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Paul Auster
"Un livre, c'est le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime."
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Et tous les mecs deviennent comme celui-là quand on leur donne un uniforme de soldat? dit Perry.
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"La lecture était ma liberté

et mon réconfort,

Ma consolation,

mon stimulant favori :

Lire pour le pur plaisir de Lire,

pour ce Beau calme

qui vous entoure

quand vous entendez

dans votre tête

résonner les mots d'un autre"
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_ La dernière fois qu'on s'est parlé, j'ai dit beaucoup de choses que je ne pensais pas. Et j'ai oublié de te dire la seule chose qui comptait. À savoir que j'étais heureuse avec toi. Ces journées qu'on a passées ensemble chez toi, c'était...
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S’il faut pardonner à ceux qui nous ont blessés, alors pardonnez-moi, mon Dieu, parce que je n’y parviens pas.
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Ces bras qui font flotter aujourd'hui notre drapeau tricolore, j'en ai vu beaucoup, trop souvent, tendus dans le salut au Fuhrer.
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La nuance est un luxe qui n'a pas sa place au milieu des horreurs de la guerre, ni pendant la période où l'on tente d'échapper à leur souvenir. Et je reconnais que moi aussi, je fus soulagé de pouvoir donner enfin libre cours à mon aversion pour tout ce qui était allemand.
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Je peux tout entendre, à condition que ce soit dans un endroit chaud.
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Elle

attrapa avec empressement la liasse de billets queDaisuke lui

tendait. Elle compta deux fois, trois fois. Déçue,



elle

déclara : ce n’est pas tout ce que tu me dois mais ça ira

pour cette fois. Je te préviens

essaie encore de m’entourlouper, et je t’étrangle. Elle

laissa Daisuke se relever, un peu radoucie, demanda : «au

fait, ce sont qui





eux ?

tu n’as quand même pas des enfants cachés ? C’est Hiroki,

le fils de Takumi, fit Daisuke en se frottant la tête. Les yeux

d’Akumi s’embuèrent et elle caressa les cheveux du garçon. « oh

j’aimais beaucoup ta maman tu sais ! j’espère que tout va

bien pour toi mon garçon. C’est une amie à toi ? Hiroki et

Emiko hochèrent la tête de concert.



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Citation choisie par Génie
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Isaac Asimov
Dans la vie, contrairement aux échecs, la vie continue après échec et mat.
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Ce n'était pas dans un monde réel qu'il se trouvait ; il le comprenait parce que le rayon de lumière rose (VALIS) le lui avait dit. Ce monde était un simulacre, et quelque chose de vivant, d'intelligent et de compatissant voulait qu'il le sache. Quelque chose s'intéresse à moi et a pénétré ce monde pour m'avertir, songea-t-il, en se camouflant sous la forme de ce monde afin que le maître de celui-ci, le seigneur de royaume irréel, ne connaisse pas sa présence et ne sache pas que j'ai été mis au courant. C'est un secret terrible à détenir, se dit-il. Je pourrais être tué parce que je le connais.



Denoël 1997 chap. 14 p. 205
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Jean Dutourd
J'aime beaucoup les lexicographes. Un dictionnaire, c'est un travail océanique. Les seuls "dictionnaires" pour lesquels je n'ai aucune espèce de considération, ce sont les recueils de citations. Il n'y a rien au monde de plus absurde et généralement, ils sont compilés par des cons pour des cons. D'ailleurs, le mépris des écrivains pour ce genre de travaux me semble unanime depuis toujours [Entretien avec Jean Ferré, 1996. Il fallait une certaine audace pour extraire cette... citation].
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En effet, les femmes ont une âme cachée qu'elles ne montrent qu'à celui qu'elles aiment, et le charme si grand de Claire augmentait sitôt qu'elle se trouvait auprès de Framery. Elle était plus belle, elle vivait plus vite, comme si le sentiment intense qui se développait en elle l'éclairait d'une divine lumière et allumait dans son regard l'irrésistible flamme d'amour.



La dernière idylle. III
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Parce que l’arbre, d’un unique tronc, révèle, en ses nombreuses branches et ramifications le « nous » véritable. Nourries à la même sève, et unies en un même corps, les branches, parce qu’elles se savent en lien, peuvent choisir en toute quiétude leurs directions et toutes, ainsi, s’étendent sans se perdre ni oublier ce qui les unit à la communauté.



L’arbre ne demande pas à ses

Branches

De se liguer les unes contre les autres

Pour atteindre le ciel

Il se contente de les laisser croître



La litote est jolie qui nous dit que l’arbre enseigne à ses branches la concorde et cet enseignement silencieux passe par l’amour confiant. Ainsi, le végétal déploie son envergure. Capable de regarder de tous côtés, il connaît le vaste champ du monde « où ruisselle la joie ». Dans toutes ses branches, coule une même sève et chacune d’elles s’oriente vers son propre horizon, par elle-même inventé. Symbole de vie et de sagesse, l’arbre ne cesse de s’élever en même temps qu’il allonge ses branches, dans toutes les directions. Transcendance et immanence, appel au voyage et à l’élévation, il offre l’idée d’enracinement auquel revenir si nos vies en éprouvent le besoin, en quelque « matin de défaite » :



Quitter la feuille pour la branche,

La branche pour le tronc

Le tronc pour la racine,

Ne plus faire qu’un avec l’arbre nu





Si, pour le poète marcheur, le mouvement de l’âme sur un plan d’immanence constitue un appel à vivre et à être pleinement incarné, ces vers indiquent aussi que les apparences seront trompeuses à qui ne lèvera pas les yeux. Il manquera une des deux dimensions de la vie : la transcendance.

Comme l’espace ne saurait se confondre avec la surface, il implique une dimension verticale d’où le ciel finira par rejoindre les cieux. L’arbre habite ces deux dimensions et le poète, assurément, nous invite à l’imiter :



L’arbre ne demande rien à

Personne

Pour occuper l’espace qui lui est

Confié.

Il croît d’une lenteur parfaite,

D’une sobre liberté.

Il fait confiance au vent,

A la pluie,

Aux saisons qui l’ont vu naître.



Les mots de ce poème sont tous très bien choisis. Si le vent indique l’horizontalité, la pluie évoque la verticalité. Quant aux saisons, elles symbolisent le temps de l’immanence, de l’impermanence mais aussi celui de la vie qui passe et qui revient en cycles. Il s’agit là d’un « espace-temps » confié à l’arbre et ce mot, « confié », n’est pas sans importance. Il signifie ‘‘avoir été donné en toute confiance des possibilités de réception et de soin de la personne à qui l’on se fie en donnant l’objet, l’être, le secret’’.
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On peut ce qu'on veut...
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J'ai toujours aimé les feux d'artifice.[...]

Ce que je préfère, c'est l'instant suspendu entre le tir de la fusée et son explosion, ces quelques secondes où l'on suit la trajectoire sans savoir quelle forme, quelle couleur embrasera les nuages. C'est sans doute idiot, mais je trouve que ça ressemble furieusement a la vie; le vent nous porte parfois en des lieux inconnus, on croit choisir un chemin, mon on ne sait jamais vraiment ce qui nous attend, dans l'obscurité du ciel
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Peut-on dépasser autrement son passé que dans la réécriture ?

Depuis des semaines, je pense beaucoup à tout ce qui me fait du bien et, plus encore, à ceux qui me font du bien. Pas seulement au cœur de cette nuit de l'Histoire, mais de façon plus générale. Je réfléchis à ceux qui ont toujours été mes planches de salut, mes sources d'eau vive.

J'ai fini par comprendre combien j'avais besoin de m'entourer de gens qui se savent hantés. Des êtres qui accueillent les fantômes de leur histoire et les font parler dans ce qu'ils disent, écrivent, composent, chantent ou construisent. J'ai besoin de m'entourer de ceux qui savent ce qu'ils doivent à leurs revenants, et qui ne font pas comme si le passé était passé (p. 106-107).
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La passion pour les secrets de famille n'est parfois rien d'autre qu'une névrose égoïste...
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Parce que l’arbre, d’un unique tronc, révèle, en ses nombreuses branches et ramifications le « nous » véritable. Nourries à la même sève, et unies en un même corps, les branches, parce qu’elles se savent en lien, peuvent choisir en toute quiétude leurs directions et toutes, ainsi, s’étendent sans se perdre ni oublier ce qui les unit à la communauté.



L’arbre ne demande pas à ses

Branches

De se liguer les unes contre les autres

Pour atteindre le ciel

Il se contente de les laisser croître



La litote est jolie qui nous dit que l’arbre enseigne à ses branches la concorde et cet enseignement silencieux passe par l’amour confiant. Ainsi, le végétal déploie son envergure. Capable de regarder de tous côtés, il connaît le vaste champ du monde « où ruisselle la joie ». Dans toutes ses branches, coule une même sève et chacune d’elles s’oriente vers son propre horizon, par elle-même inventé. Symbole de vie et de sagesse, l’arbre ne cesse de s’élever en même temps qu’il allonge ses branches, dans toutes les directions. Transcendance et immanence, appel au voyage et à l’élévation, il offre l’idée d’enracinement auquel revenir si nos vies en éprouvent le besoin, en quelque « matin de défaite » :



Quitter la feuille pour la branche,

La branche pour le tronc

Le tronc pour la racine,

Ne plus faire qu’un avec l’arbre nu



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Si, pour le poète marcheur, le mouvement de l’âme sur un plan d’immanence constitue un appel à vivre et à être pleinement incarné, ces vers indiquent aussi que les apparences seront trompeuses à qui ne lèvera pas les yeux. Il manquera une des deux dimensions de la vie : la transcendance.

Comme l’espace ne saurait se confondre avec la surface, il implique une dimension verticale d’où le ciel finira par rejoindre les cieux. L’arbre habite ces deux dimensions et le poète, assurément, nous invite à l’imiter :



L’arbre ne demande rien à

Personne

Pour occuper l’espace qui lui est

Confié.

Il croît d’une lenteur parfaite,

D’une sobre liberté.

Il fait confiance au vent,

A la pluie,

Aux saisons qui l’ont vu naître.



Les mots de ce poème sont tous très bien choisis. Si le vent indique l’horizontalité, la pluie évoque la verticalité. Quant aux saisons, elles symbolisent le temps de l’immanence, de l’impermanence mais aussi celui de la vie qui passe et qui revient en cycles. Il s’agit là d’un « espace-temps » confié à l’arbre et ce mot, « confié », n’est pas sans importance. Il signifie ‘‘avoir été donné en toute confiance des possibilités de réception et de soin de la personne à qui l’on se fie en donnant l’objet, l’être, le secret’’.
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La tempête dura jusqu’à ce que les

forces de Pénélope l’abandonnent. Elle avait faim et soif et elle

avait surtout terriblement envie de vivre.Durant ses longues

semaines de solitude, elle avait beaucoup réfléchi et en était

arrivée à la conclusion qu’elle devait obéir. Elle apparut un

soir dans la grande salle du palais, les yeux baissés, les cheveux

sagement

enroulés dans le bas de sa nuque, la peau pâlie par les nuits sans

sommeil. On l’accueillit à bras ouvert. Elle mangea peu, ne croisa

le regard de personne mais elle répondit d’une voix douce chaque

fois qu’on lui adressa la parole .



Citation choisie par San Gohan
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