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Mathilde Bach (Traducteur)
EAN : 9782264083265
384 pages
10-18 (04/04/2024)
3.45/5   75 notes
Résumé :
Alice Stern n'est pas prête à fêter ses quarante ans. Elle pensait qu'elle aurait eu plus de temps pour prendre sa vie en main. Elle pensait aussi qu'elle aurait plus de temps auprès de Leonard, son père, malade. Alice ne sait même pas si elle pourra entendre sa voix à nouveau.
Quand elle s'endort la veille de son anniversaire devant leur ancien appartement, elle ne s'attend pas à se retrouver nez à nez avec un Leonard fringant, une carte célébrant ses seize... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le quarantième anniversaire d'Alice Stern, une New-Yorkaise qui a un travail administratif routinier dans une des nombreuses écoles privées de la ville destinées à une clientèle riche et parfois célèbre, Belvédère. Comme elle y a elle-même été élève, elle n'en est jamais sorti. Son père Leonard a écrit un unique roman, un best-seller de science-fiction, Time Brothers, adapté à la télévision, qui a suffi à le rendre célèbre et relativement riche. Malheureusement, Leonard est à l'hôpital, dans le coma, et n'en a plus pour longtemps. Sa fille va régulièrement le voir, et elle est la seule à le faire car il est divorcé et son ex-femme, adepte du New Age, vit en Californie. A la fin de la soirée, le jour de son anniversaire, elle s'endort dans la cabane de gardien de l'impasse privée où son père a une « maison de poupée », rare privilège à New-York, et lorsqu'elle se réveille, c'est dans le corps de la jeune fille qu'elle fut à seize ans, avec son père en bonne santé : elle a voyagé, en esprit, dans le temps. Dans sa tête elle a toujours quarante ans, mais elle est revenue à l'époque de son adolescence. ● L'argument du roman, s'il n'est pas d'une folle originalité, est fascinant. Qui n'a pas rêvé de se retrouver à son adolescence avec les acquis de la maturité et, éventuellement, de faire d'autres choix, de modifier le cours de sa vie ? Cette thématique du voyage dans le temps, des paradoxes temporels, me passionne. ● Bien sûr, on pense à la trilogie Retour vers le futur, à Trente ans sinon rien, à Peggy Sue s'est mariée, etc. Ces oeuvres sont d'ailleurs citées à plusieurs reprises dans le roman, comme un hommage. J'ajouterais Camille redouble, le superbe film de Noémie Lvovsky que l'autrice américaine ne connaît probablement pas mais qui se fonde exactement sur la même idée de départ (même les deux âges de l'héroïne, quarante ans et seize ans !). ● Malheureusement, le livre d'Emma Straub est beaucoup trop bavard. Il y a au moins cent pages de bavardages sans aucun intérêt en trop. ● On met tout le premier quart du livre à parvenir à l'élément déclencheur de l'histoire, la fameuse soirée où le voyage temporel a lieu. Donc pendant 80 pages on s'est ennuyé à lire la vie quotidienne de la New-Yorkaise déjà lue et relue mille fois ailleurs en mieux. ● Mais ensuite c'est pareil, beaucoup trop de bavardages sur les plats qu'on mange, les vêtements qu'on porte, les appartements qu'on habite (grande passion des New-Yorkais), avec beaucoup de clichés. ● L'ouvrage aurait beaucoup gagné à se resserrer sur sa thématique première, le voyage dans le temps et à améliorer l'histoire, car on voit bien qu'aux deux tiers du livre l'autrice patauge, ne sait pas comment s'en sortir. La fin, d'ailleurs, est globalement décevante (mais très américaine dans son traitement). ● Avec ce livre l'autrice gâche une belle idée qu'elle n'a pas su exploiter. ● La traduction est globalement maladroite, beaucoup de passages sont bancals, l'aspect « traduit » est bien trop évident, les structures de la langue première apparaissent derrière un français boiteux. La traductrice confond systématiquement « quoi que » et « quoique ». ChatGPT ferait probablement mieux… ● Si vous voulez lire un excellent roman sur ce thème, préférez Replay, de Ken Greenwood, un livre brillant que j'ai adoré. ● Je remercie NetGalley et Les Escales de m'avoir permis de lire cet ouvrage.
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Lorsque l'on fait la connaissance d' Alice, elle n'est pas au maximum de sa vie de rêve...
Quarante ans, un petit-ami qui est là davantage pour occuper la place que par amour véritable. Pas d'enfants, et un métier qu'elle n'a pas vraiment choisi, dans l'école privée maternelle dans laquelle elle a fait sa scolarité. Jamais sortie de son New York, jamais vraiment sortie de son quartier, bref Alice a un environnement qui ronronne , certes, mais qui ronronne un peu trop confortablement. le seul grain de sable de ce magnifique assemblage, c'est l'hospitalisation de son père Leonard, écrivain célèbre, qui l'a élevé tout seul.
Leonard va bientôt mourir, la question est juste de savoir quand ?
Et cela, Alice ne l'accepte pas. Et tout comme les héros du best seller de son père , elle va voyager dans le temps.
Alice ( aux pays des merveilles .. ) va se retrouver le jour de ses 16 ans, quand son père était bien vivant et en pleine forme. Peu à peu Alice se dit que grace à ces voyages, elle pourrait "recourber" le temps, le changer et faire en sorte que non seulement, sa vie soit moins solitaire , mais SURTOUT, elle pourrait empêcher son père de mourir en lui proposant une meilleure hygiène de vie.


Peut-on changer son passé, améliorer son futur ?
C'est tout le propos de cette histoire douce amère, qui parle de l'acceptation d'un futur deuil , de la perte d'un parent , rendue d'autant plus poignante que c'est le seul vraiment qui se soit occupé d'Alice.
Voyage après voyage, Alice essayera de modifier son destin et celui de son père, pour finir par se rendre compte que c'est le destin qui impose, et que les personnages doivent s'adapter, regarder devant eux, "aller vers le futur".

Changer sa vie à elle ? Là aussi, Alice se contentera de ce qu'elle a , et qui est déjà pas si mal, le futur lui apportant de belles choses (mais là, l'autrice est floue et préfére laisser le lecteur imaginer le degré de "bonnes choses" qu'il souhaite) .

C'est un joli roman, assez fin psychologiquement, très nostalgique, très "sage". J'ai juste regretté les références nombreuses à une culture américaine populaire dont je n'ai saisi sûrement que le quart.
Sur ce sujet des voyages dans le temps qui sont censés réparer le passé, il y a plus intense, mais la petite musique diluée est très plaisante , reposante et certaines réflexions sur l'adolescence ou l'accompagnement aux malades en fin de vie , sonne très juste.

Merci à Anne Laborier des Editions Les Escales, et à Babelio ...
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Alice Sterne, jolie jeune femme célibataire, n'a jamais quitté le quartier dans lequel elle habite depuis plus de quinze ans. Elle n'a même jamais quitté l'école dans laquelle elle a fait ses études, puisqu'elle y travaille désormais. En fait, Alice n'a jamais rien fait de particulier. le temps a filé, c'est tout. C'est auprès de son père malade, auquel elle est très attachée, qu'elle prend conscience de la vie qui lui échappe et du peu de temps qu'ils pourront encore partager. Mais le jour de son quarantième anniversaire, par le plus grand des hasards, Alice est propulsée dans le passé et se retrouve dans la peau de ses seize ans, mais surtout auprès d'un père encore jeune et en pleine santé. Bien sûr, l'envie de retrouver encore et encore ce père aimé en pleine possession de ses moyens est très tentante, mais est-il possible de bouleverser ainsi le cours des choses ?

J'ai adoré ce roman. Non pas qu'il ressemble au si bien connu « retour vers le futur » et son incroyable technologie, mais parce qu'ici ce sont surtout les émotions et les sentiments des deux héros, père et fille, qui sont mis en valeur.
Cet amour, cette tendresse, cette écoute envers l'autre, tout y est parfaitement construit et expliqué au fil du temps. Ce lien si fort qui les unit est en fait le seul vecteur possible dans les incessants aller-retour de leurs histoires. Ce sont des scènes pleines d'amour, d'intimité familiale, de cocasserie que nous partageons avec eux. C'est émouvant et réjouissant. Emouvant car elles évoquent avec beaucoup de pudeur tout l'amour filial qui se voudrait éternel entre eux, la séparation qui se profile, le manque à venir, le déni du futur.
Et réjouissant car chaque retour nous permet, à nous lecteurs, de plonger dans ce cocon si riche en émotions.

C'est une lecture réjouissante également car elle fait revivre le New-York des années 1990. C'est foisonnant de détails en lieux, musique, littérature. Des détails subtilement amenés qui animent le récit.

Une lecture parfaite en ce qui me concerne, bien loin des voyages temporels à travers les époques plus ou moins lointaines ou à venir, mais un beau voyage intérieur.

Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour cette lecture rafraîchissante et vibrante de nostalgie.
J'aurais aimé mettre cinq étoiles complètes, mais certains passages traduits sont mal tournés : quelques blessures de langage heurtent la lectrice que je suis. C'est dommage car il aurait suffi de peu de choses, une relecture peut-être...
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Alice va avoir quarante ans. L'âge du coup d'oeil circulaire sur sa vie. Et comme souvent dans ce genre d'histoire, le spectacle n'est pas fameux : elle travaille toujours dans l'école où elle a été élève pendant que ses anciens camarades y envoient leurs enfants. Elle, est restée célibataire et sans progéniture, pas par choix. Plus par laisser-aller. le temps file et nous voilà. Mais justement, le jour de son anniversaire, sans comprendre comment, elle va se retrouver dans son moi de seize ans. Et soudain, tout devient possible !

Emma Straub ne s'en cache pas, elle a choisi un thème déjà lu et vu des dizaines de fois. D'ailleurs, tout au long de son roman, elle en joue. Elle cite des titres de romans ou de films traitant de la même histoire. Et s'amuse, avec nous, au jeu des différences. Quand Alice est perdue, elle tente de se rappeler comment les personnages de ces différents récits s'en étaient sortis. Et prend exemple (ou pas) sur eux. Amusant et bourré de clins d'oeil. de Peggy Sue s'est mariée à Retour vers le futur en passant par The Kindred (dont l'ouvrage titre, d'Octavia E. Butler, a été republié voilà quelques temps par la très bonne maison d'édition Au Diable Vauvert sous le titre français de Liens de sang) ou La Maison du Lac. Toute une époque. Rien de bloquant pour qui n'est pas spécialiste de ce genre. Mais des allusions rapides et sympathiques pour ceux qui ont vécu cette période. J'y ai même trouvé trace du célèbre débat qui agite les amateurs de Starwars : « savoir si Han Solo avait tiré le premier » (dans le Syndrome Magneto, Benjamin Patinaud y fait lui aussi référence pour sa démonstration). Enfin, ici, on parle de voyage vers le passé (et retour), pas de saut dans l'avenir comme chez Liu Cixin dans la nouvelle « Les Migrants du temps », par exemple.

Dans Demain, même heure, le pourquoi et comment du voyage temporel à proprement parler n'est pas évacué. Mais pas résolu non plus. On finit par en comprendre les mécanismes, même si, bien évidemment, scientifiquement parlant, rien n'est expliqué. Mais ce n'est pas le propos. le propos, c'est la capacité d'Alice à utiliser ce don pour résoudre ses problèmes. Enfin, surtout un : son père est mourant. Peut-elle agir là-dessus et lui éviter ce destin ? Car il est encore raisonnablement jeune et les médecins sont impuissants à traiter son mal qu'ils ne comprennent pas.

Quand on obtient ainsi un pouvoir qui nous met au-dessus des autres, la question vient vite de savoir quoi en faire. Dans Un Jour sans fin, le personnage joué par Bill Murray passe par toutes les phases : de l'égoïsme pur et à dur à l'altruisme totalement désespéré, de la joie de la découverte au fin fond du désespoir. Dans ce roman, Alice est avant tout perplexe et presque amusée. Ne serait-ce que par la différence de sensation entre son corps de quarante ans auquel elle était habituée et celui de seize qu'elle retrouve d'un coup. Les remarques sont truculentes et certains passages sont fort bien vus. Je n'ai pas testé, mais j'imagine volontiers l'effet que cela produirait (surtout quand je me lève, tout rouillé, le matin).

Mais l'amusement n'a qu'un temps. Alice, quand elle a enfin compris ce qui lui arrivait, doit faire des choix. Ce qui n'est pas facile sans recul. Et là, Emma Straub se montre plutôt habile, puisqu'elle nous fait vraiment partager les réflexions de son héroïne. On est comme elle perplexe devant cette irruption d'irréalité dans un monde tout ce qu'il y a de plus banal. On est comme elle perdu devant les possibilités offertes. On est comme elle amusé par ce passé retrouvé. Et on est convaincu par les choix effectués. Car, en fait, ce qui se joue vraiment dans ce récit, c'est une série de choix. Même si Alice obtient un pouvoir supplémentaire, elle ne se transforme pas en divinité absolue. Elle peut davantage, mais elle ne peut pas tout.

Résumer Demain, même heure à un voyage temporel et à des questionnements incessants serait cependant une erreur. Ce roman est avant tout un voyage sans nostalgie mais avec un grande tendresse vers un passé révolu et pourtant pas si lointain. Et pas n'importe quel passé. C'est d'ailleurs là que cela s'est un peu gâté pour moi : un passé new-yorkais. Et ce récit a vraiment été écrit par une New-Yorkaise pour des New-Yorkaises. Donc, au début, je me suis un peu ennuyé car il me manquait pas mal de points de repère. Sans compter que je ne suis pas une femme quarantenaire et certaines préoccupations me parlaient un peu moins. Mais après quelques pages un peu longuettes à mon goût, l'action a vraiment commencé et j'ai réussi à entrer pleinement dans l'histoire, même si certains noms de boutiques, restaurants ou cafés m'étaient absolument étrangers. Je me suis laissé embarquer dans cette histoire invraisemblable et pourtant si réaliste où l'on retrouve d'un claquement de doigt les années 90. L'évocation en était criante de vérité et cela m'a un peu replongé dans ce passé à la fois si lointain et si proche.

Malgré un démarrage un peu lent à mon goût, Demain, même heure a été pour moi une lecture très agréable et parfois surprenante. Car Emma Straub a su mener son histoire un peu à côté de là où je l'attendais et cela m'a été agréable. Elle a su apporter un peu de profondeur à un récit avant tout distrayant. Un roman ô combien recommandable, donc.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Alice, la quarantaine mène une vie ordinaire à Manhattan, elle passe la majeure partie de son temps entre son travail et l'hôpital où son père est mourant.
Jusqu'ici rien de très original mais lorsque l'on avance dans la lecture de ce roman des choses étranges surviennent.
La veille de son anniversaire, l'héroïne entre dans un bar, boit peut-être plus que de raison ou pas et se trouve propulsée dans le passé, 24 ans en arrière, elle a 16 ans.
Tout comme l'a fait le personnage de Lewis Caroll avant elle
C'est comme elle, que notre Alice fait des allers-retours entre le passé et le futur en gardant son âme d'adulte, ce qui est pour le moins décalé.
C'est là que tout est possible ou pas, Alice va-t-elle réussir à changer le cours de son destin et celui de son père ?
C'est à cette tentative de reconstruction que nous assistons.
Peut-on influer sur le cours des choses ? Changer le futur ? C'est la question que le roman pose.
Alice retrouvera-t-elle son amour de jeunesse, ses amies, son père sera-t-il en meilleure santé dans le futur parce qu'elle l'a fortement souhaité dans le passé ?
Ces voyages vont-ils lui permettre de faire son deuil ?
Roman fantasque dans lequel on retrouve un peu du Pays des merveilles, du magicien d'Oz, des Time Brohers, du retour vers le futur et une dose de culpabilité.
C'est un roman à l'écriture fluide, divertissant, qui se lit d'une traite et qui nous emporte dans les péripéties de notre héroïne, on en oublie parfois le temps qui passe. Que de rebondissements, d'espoirs, de rêves et de retours à la réalité.
Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Les Escales pour l'envoi de ce roman.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Comme tant de New-Yorkais, Alice avait appris à cuisiner en tapant sur les touches du téléphone - chez Ollie pour le chinois, Jackson Hole pour les hamburgers, Rancho pour le mexicain, chez Carmine pour les pâtes aux boulettes de viande, et à l'épicerie du coin pour les sandwichs bacon, oeuf, fromage.
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Tout ce qu’ils avaient jamais fait, c’était cela - parler. Dans leur quartier, leur royaume minuscule. C’était de cela qu’Alice avait envie de s’imprégner, c’était cela qu’elle voulait absorber au maximum. Ce que cela faisait de régler son pas sur le pas de son père, d’accélérer en voyant un taxi. Ce que cela faisait de sentir son père à côté d’elle, de l’entendre grommeler et fredonner,,produire tous ces sons infralangagiers. Ce que cela faisait de le voir et de ne pas s’inquiéter que ce fût peut-être la dernière fois.
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Alice devinait déjà combien elle haïrait les gens qui se montreraient maladroits à la mort de [ son père ], de même que ceux qui ne diraient rien, tout en pardonnant en même temps à ceux qui n'avaient pas encore perdu de parents ou d'êtres chers, car ils ne savaient pas.
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Alice se revit à Central Park, allongée dans l'herbe en été, adolescente, la chaleur du soleil réchauffant ses paupières closes, à l'époque où elle et ses amies s'étendaient ensemble sur de vieilles couvertures chiffonnées, espérant que JFK Jr. leur enverrait sans faire exprès son frisbee en pleine poire.
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Toute sa vie, Alice s’était demandé si elle faisait les choses de travers , si elle avait une sorte de défaut de fabrication, de malfaçon, mais après tout peut-être était-elle juste exactement comme son père : mieux seule. Peut-être, songea-t-elle en riant intérieurement, que son erreur avait été d’avoir toujours pensé qu’à un moment ou un autre, les choses rentreraient dans l’ordre et que sa vie ressemblerait à celles de tout le monde.
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