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EAN : 9782070495016
212 pages
Gallimard (31/05/2000)
3.21/5   24 notes
Résumé :
C'est la mort en blouson de cuir qui rôde, un couteau rouge entre les dents.
Et ce soir là, cette grosse brute de Porguy ne savait pas qu'il allait rouler sur un bras. Un bras de femme, tout seul, au milieu de la route, avec une belle main sensuelle au bout... C'est le rat Marcel qui allait se régaler quand il découvrirait la main dans le réfrigérateur de Porguy ! Avec un petit parfum de corbeau sur l'air de Brazil, on danse sur des débris d'assiettes bleues ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il se passe de bien drôles de choses à Plouviac, enfin "drôles" n'est pas le terme le plus approprié pour qualifier les enlèvements, mutilations, viols et autres douceurs meurtrières qui viennent empoisonner la vie des citoyens de cette petite ville de province.
La plume de Nadine Monfils est pareille et égale à elle même c'est à dire d'un réalisme crû qui met le lecteur au bord de la nausée mais son style et son humour nous permet par une pirouette de prendre le recul et de finalement prendre tout ça au deuxième degré avec un certain plaisir!
Les personnages sont croustillants, du journaliste qui fredonne Brazil au doux nom de Walter Boulon: il fallait le trouver à la vieille Madame Rosa, sosie de Carmen cru, il y a là tous les ingrédients pour une lecture sans prise de tête et qui n'a d'autre prétention que de distraire le lecteur!
Mission accomplie en ce qui me concerne et j'espère donner à quelques uns l'envie de lire à leur tour "une petite douceur meutrière"!
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Cette petite douceur meurtrière commence comme un bonbon bien sucré, mais bientôt, le coeur que l'on croit sucré devient amer, épicé voire indigeste. Si le bonbon l'est, ce n'est pas le cas de ce roman policier.qui m'a réjouit de bout en bout. Ça débute dans un joyeux bordel délirant : sitôt qu'un événement bizarre est décrit, un autre ubuesque le suit de près. C'est très drôle, décalé, on est entre Frédéric Dard et Arto Paasilinna. Puis, la farce, je le disais plus haut vire au tragique et au glauque, alors qu'on ne s'y attend pas forcément. C'est surprenant et excellent. La succession des événements apparemment sans lien ne s'arrête jamais et le lecteur de s'interroger sur le lien entre eux, sur leur(s) auteur(s). J'avoue humblement m'être bien fait balader par Nadine Monfils, jusqu'au bout. Avec bonheur, car en plus de surprendre par son intrigue, par ses nombreux personnages tous aussi loufoques et/ou barrés les uns que les autres, elle sait tenir son lectorat avec une écriture débridée, vive et une construction en courts chapitres qui donne du rythme et qui permet de ne pas se perdre entre tous les intervenants puisqu'ils reviennent régulièrement et rapidement.

Deux cents pages qui passent à une vitesse folle, pfff un après-midi pluvieux et le tour est joué, pour un peu on n'a même pas vu qu'il faisait gris.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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C'est le premier Nadine Monfils et comment dire je n'ai pas été déçu ! La plume est percutante, d'un cynisme fou mais très addictif. C'est comme qui dirait un page turner !

On va suivre des personnages tout aussi loufoques les uns que les autres, avec un réalisme très cru qui parfois est dur à lire. Dans ce roman on trouve des meurtres, une enquête, des animaux bien pensant. Bref un mélange qui fonctionne divinement bien !

Je vais sûrement me lancer dans d'autres romans de Nadine Monfils car j'ai particulièrement bien aimé sa plume.
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Au début l'écriture de Nadine Monfils était innovante et puis je me rends compte que c'est toujours un peu pareil.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi cachait-elle le cauchemar qu’elle vivait avec Dan ? On aurait dit qu’elle cherchait à le protéger. Dan qui la violait, Dan qui avait perdu la tête et qui l’aimait comme un animal affamé. Jamais elle ne s’était sentie aussi mal. Mais il était devenu une espèce de drogue Pareille à une mouche prise dans une toile d’araignée, elle l’attendait dans sa prison aux barreaux invisibles et n’osait plus en sortir, de peur de le manquer. Il était comme une sale maladie à laquelle on a fini par s’habituer et sans laquelle on ne peut plus vivre. Sarah était perdue et elle le savait.
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Léona avait de la fièvre. Elle détestait vieillir. Ses illusions étaient fanées et même si parfois elle oubliait son âge, c’est le regard des autres qui le lui rappelait. Le constat d’une vie ratée, passée avec un tyran, la laissait amère. Tout au fond de sa gorge, elle sentait un goût acide, un peu âcre, qui lui donnait toujours envie de vomir. Alors que d’autres se seraient laissé abattre, elle luttait avec toute la force de son foutu caractère pour boire jusqu’à la dernière goutte de cette putain de vie. Quitte à la recracher après…
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Elle sentait encore l’amour et il eut de nouveau envie d’elle. Caresser ses longs cheveux, sa peau d’ange, entendre son rire d’enfant… Quelquefois, il éprouvait le besoin de lui faire mal, de la griffer pour la marquer, pour qu’à travers la douleur, elle pense à lui. Il se disait que les blessures d’amour donnent aux caresses une dimension d’éternité. Mais la violence qu’il ressentait restait sagement tapie dans sa tête. Il avait toujours eu des obsessions dont il n’avait jamais osé parler à personne.
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Tout le monde a au moins une fois dans son existence envie de jeter des photos. L’inspecteur pensait que les photos servent à mesurer deux choses : ce qu’on a perdu ou ce qu’on a gagné. Dans le premier cas, il vaut parfois mieux brûler ses souvenirs. Il détestait la nostalgie.
Mais il ne fallait rien négliger et Lemercier mit la photo en poche, le temps de se rafraîchir la mémoire.
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Que vaudrait la douceur


si elle n’était capable,

tendre et ineffable,


de nous faire peur ?

 

Elle surpasse tellement


toute la violence


que lorsqu’elle s’élance

nul ne se défend.
RAINER MARIA RILKE.
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