et parfaitement unique ».

Ce qui m'a passionné et fait écho dans ce petit livre de moins de 100 pages est la façon merveilleuse dont Stefan Zweig traite les lisières de la folie propre à toute passion engendrant isolement et addiction. Ici donc pour le joueur d'échec capable de concentrer toutes ses réflexions pendant des décennies sur « un but ridicule : acculer un roi de bois dans un angle sur une planche de bois »… La tension psychologique qui se trame est mise en valeur avec brio. Comment un jeu qui est passion et centre de toutes les pensées peut rendre petit à petit fou ? Mécanisme de l'aliénation qui m'a fait frémir…Mais en même temps, Zweig met en valeur un second personnage, lui sauvé de la folie de la guerre et du régime nazi précisément par les échecs…Deux rapports aux échecs totalement différents et inversés, deux contraires qui s'affrontent sur l'échiquier…

Voilà pour le premier niveau de lecture. le second niveau de ce livre écrit en 1941, en réalité central, est le parallèle évident que fait l'auteur autrichien entre ce champion d'échecs et les nazis, abstraction imagée du conflit mondial dont Zweig imagine très bien l'issue. Ce héros inconnu nous fait plonger dans le système nazi et le mécanisme implacable et froid pour écraser ses opposants. Et cela est d'autant plus troublant que cette nouvelle a été publiée après la mort de Stefan Zweig et de sa femme. Ils se sont en effet donné la mort pour protester contre la nazification de leur pays. Geste ultime, fatal, permettant, à leur niveau, de mettre échec et mat l'horreur.

La plume de Zweig est fluide, belle, imagée, les nombreuses réflexions sur le jeu en lui-même m'ont passionnée :

« Mais qualifier les échecs de jeu, n'est-ce pas déjà les réduire et commettre une injustice ? Ne sont-ils pas aussi une science, un art, quelque chose qui plane entre ces deux pôles comme le cercueil de Mahomet entre le ciel et la terre, une incomparable association de tous les contraires ? Très anciens et pourtant toujours neufs, mécaniques par leur dispositif, mais n'agissant qu'avec le ressort de l'imagination ; à la fois limités à un espace géométrique et figé, et illimités par leurs combinaisons, se développant sans cesse et pourtant stériles ; une réflexion qui ne mène à rien, une mathématique qui ne calcule rien, un art qui ne crée pas d'oeuvres, une architecture sans matière, mais dont l'être et l'existence sont incontestablement plus durables que tous les livres et toutes les oeuvres ; le seul jeu qui appartienne à tous les peuples et à toutes les époques, et dont nul ne sait quel dieu l'a apporté sur terre pour tuer l'ennui, pour aiguiser l'esprit, pour stimuler l'âme. Où commence-t-il, où finit-il ? »

Ce livre, sur le roi des jeux et la métaphore guerrière sous-jacente, est un petit chef d'oeuvre !

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critiques presse (2)
LaCroix
15 juillet 2019
Une vision saisissante de l’Europe déchirée par la guerre et par le nazisme, que l’auteur a écrite
peu avant de se suicider.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Lexpress
12 juillet 2013
Un autoportrait à peine déguisé, une histoire poignante derrière laquelle se profile tout le drame de Zweig, qui se suicida après avoir rédigé cet ultime récit, en 1941.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (356) Voir plus Ajouter une citation

Dès le moment où je cherchais à jouer contre moi même, je me mis inconsciemment au défi. Le noir que j'étais rivalisait avec le blanc que j'étais aussi, chacun d'eux devenait avide et impatient en voulant gagner la pensée de ce que je ferais en jouant avec les blancs, me donnaient la fièvre quand je jouais avec les noirs. L'un des deux adversaires qui étaient en moi, triomphait, et s'irritait à la fois quand l'autre commettait une erreur ou manquait d'astuce.
Tout cela paraît dépourvu de sens, le serait en effet s'il s'agissait d'un homme normal vivant dans des conditions normales.
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Mais n’est-ce pas déjà le limiter injurieusement que d’appeler les échecs un jeu ? N’est-ce pas aussi une science, un art, ou quelque chose qui, comme le cercueil de Mahomet entre ciel et terre, est suspendu entre l’un et l’autre, et qui réunit un nombre incroyable de contraires ? L’origine s’en perd dans la nuit des temps, et cependant il est toujours nouveau ; sa marche est mécanique, mais elle n’a de résultat que grâce à l’imagination ; il est étroitement limité dans un espace géométrique fixe, et pourtant ses combinaisons sont illimitées. Il poursuit un développement continuel, mais il reste stérile ; c’est une pensée qui ne mène à rien, une mathématique qui n’établit rien, un art qui ne laisse pas d’œuvre, une architecture sans matière ; et il a prouvé néanmoins qu’il était plus durable, à sa manière, que les livres ou tout autre monument, ce jeu unique qui appartient à tous les peuples et à tous les temps, et dont personne ne sait quel dieu en fit don à la terre pour tuer l’ennui, pour aiguiser l’esprit et stimuler l’âme.
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Autour de moi, c’était le néant, j’y étais tout entier plongé. On m’avait pris ma montre, afin que je ne mesure plus le temps, mon crayon, afin que je ne puisse plus écrire, mon couteau, afin que je ne m’ouvre pas les veines ; on me refusa même la légère griserie d’une cigarette. Je ne voyais aucune figure humaine, sauf celle du gardien, qui avait ordre de ne pas m’adresser la parole et de ne répondre à aucune question. Je n’entendais jamais une voix humaine. Jour et nuit, les yeux, les oreilles, tous les sens ne trouvaient pas le moindre aliment, on restait seul, désespérément seul en face de soi-même, avec son corps et quatre ou cinq objets muets : la table, le lit, la fenêtre, la cuvette. On vivait comme le plongeur sous sa cloche de verre, dans ce noir océan de silence, mais un plongeur qui pressent déjà que la corde qui le reliait au monde s’est rompue et qu’on ne le remontera jamais de ces profondeurs muettes.
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Qualifier les échecs de jeu, n’est-ce pas déjà les réduire et commettre une injustice ?

Ne sont-ils pas aussi une science, un art, quelque chose qui plane entre ces deux pôles comme le cercueil de Mahomet entre le ciel et la terre, une incomparable association de tous les contraires ?


Très anciens et pourtant toujours neufs, mécaniques par leur dispositif, mais n’agissant qu’avec le ressort de l’imagination ; à la fois limités à un espace géométrique et figé, et illimités par leurs combinaisons, se développant sans cesse et pourtant stériles ; une réflexion qui ne mène à rien, une mathématique qui ne calcule rien, un art qui ne crée pas d’œuvres, une architecture sans matière, mais dont l’être et l’existence sont incontestablement plus durables que tous les livres et toutes les œuvres , le seul jeu qui appartienne à tous les peuples et à toutes les époques, et dont nul ne sait quel dieu l’a apporté sur terre pour tuer l’ennui, pour aiguiser l’esprit, pour stimuler l’âme.

Où commence-t-il, où finit-il ?

Tout enfant peut en apprendre les premières règles, tout butor peut s’y essayer ; et pourtant, dans les limites de cet étroit et invariable carré, ce jeu est capable d’engendrer une espèce singulière de maîtres, absolument incomparables [...]

J’avais admis depuis toujours le principe qu’un jeu aussi incomparable et aussi génial devait nécessairement générer des matadors spécifiques ; mais comme il était difficile, et même impossible, d’imaginer la vie d’un être intelligent et vif pour qui le monde se réduit à un étroit parcours entre le noir et le blanc, et dont toute la vie consiste à chercher le triomphe à partir des seules allées et venues, des seuls déplacements d’avant en arrière de trente-deux pièces ; quelqu’un pour qui une nouvelle ouverture, par exemple en choisissant le cavalier plutôt que le pion, représentait déjà une prouesse et une minuscule portion d’immortalité, quelque part dans un livre sur les échecs ; un être dont l’esprit est capable, sans devenir fou, de concentrer toutes ses réflexions pendant dix, vingt, trente, quarante ans d’affilée sur un but ridicule : acculer un roi de bois dans un angle sur une planche de bois !
Commenter  J’apprécie          160
Toute ma vie, les diverses espèces de monomanies, les êtres passionnés par une seule idée m'ont fasciné, car plus quelqu'un se limite, plus il s'approche en réalité de l'infini ; et ces gens-là précisément, qui semblent s'écarter du monde, se bâtissent, tels des termites, et avec leur matériau particulier, un univers en miniature, singulier et parfaitement unique.
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