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EAN : 9782370560025
350 pages
Super 8 éditions (21/08/2014)
2.89/5   155 notes
Résumé :
Construit en 1875 à New York dans les profondeurs d'une ancienne mine de grès, l'hôpital Brinkvale renferme les criminels les plus extrêmes : trop dangereux pour l'asile, trop déséquilibrés pour la prison. C'est là que Zachary Talylor, thérapeute, doit analyser la personnalité de Martin Grace, afin de déterminer si celui-ci est suffisamment sain d'esprit pour répondre pénalement des crimes dont on l'accuse. Soupçonné de douze homicides, Grace a annoncé à chaque fois... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
2,89

sur 155 notes
Oh, que je suis en colère !
Comment peut-on écrire 400 pages d'un roman palpitant, légèrement angoissant et qui va à 100 à l'heure et le terminer par une fin sans queue ni tête qui tombe complètement à plat ?

Le début s'annonçait plus que prometteur : en compagnie d'un jeune homme art-thérapeute de profession, on était tout de suite immergé dans les entrailles d'un institut psychiatrique creusé au coeur d'une ancienne carrière de grès, dans le but d'évaluer l'état d'un homme aveugle, soupçonné d'avoir massacré une douzaine de personnes.

Franchement, moi, ça me faisait carrément vibrer une histoire pareille, d'autant que très vite, des rebondissements se produisent et qu'on a envie d'en savoir toujours un peu plus.
Sans compter que l'ambiance de l'institut psychiatrique est vraiment glauque à souhait.

Je ne donnerais aucun détails concrets, mais une fois le roman fini, la plupart des trucs annoncés ne tiennent plus la route, et l'intrigue secondaire, ayant un rapport avec la vie personnelle du héros, ne connaît même pas de fin, alors qu'on a couru et tremblé avec lui pendant 400 pages...et tout ça pour rien !
Donc, je suis plus que déçue et franchement ce n'est rien de le dire !





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Lorsque je m'attaque à un thriller, j'attends un récit accrocheur et addictif qui me prend au piège d'un suspense tel que devoir interrompre sa lecture est pénible, j'attends une histoire qui me retourne le cerveau et me vrille les nerfs. Avec "Chambre 507" J.C Hutchins et Jordan Weisman remplissent parfaitement le contrat. Et de belle façon ! Tout au long de ces quelques 400 pages qui tournaient toutes seules, j'ai été tenue en haleine.

A travers une intrigue alambiquée (peut-être un petit poil trop) mais rondement menée, les auteurs tissent une histoire à tiroirs à la mécanique bien huilée et font preuve d'une grande habileté narrative.

Le point de départ du thérapeute (ici un art-thérapeute, ce qui est une magnifique idée) confronté à un psychopathe dans une institution psychiatrique pouvait laisser présager un thriller psychologique à la Thomas Harris. Même si cet aspect psychologique n'est pas complètement absent du récit, "chambre 507" propose un traitement totalement différent. On n'est donc pas ici dans le registre du thriller psychologique mais bien dans celui d'un thriller purement ludique.
Les entretiens entre le thérapeute, Zachary, et son patient, Martin Grace, sont d'ailleurs très peu nombreux. Cela a dû frustrer certains lecteurs. Je trouve, au contraire, ce choix très judicieux. La rareté de ces confrontations accentue leur intensité, jusqu'à susciter une véritable angoisse.

Le roman ne bascule jamais vraiment explicitement dans le fantastique. le surnaturel y est disséminé par petites touches subtiles de plus en plus inquiétantes. D'ailleurs cet élément fantastique n'est jamais avéré et sa véracité toujours laissée dans le doute. Zachary est-il en train de sombrer dans la folie ?

Le thème de la peur est habilement développé. Et les passages où la peur semble être une entité vivante, tangible, s'insinuant physiquement et mentalement en Zachary m'ont un peu rappelé Stephen King.

Les auteurs assaisonnent leur diabolique intrigue avec ça et là divers ingrédients, espionnage, terreur pure, humour..., qui permettent de dynamiser encore plus le récit.

La fin assez ouverte, qui laisse libre cours à l'interprétation du lecteur, a certainement laissé nombre de lecteurs sur leur faim. Pour ma part, je la trouve très réussie. Je pense même qu'il n'y avait pas de meilleure façon de conclure ce récit. Plutôt que de pondre une fin calibrée qui aurait pu être déceptive, les auteurs préfèrent laisser planer le doute (ce qui est cohérent avec le reste du récit) et le lecteur est laissé seul avec d'un côté ses angoisses irrationnelles et de l'autre sa raison pour tenter de se faire une idée.

Challenge Variété 18 (catégorie "un livre dont le titre contient un nombre")
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Vous avez peur du noir et des environnements hospitaliers ? Votre séjour dans la Chambre 507 risque donc bien de vous marquer durablement.

Les deux compères J.C. Hutchins et Jordan Weisman nous ont concocté un thriller d'une rare paranoïa, admirablement bien construit et qui va vous faire douter de tout, y compris de vous.

Le roman débute un peu sur le mode du Silence des agneaux, avec un aveugle enfermé en hôpital psy dans le rôle d'Hannibal et un art-thérapeute à la place de Clarice Starling. Les échanges entre le patient et son thérapeute sont en effet particulièrement réussis.

Mais très vite, Chambre 507 bascule dans une autre dimension, vous plongeant dans l'antichambre de la folie en vous enfermant dans le cagibi accompagné de vos pires terreurs.

Tout au long de cette histoire, ce thriller filtre avec le fantastique. Réalité ou non ? Vous allez vous poser mille questions et douter effectivement de tout.

Car le doute est l'un des sujets principaux de ce thriller machiavélique. Doutes sur la culpabilité des protagonistes, doutes sur ce que perçoit le personnage principal, doutes sur la matérialité des faits. Chaque lecteur y verra midi à sa porte.

Les deux auteurs jouent (se jouent) admirablement avec nous (de nous) à travers ce récit, éclairant tout à tour chaque alvéole de la cellule, pour ensuite la replonger brusquement dans les ténèbres.

Voilà l'autre thème principal du roman : la peur du noir (ou nyctophobie). le personnage principal en souffre, et vous risquez d'en éprouver également les symptômes au sortir de cette lecture. Il est rare de ressentir une peur aussi palpable durant des scènes de roman. Oui, Chambre 507 fout les pétoches parfois, tout en suggestion, sans jamais en faire des caisses.

Cette ambiance pesante tout au long du récit, de la cave au grenier, rend ce thriller tout bonnement impossible à lâcher. Et ce n'est clairement pas l'écriture d'excellente facture qui freinera cet engouement.

Et puis il y a cette fin. Elle va faire parler dans les chaumières, cette fin. le genre de final à vouloir se retrouver entre potes pour en discuter longuement. Une chose est certaine, tout le monde ne réagira pas de la même manière à cette conclusion.

Comme quoi, il est encore possible d'enthousiasmer avec une recette pourtant connue. Chambre 507 en est une preuve anxiogène, mais éclatante.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Je lis mon troisième roman édité chez Super 8.
Après Dave, Amy et John qui défient l'espace et le temps en passant derrière des restaurants asiatiques en évitant des zombies piqués par des araignées droguées à la sauce soja -ou l'inverse, il se passe tellement de choses dans ce roman ( Ce livre est plein d'araignées de David Wong), après un consultant mentaliste cannibale qui se fait payer en cadavre de condamnés ( Mange tes morts de Jack Heath), je rencontre Zach, art-thérapeute qui ne s'éclate pas trop dans les sous-sols d'un hôpital psychiatrique et qui tente de sauver un psychopathe aveugle dont il est persuadé de l'innocence. Je ne lâche pas le roman, il est super captivant, le suspense haletant, il monte crescendo et on imagine une myriade de réponses à nos questions...
Et soudain, le chapitre 26 : " attention tu tombes du trottoir!!" (évidemment ce n'est pas la fin mais c'est l'effet ressenti et en général quand je lis un roman, je préfère la gifle au trottoir).
Mais que se passe-t-il?
Mais qu'est-ce que c'est que cette fin?
Au secours !
Pourquoi?
Non, je refuse d'accepter cette fin !! Kidnappons l'auteur et demandons lui de refaire tout à partir du chapitre 26.

C'est très bien écrit, les personnages sont attachants, crédibles et le suspense est superbement bien mené mais non non non je ne peux pas accepter cette fin.
Je ne fais habituellement jamais de critique négative et ce roman a vraiment le mérite de nous tenir en haleine pendant un bon moment de lecture. Mais trop de questions sans réponses et surtout grosse déception... Je vais bouder.

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Quand j'ai commencé à lire ce livre, je me suis dit que les auteurs avaient voulu imiter Stephen King en prenant leur temps pour planter le décor.
Mais n'est pas le King qui veut et l'histoire n'avançant pas, je me suis très vite ennuyée. Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce livre et je n'ai même jamais ressenti d'empathie pour les personnages.
Bref, un total ratage pour moi malgré une 4e de couv très prometteuse.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Comme le basket-ball – une forme d’art en soi, qui à mon avis relève davantage de la danse que du sport –, l’art-thérapie a ses règles. Il existe des tactiques pour percer une défense efficace, et ces méthodes sont les pierres angulaires des séances. Afficher une attitude calme et sans jugement. Demander au patient de dessiner un arbre ou une famille, ou une personne… L’amener à commenter son dessin, à réfléchir à ce qu’il a couché sur le papier et à ce que cela peut représenter. Armé de ces techniques… et de suffisamment d’éléments de contexte… on peut lentement le guider vers la compréhension. Et la compréhension engendre la vision. La vision engendre la révélation. La révélation engendre des avancées décisives.
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L’inspiration était insistante et je l’ai laissée faire, comme toujours, sans réfléchir, remplissant à présent l’espace blanc sous les paupières… oui, encore plus, me chuchotait le picotement… et voilà que le noir jaillissait de ses canaux lacrymaux pour se déverser sur les pommettes, giclant et gargouillant comme du pétrole brut, gris foncé, puis plus sombre, non, noir, encore plus noir, où sont mes pinceaux, où est mon encre de Chine, il faut que ce soit plus noir…
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L'institut psychiatrique Brinkvale n'avait pas été bâti au-dessus de la carrière, mais dedans. Neuf étages de folie furieuse, à hurler, à s'en faire bouillir la cervelle, empilés dans la roche sur soixante mètres de hauteur. L'hôpital était si vaste, si isolé et si merveilleusement oubliable qu'il ne tarda pas à accueillir bien plus que les dingues hurlant à la lune. Brinkvale devint l'Ellis Island des damnés : une oubliette, pas seulement pour les fous dangereux et les dérangés, mais aussi pour tous les incompris et les indésirables. Homosexuels. Non-chrétiens fauteurs de troubles. Idéologues. Opposants au statu quo. Donnez-moi vos rebelles, vos exaspérés, qui en rangs serrés aspirent à penser libres... Et enterrez ces malheureux-là où personne ne les entendra crier...
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Les gens qui ont l’âge de mon père s’imaginent que je suis une bête en technologie parce que je suis capable d’utiliser un ordinateur et un téléphone portable en ayant l’air de savoir ce que je fais. Mais c’est faux. Je suis un homme de l’analogique, moi. J’apprécie la tangibilité de ce que l’on fait sans passer par une souris : l’odeur poudrée des rognures de crayon, l’éclat de la peinture sur une toile. Je préfère un coup de fil à un message sur Facebook, une carte postale qui a mis une semaine à arriver à un mail instantané.
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Les thérapeutes doivent être réactifs, capables de s’adapter et d’improviser. L’interaction entre thérapeute et patient – tout comme les productions artistiques de ce dernier – doit être aussi unique que l’individu traité. Malheureusement, l’aveugle qui m’attendait à la cave était tellement « unique » qu’il occupait une région de la psychologie à lui tout seul.
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