Quand on a l'âge d'Alvin, on veut se montrer mieux que les autres, on envie ce qu'ils ont. Et c'est son cas, un petit mensonge ne peut pas faire de mal comme on dirait. Mais dans ce livre on peut apercevoir qu'un mensonge peut en entraîner d'autres, qu'un mensonge peut blesser les personnes qui nous entourent.
Alvin a honte oui de son père, il redoute le moment où son père viendra et que sa classe découvrira ses mensonges !
J'ai eu une pointe de chagrin en lisant ce livre car on découvre le mal que peut avoir la personne face à ça, d'être blessée et de ne plus savoir comment s'en sortir.
J'ai aimé l'histoire qui ne passe pas par 4 chemins, qui se lit très facilement et rapidement.
Il y a une très belle morale à la fin du livre que j'ai beaucoup aimé.
Je vous recommande ce petit livre très sympathique à lire, vous ne pouvez pas être déçus !
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Alvin Mauves est un jeune garçon ordinaire, dans une famille qui ne l'est pas moins. Deux parents aimants, une petite soeur horripilante, Déborah, et un meilleur ami amateur de blagues, Enzo, peuplent son quotidien. Tout irait pour le mieux sans ce casse-pieds d'Alexis Frioul, frimeur invétéré de cour de récré, délégué de classe et, cerise sur le gâteau, fils prodigue d'un véritable héros. Car, alors que ce capitaine des pompiers captive toute la classe avec le récit de ses exploits, Alvin tremble de lui voir succéder son propre père, simple employé aux jardins municipaux. Alors que notre héros s'enlise dans l'angoisse et la honte qu'il ressent à l'égard du métier paternel, il s'enlise sans le vouloir dans un mensonge gros comme lui. Parviendra-t-il à berner son monde et surtout Mlle Sammar, une enseignante très impliquée et pleine de convictions ? Un roman qui aborde le thème de l'estime de soi, du monde de l'emploi et de la représentation sociale qui nous étouffe parfois.
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La maîtresse d'Alvin a eu une superbe idée : inviter certains pères d'élèves de sa classe à venir présenter leur métier succinctement. Mais pour Alvin, c'est la honte ! Son père aurait pu être pompier et sauver des vies mais non… il est jardinier. Alors pour embellir le métier de son père, Alvin va s'empêtrer dans des mensonges sans fin… qui ne seront pas sans conséquences…
C'est une histoire qui se lit très rapidement. Alvin est un enfant tout ce qu'il y a de plus commun, qui rêverait que sa vie soit plus belle qu'elle ne l'est, qui a peur que les autres puissent se moquer de lui ou de sa famille et qui raconte des mensonges pour embellir son quotidien. Mais ses mensonges ne peuvent rester sans conséquence et le jeune garçon va l'apprendre à ses dépens, créant la tristesse des siens.
C'est un roman qui abordent plusieurs sujets tels que le mensonge et ses conséquences, la honte et les relations avec autrui.
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Toutes ces recommandations, je les connaissais par cœur. Mes parents sont du style "inquiets professionnels". Des gens qui, quand ils entendent passer une ambulance dans la rue, se demandent obligatoirement si ce n'est pas pour ma sœur ou pour moi...
Notre maîtresse est du style à ne jamais louper une occasion pour nous faire apprendre des trucs et des machins. Avec elle, les articles deviennent toujours des rédactions détaillées, corrigées et notées. Pour Mlle Sammar, tous les événements, même les plus insignifiants, se transforment en sujets "passionnants". L'hiver dernier, l'arrivée des toupies "hand spinner" dans la cour avait donné lieu à une leçon de géométrie sur le cercle. Son diamètre et son rayon, sa circonférence aussi. Mlle Sammar nous avait même appris à calculer le nombre de rotations de nos engins. (pp. 50-51)
- Arrêtez de vous payer ma tête, c'est nul ! me suis-je énervé.
- Non, tu vois, je pensais plutôt à ta tenue de foot, a continué ma mère. (Elle semblait ravie de participer à la plaisanterie.) Ces enfants sont sans doute supporters de l'équipe locale, ça pourrait leur plaire. Ou alors le costume de Batman que tu portais l'autre fois pour la soirée déguisée chez les Moreau.
- Avec le masque ?
- Bien entendu, avec le masque. Batman sans son masque, ce n'est personne. Autant y aller tout nu. (pp. 45-46)
- Et tu penses venir avec ta combinaison de travail ? Avec des outils ? ai-je demandé.
[…]
- Bien sûr que non, Alvin, je pensais venir en caleçon de bain. Celui avec les Simpson que Déborah et toi m'avez offert pour la fête des pères.
- Tu as cassé le nez à Alexis ! a-t-elle ajouté. Tu t'en rends compte ?
J'avoue qu'à cet instant j'étais si perdu que je ne savais pas si cela voulait dire qu'on allait moi aussi me le casser, si j'allais passer devant un juge au tribunal, si on pouvait me mettre en prison, si mes parents devraient lui en payer un neuf, si...
- Tu es exclu de l'école pour cet après-midi. (p. 63)
30 autrices et auteurs de création jeunesse racontent comment le "Nous" résonne dans leur oeuvre à travers une vidéo réalisée par leur soin.
Dans cet épisode retrouvez l'auteur Hubert Ben Kemoun avec son ouvrage Les fins de moi sont difficiles (Flammarion)