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Miss Silver tome 16 sur 32

Patrick Berthon (Traducteur)
EAN : 9782264019370
377 pages
10-18 (30/10/1993)
3.38/5   88 notes
Résumé :
Un inquiétant mystère planait depuis toujours sur la vieille auberge perchée au bord de la falaise, la "Roue de Sainte-Catherine". Que recèlent aujourd'hui encore ses vieux murs battus des vents marins ? Tout commença par l'insertion dans les journaux d'une annonce demandant aux descendants de l'ancien aubergiste, Jeremiah Taverner, de se faire connaître. Ils accoururent... Mais Miss Silver s'était discrètement mêlée à eux. Et la Roue commença à tourner...
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Sorti en 1948 en Angleterre, ce roman est le 16° tome de la série Miss Silver, laquelle est plus ou moins "engagée "par le Yard , et ses amis policier,Lamb et l'inspecteur Abbott.
Ils soupçonnent une vieille auberge, appelée "La roue de Sainte- Catherine," d' être un repère de cambrioleurs et trafiquants de drogue, et demandent à notre vieille amie , d'y séjourner incognito. Et cela tombe bien, puisque une de ses connaissances, la jeune Jane Heron y a une réunion de famille. Elle appartient à un de ses cousins, et un de leur parents, se sentant vieillir a eu la bonne idée d'y faire une cousinade afin de mieux les observer. A la clé, un petit héritage , pour celui ou celle, qui saura le convaincre .
Mais le premier cadavre apparaît
Si l'idée de la réunion entre héritiers chez un notaire, est assez fréquente dans les romans policiers, le fait qu'elle vienne se rajouter à une autre enquête en cours, ne m'a pas séduite. Miss Silver est très douée, pour résoudre des enquêtes tout en tricotant, en sirotant une tasse de thé et en papotant, mais de là à être meilleure que la police et avoir à faire, à de vrais criminels bien costauds, est-ce bien raisonnable ? On n'y croit pas...
L'ambiance est romanesque, nébuleuse, lourde, certains personnages inquiétants. le cousin qui se cherche des héritiers, n'arrêtant pas de poser des questions sur un certain passage secret, on a envie de lui crier d'arrêter, que les habitants de l'auberge ne sont pas des agneaux. C'est un roman qui par son décor (une auberge mal famée) , tranche vraiment dans le paysage de la série Miss Silver. On est habitué à des décors plus paisibles, composés de campagnes anglaises, ou de villas en bord de mer, de gentilles pensions de famille, de maisons de pasteur...
Heureusement , parmi les cousins, un gentil couple, amène de la fraîcheur et du mystère ...Tous les autres personnages étant antipathiques , névrosés, idiots , ou machiavéliques...
La résolution de l'enquête est assez vieillotte et ne résisterait pas à des Experts... Non, le charme est ailleurs chez Wentworth : dans ce qu'il apprend sur la vie en Angleterre dans les années 40, les rapports homme/femme, ce qu'on portait ...
Ce n'est pas le meilleur de la série mais il offre une sympathique parenthèse, entre deux lectures plus puissantes .
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Seizième enquête mettant en scène Miss Silver.


Une histoire qui je dois bien l'avouer, m'a ennuyé... Une vieille auberge où dans un lointain passé de la contrebande y était monnaie courante, des membres d'une famille qui s'y réunisse pour faire connaissance et Miss Silver envoyé pour espionner. Là désolé, j'ai pas vue les fils de l'intrigue, mais carrément les troncs d'arbre ! ^^


Une enquête complètement attendue avec une résolution de l'énigme attendue. Les personnages pour des contrebandiers sont invraisemblables : cela se dit contrebandier, mais cela se laisse avoir par une vieille dame...
J'avais compris le pourquoi de la réunion... J'avais compris les rouages du crime et je savais qui serait la seconde victime.


Autant j'apprécie Miss Silver, mais autant qu'elle soit dans un cadre crédible ! Là la petite détective avec ses aiguilles à tricoter à tenue tête à des bandits (non armés cela va de soi). Là j'ai juste l'impression que Patricia Wentworth DEVAIT écrire un enquête commandé et qu'elle a pris ce qu'elle avait sous la main..


Pour résumer... ce n'est pas la meilleure des enquêtes. Même le cadre historique n'était pas travaillé Déception... déception et encore déception. :(

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Jacob Taverner, le propriétaire de l'auberge de la Roue de Sainte-Catherine, a fait paraître une annonce dans les journaux. Par ce moyen, il demande aux descendants du vieux Jeremiah Taverner, décédé en 1888, de se faire connaître.

A son avoué, chargé de recevoir ceux de ses cousins que Jacob a sélectionnés parmi les personnes ayant répondu à son annonce, le vieil homme prétend que ce stratagème va lui permettre de faire connaissance avec eux. Jacob raconte que, puisqu'il n'a pas de descendants, il souhaite léguer sa fortune à ses cousins et modifier son testament en conséquence.

Mais Scotland Yard, qui a remarqué l'annonce, se demande si cette réunion de famille ne cache pas autre chose. La légende dit que La Roue de Sainte-Catherine a toujours été un repaire de contrebandiers et la police aimerait beaucoup coincer la petite bande de l'auberge... Afin de rester discrets sur cet objectif, le Yard décide d'envoyer Miss Silver en reconnaissance. Qui soupçonnerait la vieille gouvernante d'être un fin limier ? Elle pourra donc ouvrir l'oeil sans se faire remarquer.


J'adore les aventures de Miss Silver, mais je dois avouer que celle-ci m'a quelque peu laissée sur ma faim.

Si l'intrigue est toujours très bien menée par Patricia Wentworth, qui, en ce qui concerne le mystère des événements se déroulant à l'auberge, nous tient en haleine jusqu'à la fin du roman, le reste de l'histoire semble légèrement bâclé. Certains personnages restent inconsistants, faute d'une description plus détaillée de leur personnalité ; tandis que d'autres, qui paraissent occuper la place centrale dès les premières pages, donnent l'impression de disparaître ensuite du récit. Jacob Taverner, par exemple, qui semble être au coeur des événements animant la vie de l'auberge, n'est presque plus mentionné durant l'enquête de Miss Silver et de Scotland Yard.

On finit également par avoir le sentiment que Patricia Wentworth n'exploite pas la personnalité des différents membres de la famille Taverner. Jusqu'au bout, Lady Marian reste la ravissante idiote qui clame haut et fort son désir d'hériter d'une grosse fortune. Pourquoi ne pas en faire une femme à l'intelligence froide et calculatrice, dont la personnalité etonnerait le lecteur en se révélant au grand jour ? Miss Taverner est une femme qu'un rien effraye, qui donne une impression de naïveté et de candeur, ce qui la rend légèrement ridicule aux yeux de ses cousins. Pourquoi ne pas la choisir comme coupable des crimes commis à l'auberge ?

Le décor de la Roue de Sainte-Catherine reste également très flou, avec des descriptions peu précises et brouillonnes. Peut-être pour renforcer le caractère vieillot de l'auberge en lui donnant un aspect biscornu ? Mystère...

Malgré cela, le roman reste agréable. Miss Silver reste identique à elle-même : une vieille dame sympathique à la tenue légèrement démodée, qui observe discrètement ses contemporains et, avec le temps et l'expérience, a développé une solide connaissance de la nature humaine. D'autres personnages, comme Jane Heron et le capitaine Jeremy, sont très attachants et semblent plus intéressants et intelligents que leurs cousins.

Et, heureusement, l'ambiance cosy mystery est bien présente. Ainsi que le thé, les repas du soir pour lesquels on enfile sa tenue la plus élégante, le tricot de Miss Silver... Tout ce qui fait le charme des livres de Patricia Wentworth !
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Malgré la jolie ambiance de campagne anglaise distillée par la grande Patricia Wentworth, et même si notre chère Miss Silver, fidèle à elle-même, tricote et pense avec talent et ruse, "La roue de Sainte-Catherine" m'a laissée un peu sceptique car je l'ai trouvé un peu inégal et pas complètement aboutit.
Autant l'intrigue dans laquelle nous plongeons dès les premières pages est très prenante, autant la suite ne se révèle pas, selon moi, à la hauteur. Alors qu'elle avait éveillé notre curiosité en nous présentant Jeremiah Taverner, patriarche peu banal aux ambitions mystérieuses, elle abandonne complètement ce personnage dans la deuxième partie du livre et n'exploite pas autant qu'elle aurait pu l'idée de la famille réunie... J'ai trouvé la résolution de l'énigme moins frappante que d'habitude avec Wentworth, même si je dois avouer quand-même, que je n'y aurais pas pensé toute seule ;-)
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Un bon épisode de la série des Miss Silver, que je trouve par ailleurs assez inégaux.
L'intrigue n'est pas bien compliquée mais l'ambiance est là : une vieille auberge, ayant jadis servi de repaire à des contrebandiers, truffée de passages souterrains menant à la plage... le lieu idéal pour une réunion de famille ! Justement, des parents éloignés, descendants tous d'un ancêtre commun, se retrouvent à l'invitation de l'un d'entre eux. La Mort sera de la partie.
L'histoire m'a fait penser à une partie de Cluedo, avec ses personnages hauts en couleurs et sa maison aux passages secrets. On cherche rapidement dans quelle pièce a eu lieu le crime car il semblerait que le corps ait été déplacé, mais pourquoi ? Côté famille, les révélations seront au rendez-vous, chacun ayant des intérêts très personnels à avoir accepté l'invitation. Dès le premier repas en commun, quelques masques tombent, mais le plus inquiétant, ce sont peut-être ceux dont on ne devine pas le masque...
Deux petites histoires d'amour, contrariées cela va sans dire, ajoutent une note fleur bleue au côté policier. Quant à Miss Silver, elle sera une fois de plus à la hauteur de sa réputation !
Un roman que j'ai dégusté simplement mais avec plaisir.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Je ne comprends pas pourquoi on ne t’a pas appris un métier. Toutes les filles devraient en apprendre un.
— Bien sûr, chéri, mais ça ne s’est pas passé comme cela. Ma mère a épousé un pasteur sans le sou qui avait la tête dans les nuages, et ils n’y ont pas pensé un seul instant. Ils n’ont jamais eu le temps de penser à quoi que ce soit, car la paroisse était beaucoup trop étendue et beaucoup trop pauvre. J’avais quinze ans quand ils sont morts et mon grand-père m’a prise chez lui, puis il m’a envoyée dans le genre d’école où l’on se concentre sur les manières et où l’on ne se préoccupe pas de choses sordides telles que gagner sa vie.
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Elle se dit que, décidément, les hommes étaient affreusement XIXe siècle. En réalité, elle doutait fortement qu’il y ait jamais eu un siècle où ils ne soient pas retournés au stade primitif de l’homme des cavernes en décrétant que leur volonté aurait force de loi.
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— Mais que veut-il ? demanda lentement Jeremy.
— Il veut faire une réunion de famille, chéri… avec tous nos cousins. Peut-être certains nous apporteront-ils un rayon de soleil. Sais-tu, mon doux ami, que tu laisses un peu à désirer sur ce plan ?
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— [...] Il est temps qu’une fille se marie quand il y a trop d’hommes qui commencent à tourner autour d’elle. Ça pose toujours des problèmes, ce genre de situation.
— Les filles, ça pose toujours des problèmes.
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- J'ignore pour quelle raison précise on nous a demandé de venir ici. J'ai répondu à une annonce demandant aux descendants de Jeremiah Taverner, décédé en 1888, de se mettre en rapport avec un numéro de boite postale et, après un bref échange de courrier, ma sœur et moi-même avons été convoqués ici cet après-midi. Comme je viens de le dire, j'ai adressé ma première lettre à une boite postale. La réponse que j'ai reçue ne portait pas de signature et je ne vous cacherai pas que je suis extrêmement curieux de savoir à qui j'ai affaire.
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