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San Antonio tome 65 sur 175
EAN : 9782265084971
256 pages
Fleuve Editions (26/04/2007)
  Existe en édition audio
3.75/5   55 notes
Résumé :

Fallait bien que ça arrive un jour! A force de cavaler côte à côte, Béru et moi, on a fini par se retrouver face à face. Et quand le Gros se met à faire du zèle au point de nous valoir une nouvelle guerre contre l'Allemagne, croyez-moi, c'est duraille d'arranger les bidons.
Aller à l'autre bout du monde pour se tirer la bourre, c'est un comble, non?
En tout cas, j'en connais un qui nous a bien eus, tous les deux. Je vous dis pas son blaze,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Allez ! le petit San-Antonio des vacances. Et quand je dis petit...
Il m'est souvent arrivé ici de dire et répéter à quel point j'aime la période de la fin des années 60 et 70 dans la série des San- Antonio, celle de « Bérurier au sérail », « Salut mon pope » et de bien d'autres... celle du précédent et excellent « Y a de l'action »...
Force est de constater que j'm'as gourré... Mes A coulent pas, comme dirait Béru. Béru dont seul le langage fleuri rappelle un bon cru, tant le reste est creux dans ce « Béru contre San-Antonio ».
Le titre d'abord : « Béru contre San-Antonio »... Contre , mouais... Mais alors tout contre pour paraphraser Sacha Guitry.
Ensuite, Béru, une pâle copie de ce qu'il était devenu dans les derniers opus, dans le rôle de faire valoir de notre célèbre commissaire, l'auguste du duo...
Pinaud, transparent... une situation qui n'annonce rien de bon...
Et puis cette intrigue sur fond de guerre d'Algérie... Bof.
Une fin bâclée...
Bref. Un San-Antonio qui semble ne pas avoir bénéficié du traitement final qui donne les grands bouquins : il y a bien quelques énumérations baroques, mais trop faibles et trop courtes ; des calembours, certes, mais toujours dans la bouche de Béru ; pas de digressions fantaisistes, ou si peu.
Le renfort de Madame Mère n'y fera rien. C'est raté.
Vivement le prochain !
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Enfin un peu de dépaysement ! Cette nouvelle mission emmène le commissaire San-Antonio au Brésil, à la recherche d'un opposant politique exilé, bien décidé à organiser un coup d'état en France. Il vient d'échapper à l'étroite surveillance dont il faisait l'objet. Mais si les services secrets français le cherchent activement, il semble que ses plus proches partisans aussi… Quelle est donc cette troisième force qui l'a fait disparaître de la circulation ?

Un San-Antonio est toujours une valeur sûre pour égayer un dimanche gris et pluvieux. Cependant, sans être vraiment déçu, je n'en garderai pas un souvenir impérissable. L'histoire manque de moments loufoques, et toute l'intrigue est finalement assez crédible… ce qui est presque un défaut ! Heureusement, quelques énumérations savoureuses viennent relever ce livre qui aurait pu être assez fade sans elles.
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Béru et San.A au carnaval de Rio
1967. le Général est encore aux commandes du paquebot France mais en Haut-Lieu l'inquiétude monte : un opposant au régime, hors la loi mais néanmoins toujours dangereux vient de disparaître de sa retraite Brésilienne. Bien que surveillé comme le lait sur le feu par les services secrets, Martial Vosgien a trouvé le moyen de s'évaporer en plein Rio. Plus inquiétant, il avait récemment changé de physionomie au point que même sa mère ne l'aurait pas reconnu… Se pourrait-il qu'il revienne en France incognito et mijote un sale coup ? le Vieux charge San-Antonio de retrouver le fugitif… mais voilà, San.A ne mange pas de ce pain là, non Monsieur, pas question d'aller chasser le délit d'opinion, c'est que San.A a des principes voyez-vous ! Mais il n'y a pas que le Ministère de l'Intérieur qui recherche Vosgien, ses partisans aussi, car le Martial a manifestement oublié de leur dire où il allait… Convaincu par l'un des amis de l'ennemi public n°1, San.A s'embarque pour le Brésil, à titre privé, tandis que c'est finalement Béru qui s'y colle pour l'enquête officielle.
Soyons honnête, il ne s'agit pas du meilleur opus que Frédéric Dard ait livré, mais il y a quelques passages savoureux qui m'ont bien fait rigoler et ma foi, je n'en demande pas plus !
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65ème roman de San-Antonio publié en 1967 (3è trimestre 1967).
L'histoire se déroule à Paris et au Brésil. elle commence le 03/02/1967 pendant 3 jours.

Histoire : le Vieux demande à San-Antonio de se rendre au Brésil afin d'enquêter sur la disparition d'un dissident politique français, Martial Vosgien. le fameux commissaire refuse estimant qu'il ne s'occupe pas des délits d'opinion. Enervé, le Vieux demande à Bérurier de le remplacer. Mais entre-temps, un inconnu aborde San-Antonio et lui demande de s'occuper de cette affaire à titre officieux.

Un San-Antonio moyen : pas énormément de gags. L'opposition entre San-Antonio et Bérurier n'est pas assez exploitée. Cela ressemble plutôt à un policier classique.

Comme très souvent, Pinaud a un petit rôle en début et fin de roman.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- un de ses plats préférés : le petit salé aux lentilles
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Martial Vosgien est un opposant à notre politique nationale, un homme surveillé de près par les services compétents. Pas d'assez près, semble-t-il, car celui qui a de l'énergie, des idées, des amis et des moyens - toutes les qualités requises pour faire un ennemi d'envergure - a mystérieusement disparu sans laisser d'adresse du pays dans lequel il s'était exilé, le Brésil. le Patron demande alors à San-Antonio de s'y envoler afin de lui mettre la main dessus. Mais non ! le commissaire a des principes ! Il ne fait pas dans le délit d'opinion ! Il refuse de manger de ce pain-là ! C'est donc Béru qui s'y colle. Notre héros s'y rend tout de même, sous prétexte d'offrir à sa mère des vacances à Rio...

San-Antonio et Bérurier, dans un premier temps, mènent chacun leur enquête de leur côté, d'où le titre. C'est l'occasion de confronter les deux méthodes : la subtilité pour le premier, la brutalité pour le second.

"Je pars du principe que le Bon Dieu a donné des yeux pour voir à un témoin, et qu'il m'a donné à moi des mains pour le faire causer de ce qu'il a vu."

Ces différentes méthodes ont leurs avantages mais ne fonctionnent jamais aussi bien qu'associées. Les deux hommes, pour boucler cette histoire, finiront donc par travailler de concert. Entretemps, plongés au coeur des favelas, ils découvriront la triste réalité d'un pays miséreux, violent et corrompu. Quant à l'auteur, s'il aligne les comparaisons, les accumulations, les métaphores, les paronomases, les néologismes et les calembours avec l'aisance que nous lui connaissons, soyons honnête, il n'offre pas vraiment avec ce volume un épisode incontournable de la série.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
C'est le drame des hommes, ce besoin de s'entendre dire qu'ils sont de grands calbarhéros. Même ceux qui ont Coquette à peine plus grosse qu'une cacahuète espèrent les coups de sifflets admiratifs. Faut leur applaudir leur coït, sinon ils restent insatisfaits. Les bergères, reconnaissons-le, sont beaucoup plus pudiques malgré leurs impudeurs excessives. J'en ai rencontré des rapides, des expansives, des frénétiques, des inventives, des pas-dégoûtables, des qui-ne-reculaient-devant-rien, des qui-se-baissaient-pour-en-reprendre, des infatigables, des trousseuses, des détrousseuses, des retrousseuses, des redresseuses de tors, des qui-ne-s'occupaient-pas-de-l'heure, des qui-ne-remarquaient-pas-que-le-plafond-avait-besoin-d'être-repeint, des qui-n'allaient-pas-voir-ailleurs-si-j'y-étais, des qui-ressuscitaient-les-Maures, des qui-suscitaient-des-évacuations-sacerdotales, des inoubliables, des formidables, des qui-mouillaient-dans-chaque-pore, des ravageuses de sommier, des arracheuses de boutons, des qui-faisaient-trépied-et-des-mains, des gyroscopeuses, des sensationforteuses, des distilleuses et des alambiquées. Aucune, jamais, après une séance extradry n'a sollicité mes compliments, attendu mes applaudissements ni même ne les a sollicités. Toutes avaient la modestie de la chair. Pas une seule qui m'ait murmuré avec un éclat orgueilleux dans l'œil : « Et ça, c'est du poulet ! » L'homme, non. Il lui faut la claque, il a la tête à ça. Il veut que ça trépigne dans les tribunes. Il a besoin de rappels. Il a pas le don anonyme.
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— Je voudrais vous demander la permission de fouiller votre bureau, monsieur le directeur, poursuis-je.
C'est trop fort pour sa dignité. Ça le prend au dépourvu. L'Amidonné de la raison sociale. Du coup, il ne sait plus que dire ni que faire. Ça échappe à son self-control. Il avait envisagé tous les cas d'exception, le Tondu : qu'on lui dise merde, qu'on le gifle, qu'on balance une grenade à manche dans son bureau, qu'on lui fasse pipi contre, qu'on renverse une poubelle sur sa moquette, qu'on lui fasse voir son derche, qu'on lui trempe sa rosette dans de l'encre de Chine, qu'on le chine, qu'on entre chez lui sans frapper, qu'on verse du fluide glacial sur son bureau, qu'on le déculotte, qu'on démissionne, qu'on lui pète au nez, qu'on lui parle sans faire concorder les temps, qu'on l'appelle Cul-d'œuf, qu'on le fasse asseoir dans de la blanquette de veau, qu'on lui crie « mort aux vaches ! », qu'on moque la République sans être président de la République, qu'on le mette à la retraite, qu'on glisse un munster dans le tiroir de son burlingue, qu'on ne s'essuie pas les pieds avant de passe sa porte, tout, vous dis-je ! Il a prévu les brimades et les incongruités les plus raffinées, les impertinences les plus osées, les inconvenances les plus inconvenantes ; et il a étudié pour chacune une attitude, envisagé une sanction. Il se croyait paré, caparaçonné ; en un mot, prêt à tout. Mais il n'avait pas conçu ça, le dirlo. Qu'un de ses subordonnés lui demande la permission de fouiller son cabinet de travail, cette espèce de chapelle Sixtine, ce sanctuaire, ce mausolée, ce P.C., ce Q.G., cette passerelle, cette tour de contrôle, cette salle du Trône, cette Coupole, ce laboratoire, ce Cap Kennedy, ce phare, cette mosquée où le visiteur, grâce à un excès d'indulgence, peut entrer sans se déchausser.
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Moi qui raffole de la cuisine au beurre, j'aime que mes enquêtes baignent dans l'huile. Quand ça s'harmonise d'emblée, c'est bon cygne, comme disait Saint-Saëns (dont le plus développé était celui de l’ouïe).
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Ils en auront de la veine, nos mômes, quand ils seront vieux cons ! Déjà, ils ont pas à se plaindre. Voyez les parkings des lycées. Vous avez tout de suite trois cents bagnoles et douze vélos. Les bagnoles sont aux élèves et les vélos aux profs. Ça bascule, je vous dis !
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Il est fréquent (dans les romans en tout cas) que des espions arrêtés se donnent la mort pour couper aux interrogatoires. En tout cas si nous ne sommes pas crus, nous sommes cuits.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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