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William Monk tome 17 sur 24

Florence Bertrand (Traducteur)
EAN : 9782264054005
416 pages
10-18 (05/05/2011)
3.86/5   67 notes
Résumé :
L'infâme proxénète Jericho Philips est mort. Pourtant, Monk reste persuadé que d'innocentes victimes souffrent encore. Quand son instinct lui souffle d'aller fouiller dans les activités du beau-père de Rathbone, l'inspecteur sait qu'il ne va pas aimer ce qu'il va découvrir...
Dans l'univers du chantage, du vice et de la corruption, les vérités déclenchent des ouragans.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dix-septième tome de la saga William Monk. 🎩

⚠️Attention, ce tome concerne en grande partie l'enquête débutée dans le précédent : Mémoire coupable.⚠️


Après la mort de Jéricho Philips (tenancier d'un bateau où des garçons de la rue y étaient séquestrés pour servir de proie à des hommes de la bonne société), Monk est persuadé que ce commerce perdure puisque la tête pensante du réseau n'a pas été appréhendée. de plus, suite aux révélations d'un habitué, les soupçons se portent sur le beau-père d'Oliver Rathbone : Lord Ballinger.
Et lorsque trois semaines après la mort de Jéricho Philips, le corps de Mickey Parfitt est retrouvé étranglé et flottant sur la Tamise, l'enquête est de nouveau relancée. En effet, rapidement Monk met au jour que cet homme était lié au même commerce. Après une enquête minutieuse, Monk ne peut que contacter Oliver Ballinger et lui rappeler les suspicions visant son beau-père. Lorsque celui-ci est arrêté, Oliver accepte de le défendre...



Tout d'abord, j'aime beaucoup cette série. Par contre, j'ai trouvé ce dernier quelque peu indigeste. 😥Non pas en raison de l'intrigue, mais de la similarité avec la précédente affaire donc forcément le récit est moins étoffé par des pistes et hypothèses variées permettant au lecteur de se plonger dans le récit. Ici, dès le départ nous avons un suspect et le roman nous permet juste de suivre comment Monk accumule des preuves et comment cette enquête a un impact sur la vie des protagonistes. C'était par moment long, répétitif et étouffant comme atmosphère.


De plus, j'avoue avoir du mal depuis le tome précédent avec le personnage de Margaret Rathbone. Depuis son mariage, j'ai l'impression d'avoir devant moi une autre personnalité. Je veux bien que le mariage change les gens, mais... pas à ce point. C'est à se demander si Anne Perry ne désire pas se débarrasser de l'épouse d'Oliver afin de recréer le trio amoureux de départ.🙄 Lorsque ce personnage apparait dans la série, c'est une femme effacée et timide qui fait preuve d'une grande bonté envers les autres. C'est aussi cela qui attire Rathbone. Seulement, depuis Mémoire coupable (le précédent tome), nous avons un personnage froid, très ancré dans sa classe sociale et méprisante. Certes, son père est accusé des pires choses... mais son attitude est tellement excessive que cela la rend caricaturale.


Heureusement, le roman est sauvé par le développement d'autres personnages et leurs relations. Ainsi, la présence de Scuff dans la vie de William et Hester apporte une touche plus "familiale". Hester s'assagit, devient plus douce, plus calme face à Scuff... ce qui nous la rend encore plus sympathique et émouvante.
Le personnage de Claudine Burroughs semble prendre dans la série le rôle au départ attribué à Margaret et, les échanges qu'elle entretient avec Squeaky Robinson apportent une touche de fraîcheur et d'humour idéale.


Malgré cette petite déception : Vivement la suite ! 🤗
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Un tome qui se lit immédiatement après le précédent tant les faits s'enchaînent d'eux-mêmes. On est en effet sur les conséquences de l'enquête précédente : Monk découvre un autre bateau et un autre proxénète, cette fois-ci assassiné. Ce qu'il veut ? Profiter de cette enquête pour démontrer que le bailleur de fonds de ce trafic infâme n'est autre que le réputé avocat Bellinger, beau-père de Rathbone.

On suit une enquête fort bien menée, suivie d'un procès dans lequel Bellinger est en accusation. Si j'ai beaucoup apprécié la première partie, j'ai trouvé quelques longueurs dans la seconde et surtout des éléments insuffisants. .

C'est aussi l'occasion de retrouver tous nos protagonistes, quelques peu secoués par la précédente enquête. William est décrié. Hester se sent coupable. Rathbone est en proie à un dilemme personnel. Autant d'éléments qui peuvent vite ennuyer si on ne suit pas la série depuis ses débuts. Car à mes yeux, c'est une belle plus-value. On sent nettement Rathbone dans la tourmente.

Les chapitres, d'une trentaine de pages, se lisent bien. J'ai peiné à lâcher mon livre tant je voulais savoir la fi. Bellinger était-il coupable ou était-ce un autre? Si oui, pour quel motil?

La fin est toujours aussi explosive. Je me demande si le tome suivant explore les conséquences de ladite fin. Je le saurais très prochainement!
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William Monk (dont je rappelle pour les non-initiés qu'il a perdu la mémoire lors d'un accident, et ne se souvient plus de son passé) après avoir peiné en tant que détective privé, est désormais Commandant à la Thames River Police (depuis 3 tomes environ). Qui comme son nom l'indique bien s'occupe de tous les crimes et délits commis sur le fleuve ou ses abords immédiats. Cette fois-ci, c'est le corps de Mickey Parfitt qui est retrouvé flottant sur le fleuve, apparemment étranglé. Bien vite, il s'avère que Parfitt, malfrat notoire tenait le même "commerce" que Jericho Phillips, l'affreux que Monk poursuivait dans le tome précédent Execution Dock. Et son commerce est des plus horribles, puisqu'il s'agit d'alimenter les vices d'hommes pour les petits garçons, avant de les faire chanter. Monk est encore sous le coup de sa défaite humiliante au procès, où son ami Oliver Rathbone, avocat, a démonté son enquête, permettant à Phillips de sortir libre du tribunal.

Si Monk se passerait bien de trouver celui qui a assassiné Parfitt, il mène tout de même l'enquête car il veut trouver qui est derrière ce commerce. Quelqu'un de puissant. de riche. Et lors du précédent tome, un homme fut accusé par un des "clients": le beau-père d'Oliver Rathbone lui-même, Lord Ballinger. Et Monk est bien décidé à le faire tomber.

Je disais donc en préambule que ce roman, le 17ème de la série, est un brin longuet. Peut-être parce que le sujet tourne beaucoup autour des relations entre les divers personnages, la loyauté, l'amour, le fait de tenir à ses principes (et jusqu'à quel point?), on passe donc beaucoup de temps plongés dans les atermoiements des uns et des autres, surtout ceux d'Oliver, qui s'aperçoit que son beau-père est peut-être bien le cerveau derrière ce trafic ignoble. Position bien difficile à tenir lorsqu' Oliver doit défendre Ballinger à son procès. Oliver doit aussi faire face à la réaction de sa femme, Margaret, jusque là amie proche d'Hester Monk, qui défend bec et ongles son père.

Et si l'on est plongé la majeure partie du temps dans les pensées des personnages principaux, on passe donc beaucoup moins de temps sur les docks. le roman perd un peu de la force des précédents opus, à savoir la description minutieuse et vivante de la vie dans les quartiers populaires du Londres du milieu des années 1860. Malgré cette petite déception, je suis impatiente de lire le prochain tome, puisque la fin ouverte de celui-ci suggère que l'on ne découvrira le fin mot de l'histoire que dans le prochain roman.
Lien : http://ya-dla-joie.over-blog..
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Dans cette enquête William Monk, aidé de son épouse Hester, s'attaque à un réseau pédophile dont il soupçonne un homme riche et puissant d'en être le commanditaire. Son enquête l'entraîne sur les traces du beau-père de son meilleur ami un célèbre avocat londonien. A l'horreur des crimes commis, au cynisme de la tête pensante s'ajoute la difficulté de mettre en péril la vie privée d'un proche. Monk est face à un cruel dilemme: saura-t-il mener cette enquête à son terme malgré les difficultés ? Aura-t-il le courage de sacrifier une amitié pour faire triompher la vérité ?
Ce qui est intéressant dans ce roman ce sont les rapports entre les personnages, leurs sentiments, leurs valeurs qui s'affrontent parfois violemment et dessinent petit à petit les caractères, dévoilant un portrait peu flatteur de l'humanité en général.
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Après la mort de Jéricho Phillips, le jeune Scuff, recueilli par Monk et Hester, demeure traumatisé par ce qu'il a vécu. On découvre le corps d'un autre propriétaire de bateau qui n'est pas sans rappeler le tortionnaire de jeunes garçons. L'enquête fera vaciller la solide amitié de Monk et Hester envers Sir Oliver Rathbone, déjà bien entamée par le procès de Phillips, et surtout le jeune couple que forment Rathbone et son épouse Margaret Ballinger.

Ce n'est pas tant l'enquête policière qui intéresse A. Perry, ni la peinture de milieux sociaux différents, à laquelle elle nous a habitués depuis longtemps, mais bien plutôt les rapports entre les différents personnages, leurs sentiments et leurs valeurs qui se confrontent, se heurtent, et parfois s'affrontent avec violence.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
— [...] Pourquoi voyons-nous toujours en nos fils des enfants qu’il faut excuser, à qui il faut donner du temps, de l’amour et de la patience, alors même qu’ils sont adultes et qu’ils devraient avoir plus de bon sens ? Le monde ne leur accordera pas de telles excuses et c’est les tromper que de le faire. Personne ne l’admet, certes, mais c’est la vérité.
— Nous le faisons parce que nous aimons jour après jour, petit à petit, répondit Rathbone. Nous ne voyons pas le temps passer, ni les dangers que nous aurions dû éviter à nos enfants, et nous ne songeons même pas à les avertir du prix qu’il faudra payer. Mais peu importe à présent.
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Quand on aime quelqu’un, on ne lui demande pas de détruire le meilleur de lui-même. L’amour signifie aussi être libre de suivre sa conscience. Si on ne peut pas être fidèle à soi-même, il ne nous reste pas grand-chose à donner à l’autre.
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Hester était mal à l'aise.Par le passé,il lui était arrivé plusieurs fois de devoir annoncer à quelqu'un que l'un de ses proches était décédé, ou encore encore qu'il avait été mutilé,brulé ou défiguré.Ce n'était jamais une tache aisée que de se confronter au chagrin,sans pouvoir offrir de paroles de réconfort.
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Toutes sortes de gens pouvaient être charmants. Il fallait de l’imagination, de la compréhension, une intuition de ce qui plaisait à autrui et peut-être un certain sens de l’humour, une certaine vivacité d’esprit. Cela n’exigeait pas d’être honnête ou de vouloir faire passer autrui avant soi-même.
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Le viol est un délit quelle que soit la victime, encore que la société s’en soucie peu si la femme est de mœurs légères.
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