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EAN : 9782918541233
400 pages
L'Homme sans nom (14/04/2016)
4.14/5   90 notes
Résumé :
Sainte-Marie-La-Grise. Son cadre exceptionnel près de la côte d'émeraude en fait une destination de vacances des plus prisées. De magnifiques paysages, un mystérieux folklore breton et des morts qu'on a aidés à trépasser raviront les plus aventureux d'entre vous. Profitez de l'hospitalité chaleureuse des habitants qui sauront vous mettre à l'aise. Afin d'apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :
1. Écoutez toujours les m... >Voir plus
Que lire après J'agonise fort bien, merciVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 90 notes
ATTENTION ! Cette critique peut contenir des propos d'une extrême dureté et s'avérer contrariante pour les 27 babeliotes qui ont unanimement loué ce roman. Cela m'ennuierait beaucoup que, en plus de ma réputation de râleuse (assumée, je le confesse), je suscite une antipathie non intentionnelle, celle-là.
Prêts à voir se briser l'ambiance ? C'est parti !

J'ai tout d'abord été interpellée par les nombreuses coquilles dont était truffé ce roman mais comme on m'avait annoncé une histoire palpitante, j'ai, dans un premier temps, passé outre mon agacement.
Arrivée vers la centième page, une autre évidence m'est apparue : ce livre est affreusement mal écrit. On sent bien que l'auteure a la volonté de se trouver un style mais à la manière d'un débutant en manque d'inspiration. C'est à dire en grappillant chez d'autres, des tournures de phrases, des formules, un ton... . Même quand elle s'essaie à l'humour ça tombe à plat en raison de réparties déjà cent fois rebattues. Et le tout forme un ensemble impersonnel, assez scolaire et peu convaincant. Tel un marionnettiste laborieux qui présenterait un spectacle où les ficelles seraient plus visibles que les marionnettes.

Mais le dire n'est pas suffisant, on pourrait penser que je fais preuve de mauvais esprit ou que des ennuis gastriques ont gâté mon humeur. Je vais donc étayer mon propos.

À commencer par le style :
P. 144
- J'y vais, j'y vais, soupira Isabeau, sur un ton un peu pincé.
- Isabeau laissa filer un soupir de lamentation.
- Ce dernier soupira de soulagement.
(À soupirer de la sorte, j'ai craint qu'il ne finisse en hyperventilation.)
P. 144 encore :
- Isabeau répond avec douceur à Agathe... qui, plus loin, lui demande avec un grand sourire... et finit par conclure avec un sourire charmant.
(C'est niaiseux à souhaits !)
P. 274
- Rien ne justifiait qu'il s'éveillât de le tirer si brutalement de son sommeil de plomb.
(???... Une tournure aussi absconse me replongerait direct dans le sommeil.)
P. 342
- Une fois dehors, les trois hommes arrêtèrent leur marche près d'un petit banc sur un coin de la place principale. Dorian se laissa choir sur les fesses. Il passa la main dans ses cheveux en dérangeant la cire qui plaquait parfaitement ses boucles blondes.
(D'aucuns auraient dit : les trois hommes arrêtèrent leur marche et s'assirent sur un banc près de la place principale. Mais pas Oren Miller... Oren Miller veut nous démontrer qu'elle a du style et pour ce faire, elle paraphrase : et vas-y qu'il se laisse choir... sur les fesses - précision d'une haute importance... qu'il passe sa main dans les cheveux... et la cire... et les boucles blondes... et bla bla bla. Aucun intérêt ! Ce n'est pas du style, c'est du remplissage.)

Passons aux fautes et autres non-sens :
P. 242 - rendez-vous au pré des Étourneaux, chemin De La Croix, derrière le grand chaîne brûlé.
P. 254 - Laissant traîner sur l'horizon un regard vide que la gnôle faisait fit artificiellement briller, il se parla à lui-même.
P. 256 - le médecin est avec lui, en ce moment. Il a eu un choc à la tête, ils ont peur qu'il ait fait fasse une commotion cérébrale. (moi aussi)
P. 275 - Quelques secondes plus tard, des bruits de pas de quelqu'un qui aurait couru court dans toute la pièce se firent entendre.
P. 291 - Enfin, tout le monde sait que c'est un poison ! se lamenta le jeune home.
P. 375 - Je lui ai demandé de se montrer prudent [...] il m'a promis de faire occasion.

Et ces énumérations ne sont pas exhaustives.

Exaspérée par un tel amateurisme, je suis allée sur le Net afin d'en savoir un peu plus sur Oren Miller et son éditeur.
Sur Oren Miller, pratiquement aucune info sinon qu'elle utilise un pseudo, qu'elle était juriste et publie des romans depuis 2009. Par contre la dame n'est pas avare de photos de sa personne où il apparaît d'ailleurs nettement qu'elle cultive avec ferveur sa ressemblance avec Dita von Teese. Et, petit détail significatif, le dessin représentant une ravissante jeune femme brune en couverture de son livre s'apparente étrangement au visage d'Oren Miller. Si, ça, ce n'est pas de l'amour de soi ! Dommage qu'elle n'ait pas eu assez d'envergure pour le combiner avec l'amour d'écrire.
Quant à l'éditeur, une maison d'édition indépendante, dont les premières publications datent d'Avril 2011 et qui s'appelle : Les Éditions de l'Homme Sans Nom, je ne saurais trop lui conseiller de ne pas le dire... son nom.
Quand on se commet à publier des amateurs, vraisemblablement sans même relire, il vaut mieux rester dans l'anonymat.

Tout cela est fort dommage car sous la plume d'un écrivain digne de ce nom, l'histoire aurait été intéressante et les caractères des personnages étaient plutôt bien trouvés.
Ma note de 1.5/5 se justifie par le dernier quart du roman où je reconnais avoir recouvré une étincelle d'intérêt.

Au fait ! Vous ai-je dit que cette petite merveille littéraire coûtait la modique somme de 19.90 € ?
No comment.
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« - Les morts parlent toujours plus que les vivants, ne l'oubliez jamais.
Question de solitude, sûrement. »

Sainte-Marie-La-Grise, une destination très prisée...
Son cadre magnifique proche de la côte d'émeraude et ses paysages d'exception, son folklore breton (empli de créatures étranges, issues du « petit peuple », de ses mythes et légendes), ses âmes chaleureuses et accueillantes et...
...ses morts, qu'on a « aidés » au trépas, et qui doucement, s'accumulent.

«
Afin d'apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :
1. Écoutez toujours les murmures de ceux que vous ne voyez pas.
2. Gardez-vous des créatures sinistres qui frappent avant d'entrer.
3. Soyez sage.
Très sage.
»


« Tout est faux, tout est possible, tout est douteux.
[Le Horla, 1887 - Guy de Maupassant] »


« J'agonise fort bien, merci » est un titre qui déjà, me botte d'entrée (!), mais il s'agit surtout du premier opus d'une trilogie - mettant en scène un notaire particulier dont les talents multiples ne s'arrêtent pas à ceux dévolus à son « métier » ; Évariste Fauconnier - sorte de fils caché entre Sherlock Holmes et le Mentaliste - , et écrite par Lucie Castel (alias Oren Miller, en l'occurrence). Une auteure que je découvre par ailleurs aussi prolifique sous son pseudo que sous son vrai nom - mais dans des genres différents.

Les ouvrages suivants ce premier épisode sont respectivement titrés (et vous avouerez quand même que ça donne drôlement envie !!) :
« À présent, vous pouvez enterrer la mariée » et « Et Dieu se leva du pied gauche » - que j'avais, pour la petite anecdote, entamé de quelques pages avant d'apprendre qu'il s'agissait en fait du dernier volet d'une saga consacrée aux enquêtes du fameux « notaire »...
(Merci à mon cher ami Antyryia de m'avoir remise sur la bonne voie !)
Le début de ce livre m'avait tellement plu, tant au niveau de l'écriture que du vocabulaire emprunté par l'écrivaine, l'époque choisie (milieu du XXe), l'atmosphère nonchalante et si prégnante à la fois, et les notes d'un humour noir tombant à pic systématiquement, faisant parfaitement teinter leurs échos en moi, n'ont fait qu'ajouter à l'engouement naissant que je ressentais : impossible donc, de ne pas me plonger illico dans la toute première histoire !

C'est chose faite, et...
...non, rien de rien !
...je ne regrette rien !
:))


« Au bout du compte, tout n'était toujours que poussière.
Et toiles d'araignées. »


C'est un vrai beau coup de coeur, IMMENSE en ce qui me concerne - peut-être même juste un tiers de coup de coeur, vu comme c'est parti !! > Il y a fort à parier que je tombe totalement sous le charme de l'intégrale des Enquêtes de Maître Fauconnier.
Je sais qu'il ne faut jamais parler trop vite, mais c'est presque une conviction intime : je suis certaine de ne pas être déçue par la suite ! (Ou plus raisonnablement du moins, disons que je l'espère)


« Vous vous habituerez à mon antipathie naturelle et à mon manque assumé de toute forme de diplomatie. »
Si le titre du récit m'enchante à lui seul, que le héros prononce ce genre de phrase - et qu'il la mette effectivement en « pratique » pour ainsi dire tout du long - me ravi, au fond de moi, bien plus que je ne saurais l'exprimer !
J'adore le cynisme et l'autodérision (ceci explique sans doute cela...).

« Je n'éprouve aucune gêne, ni aucune honte, à affirmer que, lorsque nous sommes dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne, il est extrêmement difficile de nouer des relations d'égal à égal. Nos talents nous isolent, et c'est un bien lourd fardeau que de porter sa propre finesse d'esprit. »

Notre bonhomme, certes altier, n'est pas réellement désagréable, bien au contraire, il est juste... présomptueux, légèrement condescendant, voire carrément odieux parfois (mais en apparence seulement, et puis soyons honnêtes : il le fait tellement bien !) et franchement, le duo qu'il forme avec son commis pour cette occasion, Isabeau - un jeune homme bien moins ingénu qu'il n'y paraît - , est simplement réellement excellent à mes yeux. Leurs réparties, tout comme leur relation, évoluent au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire de plus en plus bizarre ; où des morts inexpliquées viennent s'ajouter à de funestes accidents ; où les secrets et les non-dits côtoient les plus anciennes des légendes bretonnes, et où les habitants ne sont peut-être pas tous si chaleureux finalement...
Ce qui est certain, c'est qu'il se trame à Sainte-Marie-La-Grise suffisamment de mystères pour intéresser nos deux compères.

« Tout fini toujours par se savoir. Les secrets, à plus forte raison. »

Une intrigue digne d'intérêt et rondement menée ; des personnages réussis, pertinents, auquels on s'attache irrésistiblement ; la dynamique vivante des dialogues ; une ambiance dans les tons noir et blanc, comme dans ce temps-là, et intemporelle malgré tout ; ajoutez-y quelques pincées de croyances séculaires, le tout sublimé par une écriture addictive où les bons mots se mêlent à un humour plaisant... Et vous obtenez un roman purement génial !

« - D'accord, alors je vais faire un petit point d'étape, déclara Évariste avec un grand calme. Les fées, les sorcières, les revenants, ça n'existe pas. »

Que demander de plus ?
Si ce n'est, évidemment, de ne pas trop tarder pour découvrir ce que me réserve Oren Miller dans la suite...

À présent,
vous pouvez enterrer la mariée ! (Justement ^^)

Et éventuellement,
vous jeter à coeur perdu dans cet opus-ci, que je conseille vivement - n'attendez pas d'agoniser... même fort bien !

;-)

« Le mensonge, c'est comme tout : il n'y a que la première fois qui est douloureuse. Après, on y prend goût. »
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FA-BU-LEUX !

J'adore découvrir de très bons auteurs français, et là, c'est le pompon !

Outre le cadre superbe de la Bretagne aux alentours de Saint-Malo (que j'ai découvert l'an dernier, c'est trop beau !), bien décrit, les personnages sont magnifiques, du plus petit au plus grand, des principaux aux derniers en passant par les secondaires.

L'humour est omniprésent et malgré la lourdeur de l'ambiance et de l'enquête, on rit beaucoup, un tour de force ! La relation entre Isabeau et Evariste est géniale, il n'y a pas d'autre mot. Les personnages sont profonds, ambigus, on se pose beaucoup de questions, et pour ma part je suis un peu tombée des nues au dénouement, ce qui ne m'arrive plus que rarement dans les policiers.

Il faut dire que j'étais sous le charme de la plume d'Oren Miller, plongée dans ses eaux troubles, fascinée par son peuple invisible, du coup j'ai rien vu venir. C'est bien écrit, bien mené, ça ferait un film absolument génial à condition de retranscrire l'ambiance, je ne sais pas comment. Cela m'a fait grandement penser au film "Crimson Peak" que j'aime beaucoup.

Bref, si vous ne connaissez pas, précipitez-vous, c'est une pépite ! Le coup de cœur du mois !

Edit de début décembre 2017. Réponse à l'avis de Iboo qui a acheté ce livre "à cause" de moi...

Pour ma tranquillité d'esprit, je me dois d'ajouter quelque chose. J'ai 52 ans. J'ai traversé une période de dépression grave. Et je sais pour l'avoir vécu qu'on a tous nos failles narcissiques plus ou moins importantes. Tu attaques cet auteur sur ce qu'elle est, avec des arguments très légers.
C'est une chose que je ne fais JAMAIS dans mes avis sur leurs livres.
Nul ne sait ce qu'a vécu cette dame, pour railler ainsi sa façon (si c'est bien cela, ce ne sont que suppositions) de compenser cela. Je n'apprécie guère toute cette partie-là de ton avis, car il est très facile de descendre les gens sur leurs défauts plus ou moins apparents.
On nous demande ici des avis sur des livres, pas de se défouler sur ce qu'on ressent sur tel ou telle personne. Ce qui en dit plus long, somme toute, sur la personne qui le dit, que sur la personne sur qui c'est dit. Etant donné ta franchise exacerbée dans ton avis, j'espère que tu me pardonneras la mienne ici. ;)

Quoi que tu en penses, il y a bel et bien dans ce livre un véritable amour des mots de la part de l'auteure, qui a un vocabulaire très riche et travaillé par rapport à d'énormes daubasses commerciales qui se traînent plus de 4 de moyenne sur Babelio. Et ce qui fait que mon esprit a corrigé tout seul les coquilles, c'est que j'étais prise par l'histoire, qui a un fond excellent, et les personnages qui sont formidables. Et cela je n'en démordrai pas.
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J'agonise fort bien, merci est un roman que j'ai lu sans rien connaître de l'histoire, tout simplement intriguée par le titre et par sa couverture hypnotisante. Ce roman est plein de surprises et est d'une grande qualité. Je vous conseille donc de faire comme moi et de vous plonger dans ce roman sans réfléchir, vous ne serez pas déçu, je pense. Ce roman saura d'autant plus vous plaire si vous êtes passionné ou simplement intrigué par le folklore breton.

Le roman se situe dans les années 50 en pleine Bretagne, à Sainte-Marie-La-Grise, pas très loin de Dinard petite commune où tout le monde se connaît. le décor étant posé, on comprend tout de suite que l'ambiance va être très prenante et immersive. Et c'est bien sûr le cas, Sainte-Marie-La-Grise et son folklore seront au centre de ce roman. Ce petit village cachera bien des secrets inavouables qu'il voudra percer pour comprendre la mort de Catherine, grande notable de la ville connue pour son caractère fort mais également pour ses nombreuses offres caritatives.

Le roman se concentre principalement sur un duo de deux enquêteurs plutôt originaux : celui d'Evariste Fauconnier, notaire et ami de Catherine qui arrive à Sainte-Marie-La-Grise pour aider les deux enfants de la vieille femme à gérer la succession et Isabeau le Du, son commis pour l'occasion. Ces deux hommes vont très rapidement se rendre compte que de nombreux éléments clochent autour de la mort de Catherine et ils vont petit à petit enquêter. Mais c'est sans compter les nombreux événements plutôt affreux qui vont s'additionner à cette mort et leur faire comprendre que Sainte-Marie-La-Grise, malgré son cadre de vacance idyllique, cache des choses plutôt affreuses…

Evariste Fauconnier est un homme très particulier, hautain au premier abord, qui ne parle pas pour ne rien dire et qui, on le sent dès le début, cache lui aussi bien des secrets. Loin d'être idiot, Isabeau est un jeune homme orphelin un peu naïf mais qui en veut dans la vie et cherche à améliorer sa condition. Ces deux personnages sont hauts en couleur et nous offrent des personnalités détonantes. le duo fonctionne parfaitement bien et nous offre de petites pépites de dialogues remplis d'humour. Les villageois que nous découvrirons au fur et à mesure du roman ne sont pas en reste et on n'oubliera pas Camélia, l'herboriste très portée sur les légendes, George, le majordome toujours là quand il faut, Agathe, la fille de Catherine qui ne laissera pas notre Isabeau de marbre, etc….

L'enquête policière est très prenante et surprenante par son dénouement. Rien à reprocher, j'ai été totalement captivée par l'intrigue et ses rebondissements. le final du roman reste dans la même veine et ne m'a nullement déçue (j'avais tout soupçonné sauf cela !). Oren Miller, en plus de nous proposer un roman parfaitement bien construit et très prenant, n'est pas en reste niveau écriture avec une plume très travaillée et immersive. de plus, j'ai particulièrement été touchée par les questionnements et les remises en question des personnages qui sont fait de façon très intelligentes et nous fait nous poser des questions sur nous-mêmes également.

Je commence donc l'année avec un superbe roman qui m'a permis de découvrir une superbe auteure française (malgré le nom de plume très anglophone) que je relirais dès que j'en aurais l'occasion.
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Une auteure que je découvre grâce à la critique élogieuse de Tatoo sur Babelio. Bon, ne pas s'arrêter à la couverture, car elle ne donne pas envie. M'enfin, vu la critique, j'ai craqué.

Et bien m'en a pris. Une belle surprise. Une enquête menée de main de maître par Evariste et son commis Isabeau, dans une petite ville de Bretagne dans les années cinquante, encore plongé dans le passé où les superstitions sont encore bien ancrées.

On s'attache vite aux personnages et à l'enquête. On suit les pas d'Evariste et d'Isabeau. Je me suis laissé porter et n'ai pas deviné qui était le coupable ? Heu… les coupables ????

Enfin bref, un petit air d'Hercule Poirot en plus moderne et plus jeune et de Sherlock Holmes sans le problème de drogue. Je vous laisse choisir.

Surtout ne passez pas à côté de cette auteure, qui est française ! Seul petit bémol : j'ai relevé des coquilles éparpillées tout au long de la lecture, mais cela n'enlève rien au plaisir de cette enquête.

J'ai passé commande chez mon libraire du second, « A présent, vous pouvez enterrer la mariée » où j'aurai grand plaisir à retrouver Evariste FAUCONNIER et Isabeau LE DU (pas mal trouvé, non ?).
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Ce que disent les fées avant de tuer

Un danseur s’en va danser
Convié au bal des fées
Dans la lande, il danse, il danse
Suivant les pas des belles, il danse.


Ça tourne, ça tourne !


Deux danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Ils sourient, se tiennent les mains
Et comptent leurs pas jusqu’au matin.


Ça tourne, ça tourne !


Trois danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Leurs cheveux de fils dorés
Ondulent en vagues et sentent l’été.


Ça tourne, ça tourne !


Quatre danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
La danse se termine
Sur un dernier baiser.


Cinq danseurs s’en vont danser
Conviés au bal des fées
Gare aux danseurs qui se rebellent !
Les fées sont bien cruelles.


Six danseurs s’en vont danser
Mais agonisent au bal des fées.
On peut entendre chuchoter :

« Tournez ! Tournez ! Jusqu’au sang, c’est mérité. »
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- Le monde a changé, messieurs, les gens croient plus dans le progrès qu’en n’importe quoi d’autre. Le progrès, c’est la nouvelle religion. Ils ont oublié qu’on a vécu bien plus longtemps sans qu’avec. Et que la nature régnera toujours sur les Hommes. S’ils cessent de l’écouter et de la respecter, alors tout ira mal. Et tout va déjà mal.

- Lancez-vous dans la politique, conseilla Évariste avec une pointe de sarcasme.

- Ça a déjà commencé, continua Henriette sans écouter le notaire et comme possédée par son raisonnement. Si personne écoute ce qu’il a à dire, on ira de malheur en malheur.

- Qui ça, il ? interrogea Isabeau.

- Le peuple invisible.

- Oui, s’il était visible, on l’écouterait plus facilement, cru bon de faire remarquer Évariste. Mais qu’entendez-vous par « peuple invisible » ?

- Les fées, révéla la domestique avec solennité.

(Le notaire et son commis marquèrent un temps d’arrêt.)
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- Qui est-ce ? interrogea Isabeau en constatant que les interlocuteurs de la dame en question s’adressaient à elle avec beaucoup de déférence.

- Un des plus grands génies littéraires du moment : madame Agatha Mallowan.
(...) Je suis fasciné par le hasard, reprit Évariste sur un ton de rêverie enfantine. Parfois, il est si énorme qu’on le croirait créé par une main extérieure. Savez-vous, mon cher, en quoi excelle cet éminent écrivain ?

- J’avoue que non.

- Dans les histoires de meurtres, qu’un fameux détective belge résout avec ses petites cellules grises. Quelle coïncidence, n’est-ce pas ? Que l’un des plus grands maîtres du genre soit présent à une soirée où, j’en suis presque sûr, se trouve un assassin.

- J’imagine.
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(...)
- Eh bien, on peut dire que votre charme laisse cet homme de marbre, nota le commis en regardant les Le Mogne s’éloigner.

- Et c’est extrêmement inhabituel et vexant. Si je veux à nouveau interroger Maurice, il faudra distraire le frère d’une façon ou d’une autre.

- Pourquoi est-ce que je sens comme un désagréable frisson courir tout le long de ma colonne vertébrale ?

- Tranquillisez-vous, c’est tout à fait normal. La plupart des appâts ressentent cette émotion, à un moment ou à un autre.
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- Monsieur ? Monsieur Dorian Lozac’hmer, annonça-t-il avec autant de protocole que s’il s’était retrouvé à la cour du Roi-Soleil.

Le notaire et son commis se penchèrent de concert sur la gauche pour distinguer l’invité qui apparaissait derrière la haute silhouette du majordome. Le visage d’Évariste s’éclaira.

- Dorian ! Je vous en prie, approchez. Merci, Georges. C’est bien Georges ?

- Adam, Monsieur.

- Je n’étais pas loin. Merci, Georges.

Ce dernier se retira avec une dignité impériale.
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Vidéo de Oren Miller
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