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EAN : 9782258163164
300 pages
Presses de la Cité (02/04/2020)
3.5/5   19 notes
Résumé :
Après des années d’absence, le retour de Pablo, l’héritier du « Fada », fait resurgir
bien des méfiances dans un village isolé de Haute-Provence.
Et des souffrances dans le cœur de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer.
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Au décès d'Adrien, notable fortuné d'un village tranquille de Haute-Provence, le retour de son héritier au pays après vingt d'absence suscite méfiance et questions : restera-t-il ? Désormais riche à son tour, reprendra-t-il les projets de développement touristique du vieil homme, que l'opposition villageoise avait réussi à suspendre ? Et quelles sont ses intentions à l'égard de Gaëlle, son ancien amour qu'on l'avait empêché d'épouser ? Rumeurs et vieilles rancoeurs ne tardent pas à échauffer les esprits, surtout lorsque l'orgue d'une vieille chapelle abandonnée se met à jouer dans la nuit…


Secrets et vieilles brouilles dans un coin de campagne contemporain… Nous voici plongés dans un nouveau roman de terroir de Gilbert Bordes, qui fait plus que jamais la part belle à ses deux passions : la nature et la musique. C'est d'ailleurs un peu lui que l'on retrouve dans ses personnages, en particulier ce jeune garçon solitaire qui rêve de musique et fabrique sa guitare avec des câbles de frein de vélo, et surtout, qui ne s'épanouit qu'en explorant sa montagne et en approchant la faune sauvage. Au travers de cet enfant sourd toute la nostalgie de l'écrivain pour une époque enfuie, où les ruisseaux étaient pleins de vie et la jeunesse pas encore prisonnière des écrans bleus. Aux plaisirs naturalistes répondent les joies musicales, avec en point d'orgue l'hydraule de la vieille chapelle, cet étonnant instrument que l'auteur nous ressuscite du fond des âges antiques.


Tandis qu'à la main gauche résonnent en permanence les thèmes de la nature et de la musique, la main droite égrène peu à peu les surprises d'une histoire suffisamment riche en mystères et rebondissements pour piquer la curiosité du lecteur et lui faire tourner les pages sans en relever le nez. le texte coule avec facilité et jamais l'ennui n'affleure. Dommage peut-être que le dénouement résolve tout d'une façon très idyllique, sans laisser perdurer quelques doutes au moins sur l'issue d'un ou deux points… Mais c'est aussi ce qui fait le charme des romans de Gilbert Bordes : la méchanceté ne l'y emporte jamais.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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J'aime beaucoup les romans terroirs en général mais j'ai moyennement accroché à celui-ci alors qu'en plus j'aime beaucoup l'auteur. J'ai eu beaucoup de mal à croire à l'intrigue proposée.

Pablo, médecin établit en Espagne, revient dans son village de Provence après des années d'exil car il hérite de son père adoptif, Adrien Des Noyers surnommé le Fada. Au village, l'attendent Gaelle, son premier amour qui a refait sa vie et est bouleversée de voir réapparaitre celui qu'elle a quitté sous la pression familiale, et surtout des villageois qui ne veulent pas voir sortir de terre un projet de redynamisation du village qu'Adrien n'a pas eu le temps de mener...

J'ai trouvé les personnages trop caricaturaux, Pablo trop lisse, et j'ai détesté la relation de Gaelle avec ces deux filles....

Merci toutefois à Presses de la Cité et Netgalley pour cette lecture.
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A Lure, dans un village de Provence, le retour de Pablo dérange certaines personnes. Il est revenu pour l'ouverture du testament d'Adrien, surnommé « le Fada », cet homme qui l'a élevé comme son fils. le défunt, qui avait fait fortune à l'étranger, avait de grands projets pour le village. Pablo a le désir de les réaliser, mais il se heurte à des oppositions.


Le médecin espagnol renoue avec ses souvenirs d'enfance. Certains sont heureux, comme l'immersion avec la nature, d'autres plus difficiles, comme le rejet qu'il a subi. Et enfin, il y a cette blessure jamais refermée : Gaëlle, celle qu'il a tant aimée et jamais oubliée.


Adrien ne lui a pas légué que sa richesse. Il lui a, également, livré le passé. Tel un petit Poucet, il a semé des révélations de secrets, pour que Pablo puisse reconstituer son histoire. Une aide inattendue lui vient en la personne de Jules, un petit garçon de dix ans. Cet enfant, sans repères, trouve une stabilité auprès de lui. Avec son innocence d'enfant, il partage sa connaissance de la nature.


Pablo sera-t-il accepté par les villageois ? Guérira-t-il ses blessures ? La belle Gaëlle cessera-t-elle de le fuir ?


Dans ce roman, c'est aux personnages masculins que je me suis attachée. J'ai été touchée par les valeurs de Pablo, sa douceur et ses regrets. Mais celui qui m'a le plus émue est Jules. Ce petit est courageux et respecte la vie. Il est très observateur et très malin. Sa mère, Agathe, est dépassée et n'est pas assez présente, depuis son divorce, aussi Pablo représente une figure parentale. J'ai souvent eu très mal pour les enfants du livre. le comportement de Gaëlle, l'amour de jeunesse de Pablo, m'a attristée. Je n'ai pas aimé cette femme, en raison de son égoïsme. Je n'ai pas compris son attitude avec ses filles et j'ai été choquée par son manque de délicatesse, envers son mari, Tom. Sa mère, Pierrette, est elle aussi, un personnage détestable et j'ai ri à ses dépens.


Malgré mon manque d'empathie envers les mères du roman, j'ai aimé le testament d'Adrien, car les hommes ont emporté mon coeur. J'ai été transportée par les passages au sujet des animaux, l'écriture de Gilbert Bordes m'a enrobée de douceur et de nostalgie et j'ai été envoûtée par les mystères du village.


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Gilbert Bordes sort de sa Corrèze natale, il nous emmène avec lui dans les Alpes de Hautes Provence, le pays de Jean Giono. Comme lui, il décrit des lieux presque inaccessibles dans les contreforts de la montagne de Lure dans un petit village "Le Puget" . Il utilise quand même des noms de lieux corréziens, comme la chapelle "Sainte-ferréole", et évoque un facteur d'orgue de Beaulieu-sur-Dordogne, mais l'action se passe bien sur les pentes de cette montagne de Lure, qu'il décrit comme : "ruisselante de soleil, avec ses pentes rocheuses, ses landes de lavandes sauvages, ses bosquets d'arbres rabougris, chênes, oliviers et figuiers."
Je connais bien pour y être passé en vélo et j'approuve cette ambiance particulière.
Ce village se meurt, l'école a disparue. Pourtant les habitants en majorité, le maire en premier, refusent de voir s'implanter un village de vacances avec un festival d'orgues en plein été.
C'est ce qui va motiver L'auteur pour inciter le lecteur à partager tantôt l'avis des réfractaires, tantôt celui de "Pablo" qui revient au village pour accomplir l'oeuvre d'Adrien Des Noyers à qui il doit beaucoup, et notamment un héritage et réaliser ce que Daniel n'a pu accomplir.
J'ai adoré cette histoire.
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Vous qui me suivez depuis des années, savez que je lis de tous genres, j'ai entre autres une affection particulière pour les romans de terroir, la campagne et la vie de village me passionnent. Je découvre ici la plume de Gilbert Bordes grâce aux éditions Presses de la cité et de Netgalley.

C'est une histoire mystérieuse que nous raconte l'auteur, on découvre au fil des pages la profondeur de la ruralité de ce village, les rumeurs et la volonté de préservation que les habitants de ce coin de Provence souhaitent préserver coûte que coûte. Pablo revient sur les lieux de son enfance pour l'ouverture du testament de celui qui a été comme un père pour lui, Adrien dit « le fada » . Pablo est un jeune homme accompli, médecin en Espagne, ce retour fait ressurgir de nombreux souvenirs pour lui mais aussi pour les villageois. Amou, passion, colère, je dirais même rancune, n'améneront que malheurs...



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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il contemple les montagnes bleutées à la lumière éblouissante de cette journée torride. La vie ne peut s’accrocher à ces pentes qu’avec de grosses griffes. Il ne pleut presque jamais, mais quand les orages apparaissent, le déluge noie tout. Il faut avoir le bois dur de l’aubépine et du buis pour résister. Des hommes acharnés ont pu domestiquer les minuscules champs escarpés où la terre est maigre et les prairies à peine suffisantes pour quelques chèvres qui se contentent des branches basses des épineux. C’est le domaine des vipères et des frelons, le renard malfaisant pille les poulaillers, les sangliers dévastent les potagers. Autrefois les vautours nettoyaient la campagne de cette Provence hostile que l’on oublie au profit de l’autre, riante, celle de Pagnol et de ses souvenirs d’enfance…
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