Burma revient à Montpellier sa ville natale sollicité pour une affaire de disparition de jeune fille
A peine arrivé qu'il se ramasse un casse-tête dans sa chambre d'hôtel
Petite mandale de bienvenue qui lui passe le goût de faire du tourisme et lui fait passer de surcroît la nostalgie qui risquait de le submerger
Burma est alors illico confronté à des barbouzes, des gros-bras et tout le milieu pied-noir rapatrié de là-bas à Montpellier qui règle ses comptes et pas n'importe les quels : 50 millions en
Bonaparte de 100 nouveaux francs nouvellement imprimés et donc difficiles à écouler
le prix d'une histoire de trahison ancienne qui allèche encore bien tout ce petit microcosme pied-noir soit pour la cagnotte soit pour l'honneur
C'est un «
Bonaparte » siglé par un intrigant OAS inscrit au rouge à lèvre certainement par la jeune fille disparue qui lance Burma sur sa trace
Et sa route va se joncher de cadavres ce qui n'est pas trop agréable vue la chaleur et les mouches
Dans cet épisode pas de
Hélène Chatelain ou si peu qu'il manque quelque chose d'essentiel et ce n'est pas les deux pin-up , une jeune et une, disons d'un âge avancé, devenue pochtronne qui va mettre l'indispensable touche féminine à cette histoire. Son collègue Za qui va l'aider à déblayer un peu cet écheveau d'intrigues par contre va se laisser tenter mais pour le service
Une ambiance bien du sud qui sent bon l'apéro bien que l'anisette ne soit pas de mise et la chaleur, les dauphines et la pin-up de service Une époque assez marquante avec ses ballets roses,et ses clandés et une intrigue plutôt tordue certes mais familiale mais bon c'est le climat qui veut ça
Pourtant on sent notre Nestor un peu perdu lorsqu'il virevolte ailleurs que dans son Paname Ce qui ne l'empêchera pas de mener à bien sa mission et tout compte fait on ne l'entend pas se plaindre de sa trésorerie il faut supposer que depuis
120 rue de la gare soit 23 ans auparavant elle s'est nettement améliorée
Tant mieux pour lui il le mérite bien