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EAN : 9782221112106
360 pages
Robert Laffont (04/03/2010)
3.48/5   45 notes
Résumé :
La paisible bourgade rurale de Villeroy est sens dessus dessous depuis qu'un mystérieux animal s'attaque aux habitants de la petite cité lozérienne. Chien, loup, bête fantastique..., les plus folles rumeurs courent sur le compte de cet étrange canidé aux yeux jaunes, qui rode dans les parages du Parc naturel régional.

Pourquoi s'en prend-il aux hommes, et pourquoi leur laisse-t-il la vie sauve après les avoir défigurés ?

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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Page turner léger sans grandes surprises

Ca ressemble beaucoup à une des histoires de la bête du Gévaudan : même région : entre Mende, le Larzac et l'Aubrac, même déplacements incompréhensibles de la bête, même doutes sur sa véritable nature, loup ou chien, mêmes assujettissement supposé à une volonté humaine ou diabolique.
Mais qu'importe après tout.
Le thème d'un roman se doit-il obligatoirement d'être original ?
L'exercice n'est-il pas plus ardu encore de reprendre un thème historique déjà fortement rabâché pour l'adapter à notre époque ?
Au contraire cela a plutôt piqué ma curiosité.
Le ton est léger, l'intrigue assez bien ficelée. le mystère plane mais il n'y a pas de rebondissement profond ce qui fait que ceux que l'on soupçonne dès le début sont bien les coupables et que ceux que le hasard va rapprocher vont bien se trouver.
Bref ce n'est pas de la haute littérature mais nous passons un bon moment et l'envie de savoir nous pousse à tourner et encore tourner les pages.
Un bon roman d'été, d'autant que la forêt apporte son lot de fraîcheur et que nos poils qui se dressent sur les bras fournissent leur effet 3D.

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Dans une paisible bourgade de Lozère, la vie s'est organisée avec ss plus et ses moins. Les personnages qui vivent là ont leurs travers, et s'acceptent à peu près comme ils sont.
Mais une « bête » agit dans la forêt et se met attaquer et défigurer de façon presque chirurgicale des jeunes de la commune. Bientôt, les analyses montrent qu'il s'agit d'un loup. Y a-t-il quelqu'un derrière cet animal qui commanderait ses actions ?
La traque va s'organiser, sous la responsabilité des autorités, gendarmerie, commissaire, etc. Mais des tensions vont naître et ce qui fonctionnait relativement bien en termes de vie commune ( Des notables, des villageois plus ou moins typés, une communauté de Roms, un commissaire et ses équipes…) va subir les effets de la peur, des fantasmes et les vieilles croyances vont resurgir, comme des secrets lourds à porter.
Un médecin de campagne, dont la femme et la fille ont été tuées dans un accident de la route il y a quelques années, et respecté de tous, va jouer un rôle essentiel pour aider à élucider le mystère, mais surtout à maintenir tant bien que mal une certaine paix sociale.
A cela, bien sûr, va s'ajouter une histoire d'amour passionnée.

L'intrigue est riche, originale et fort bien construite avec des personnages et des situations étonnants :
- Un gamin Rom espiègle et sympathique, mais apparemment impossible à intégrer.
- Un jeune homme défiguré dans un accident, qui vit comme une sorte d'ermite et qui est devenu un expert de la forêt et des animaux.
- L'opposition écolos / chasseurs.
- Un discours pas toujours très politiquement correct au sujet des Roms, mais qui reflète assez bien le ressenti d'une certaine France profonde.
Ce livre, au-delà de l'enquête et de l'intrigue qui le soutiennent est belle description de la société Française actuelle.
Très agréable à lire, le suspens est maintenu jusqu'au bout et tout cela est à mon avis, très réussi.
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Aujourd'hui la paisible petite bourgade de Lozère est triste, un prédateur vient de s'introduire dans le petit village, s'agit-il d'un chien, d'un loup mutant ? Les habitants ne comprennent pas pourquoi il n'attaque que des enfants en les défigurant, en leur laissant la vie sauve. Tout le village va traquer la bête, les moyens sont nombreux mais l'animal est très intelligent. L'histoire est un peu lente, mais agréable à lire.

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Les livres oubliés de Ge
Ce polar de Gilbert Bordes, je l'avais, je ne souviens, acheté pour sa belle couverture. Il faut dire j'adore la couv. avec des animaux dessus. Et le regard de ce Loup blanc m'a fait de l'oeil.
Pourtant une fois arrivée à la maison, j'ai tout simplement posé ce bouquin dans ma bibliothèque et je l'ai oublié là.
Et puis, en publiant ma PALduPAC, cette couverture m'est revenue en tête.
Et voilà, je l'ai enfin sorti des arrières de ma bibliothèque pour l'occasion.
Bon, alors… On connait surtout Gilbert Bordes pour ces romans de terroir.
Ici il s'essaie au polar dans ce qui pourrait sembler être un remake de la bête du Gévaudan.
En effet nous sommes dans la petite bourgade rurale de Villeroy, cité lozérienne, des hommes sont attaqués par un mystérieux animal qui leur laisse la vie sauve après les avoir défigurés.
Nous allons faite la connaissance du commissaire Boissy et suivre son enquête Et puis avec lui nous allons prendre rapidement la mesure de la complexité du dossier.
Pour autant je n'ai pas été complétement convaincu par ce roman policier qui au final se révèle être un polar classique.
Une intrigue qui regarde du côté du polar rural qui joue sur les peurs ancestrales et la haine des autres. Ici il oppose les communautés, les notables d'un côté les Roms de l'autre. mais aussi les chasseurs contre les écologiste…
Il en profite aussi pour nous transporter dans une nature transcendée, une ode au grand espace préservé, une petite touche écolo bienvenue.
Pour autant je n'ai pas été transporté par ce polar, même si, on le sait, Bordes sait camper ses personnages et raconter les histoires. J'ai trouvé ça trop manichéen, presque trop politiquement correct, trop bienveillant… Et pourquoi y rajouter une histoire d'amour ? Un poil trop propre en somme pour un polar !
Et si la lecture de ce roman a été facile et agréable, je suis restée sur ma faim.
Mais ce n'est que mon ressenti.😏
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Gilbert BORDES. Les secrets de la forêt.

le bourg de Villeroy, situé à proximité du parc naturel de Monteret, en Lozère est en émoi. Une jeune fille a été agressée par une bête, complètement défigurée. Il est difficile d'identifier avec rigueur l'agresseur. S'agit-il d'un animal, sauvage ou domestiqué qui s'en prend aux humains, visant essentiellement le visage de ses victimes. Un jour l'agression a lieu à Gorgery, trois jours plus tard, c'est à dix lieues de là, puis elle semble revenir sur ses pas. La bête en question est vue, quasi simultanément en divers lieux à la ronde. Une véritable obsession s'empare des hommes. de nombreuses battues sont organisées au niveau communal et départemental. Les traques sont longues et difficiles ; le massif montagneux comporte des ruisseaux, des landes, des vallées encaissées, des gours, etc.... Et la végétation est très sauvage. le parc étant protégé, interdiction d'y chasser, de chercher les champignons et de ramasser le bois mort.

La population locale incrimine les roms. Un camp de gitans est installé aux les abords du parc protégé. le chef est vénéré par ses concitoyens. C'est lui qui maintient l'ordre d'une main de fer. le commissaire Jules Boissy de Mende, chargé de résoudre l'enquête , s'entoure des chasseurs locaux pour mener des battues destinées à tuer l'animal mythique. Mais la bête se dérobe sans cesse Qui pourra arrêter ce carnage ? L'angoisse monte chez les habitants.

Bien que transposé dans un lieu proche de celui où « La bête du Gévaudan «  a sévi de juin 1764 à juin 1767, le récit de Gilbert BORDES fait écho à ces attaques de bêtes envers les hommes. Une histoire d'amour entre le médecin Bertrand Juillet et une jeune tzigane, Maria, apporte du romantisme. La description des paysages , la psychologie des hommes sont maîtrisées par l'auteur. Une ode à la nature sauvage dont Gilbert Bordes est un grand défenseur nous permettent une visite en Lozère. de l'amour, de la bienveillance, de la peur, de la haine même agrémentent ces pages. Mais ce n'est pas un des meilleurs livres de cet écrivain. Je me permets de vous soumettre d'autres titres : « le porteur de destin », » La nuit des hulottes », « Les chasseurs de papillons », etc. 29/03/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
On croyait la bête de Monteret morte et la voilà qu'elle reparaît. Les abords de la forêt étant gardés par les policiers , et des pompiers , l'animal a tenté d'agresser une jeune fille près de la Canourgue , mais a eu peur d'un troupeau de vaches. Les chasseurs locaux se sont lancé aussitôt sur ses traces du loup meurtrier , mais leurs chiens , gênés par l'orage et la nuit , ont perdu sa piste. P 113-114
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C'est dans de tels moments qu'il comprend que les jeunes médecins répugnent à s'installer ici. Les hameaux où subsistent encore quelques vieux qui s'accrochent à leur masure sont trop éloignés les uns des autres. En hiver, les routes étroites, sinueuses et mal entretenues deviennent impraticables. Les forces vives ont cédé devant la nature austère, les hivers rigoureux, les étés de sécheresse et cette terre semblable à de la poussière, sur les rochers que le vent dénude. Les écolos ont profité de l'aubaine pour obtenir la création d'une réserve naturelle où bêtes et plantes peuvent grandir à l'abri des hommes. Dans l'immense parc de Monteret, il est interdit de couper les arbres, de ramasser les champignons. Seuls quelques endroits sont encore autorisés à la promenade.
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Jules Boissy, commissaire principal de la police judiciaire de Mende, arrive à son tour. Le célèbre petit homme à la grosse tête, aux cheveux coupés en une brosse dure, au regard pétillant sous d’épais sourcils noirs s’est illustré en élucidant plusieurs affaires compliquées et, dans sa ville, on le considère désormais comme une sorte de Maigret local malgré sa petite taille, son manque total de prestance.
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Un tir en l'air apeure les sangliers qui s'éloignent en grognant comme des cochons dérangés.
-Putain ! crie un des tireurs.
-Qu'Est-ce qui se passe ?
- La bête ! Elle n'est plus là !
-C'est pas possible. On l'aurait vue ! Elle est deux fois plus haute qu'un sanglier;- Peut-être , mais elle a quand même réussi à s'échapper. P 169
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Retrouvant ses automatismes professionnels, le lieutenant Lormeau délimite un périmètre interdit aux curieux. Un de ses gendarmes fait des photos pendant qu’il relève de nombreuses empreintes, celles des pattes d’un animal qui pourrait être un gros chien.
— C’est bizarre ! dit l’un d’eux, les pieds de chien sont d’ordinaire assez ronds, et ceux-là sont plutôt allongés, comme si c’était...
Il hésite avant de prononcer le mot qui lui est venu spontanément à l’esprit tant il est chargé d’anciennes terreurs prêtes à ressurgir à la première occasion.
— Si c’était quoi ? demande un curieux, nouveau venu dans la région.
— Un loup.
Lormeau lui jette un regard incrédule. C’est un homme corpulent, à la figure large et sanguine, à la voix puissante qui rassure.
— Qu’est-ce que tu racontes ? Ça fait belle lurette qu’il n’y a plus de loups dans la région. Le dernier loup a été tué près de Mende en 1929. On en a signalé au mont Aigoual en 1946, mais ce n’est pas certain. Depuis, aucune trace sérieuse.
— Il paraît qu’il en vient de temps en temps d’Espagne.
— Le loup n’attaque pas les hommes, conclut Lormeau.
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Vidéo de Gilbert Bordes
La dernière nuit de Pompéi - Gilbert Bordes
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