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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782757801406
654 pages
Points (15/05/2008)
3.84/5   131 notes
Résumé :
Jours de juin est construit sous la forme d'un triptyque où se succèdent trois étés dans la vie des McLeod. A la mort de sa femme, Paul entreprend un voyage en Grèce. Là-bas, il s'éprend d'une jeune artiste peintre. Son fils aîné, Fenno, a fui l'Ecosse pour New York où il tient une librairie. Fenno noue une amitié particulière avec son voisin, Mal, critique musical, flamboyant gay atteint du sida. La perte douloureuse qui s'ensuivra transformera sa vie. Jours de jui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 131 notes
Ce livre trainait dans ma PAL depuis une éternité, je me devais de le découvrir enfin. On me l'avait offert il y a plusieurs mois et j'appréhendais un peu cette lecture, je ne savais pas si j'allais aimer ou non. Mais finalement, ce fut une très bonne surprise ! Dès le début, j'ai accroché au récit, ce dernier étant bien écrit tout en étant facile à lire. J'ai trouvé la plume très agréable !

(Note à part mais petite dédicace à la couverture que je trouve très belle ! Je ne me lasserai jamais des éditions Gallmeister, ne serais ce que pour leurs couvertures sublimes !)

J'avais pris ce roman comme lecture durant mes cinq jours de vacances passés à Fuerteventura (oui j'écris bel et bien cette critique plus d'un mois plus tard...), et ça s'avéra être le choix parfait ! Je ne m'y attendais pas mais j'ai pris grand plaisir à cette lecture, remerciant les éditions Gallmeister de me faire sortir de temps en temps de ma zone de confort !

Je me suis vraiment prise d'affection et d'attachement pour les personnages, en particulier Fenno, que le lecteur suit pendant une grande partie du roman. J'ai du mal à argumenter (...*soupir de frustration*) mais il m'a grandement touchée.
Pendant ces plus de 500 pages, j'ai été plongée dans l'ambiance du bouquin et je ne me suis pas du tout ennuyée au final, malgré le fait que certain.es diront probablement qu'il n'y a pas beaucoup d'action. Me concernant, ce ne fut pas un souci. L'autrice réussit à m'immerger (je ne sais même pas si cela se dit vraiment...) dans l'univers de son roman sans aucun problème et j'ai sincèrement aimé cette lecture.

J'ai terminé ce livre avec une pointe de regret. Je ne voulais pas le finir ni quitter les personnages, et ça, c'est une preuve indiscutable que ce roman m'a plu. Ça ne m'arrive pas tout le temps, loin de là ! Je ne l'aurais jamais acheté de moi-même, mais finalement me voilà très heureuse de cette découverte !! :)
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J'avais envie de lire un livre de vacances, un bon gros pavé estival, et cela commençait bien sous le soleil des îles grecques. J'ai souvent vu passer le nom de Julia Glass sur des livres avec de jolies couvertures.
Jours de juin est un roman dans lequel il faut s'installer, et une fois que vous êtes dedans, vous pouvez lire des centaines de pages. Vous êtes bien, à l'aise avec les membres de la famille McLeod, alors qu'ils sont confrontés à des situations difficiles.
Le livre est construit en triptyque, autour des personnages de cette famille écossaise, le père en Grèce, qui a entrepris un voyage pour faire le point après le décès de sa femme, se remémore les grandes étapes de sa vie et rencontre une jeune américaine, les trois fils dans la partie centrale relatée, après le décès du père, par Fenno, l'aîné exilé aux Etats-Unis, que nous retrouvons quelques années plus tard à la fin du roman.
Jours de juin aborde tout au long du récit, la thématique de la mort et du deuil, celle de la mère et conjointe, puis du père, de l'ami victime du Sida du fils aîné et du mari "suicidé" de la jeune américaine croisée au début du roman. C'est le tour de force de ce livre, vous offrir des variations et déclinaisons sur la maladie et la mort, sans que vous soyez mal à aucun moment, emporté par l'empathie, l'humanité et le sens de la vie du propos.
Julia Glass, en vous immergeant au sein d'une famille, raconte aussi la transmission entre les générations, le désir d'enfants, les relations entre frères et entre jumeaux, la communauté homosexuelle de New-York au temps du Sida.
Le livre est bien bâti, autour de trois périodes, avec des allers-et-retours entre passé et présent pour chacune d'entre elles, ce qui donne du relief à un récit qui manque un peu d'aspérités, et vous embarque sur un fleuve au long cours.
Il m'aura fallu plusieurs jours pour laisser décanter, apprécier le pouvoir évocateur de ce roman, bien charpenté mais un peu lisse, et comprendre pour quelles raisons, en phase avec son époque, il a reçu le National Book Award en 2002.



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J'ai lu ce livre après avoir entendue une collègue l'encenser. Je ne serai pas aussi élogieuse mais j'ai passé un bon moment.

Voilà trois étapes, en juin, dans la vie d'une famille écossaise les McLeod. La première étape c'est pour Paul, sexagénaire, la perte de son épouse. Il décide de partir pour la première fois en voyage organisé en Grèce. S'entrelacent alors les moments forts de ce voyage et les réminiscences de la vie de Paul, la rencontre de sa femme, les enfants, trois garçons, son travail de directeur au sein du journal fondé par son grand-père…
La seconde est vue par l'aîné de enfants, un jeune homme brillant qui est allé faire ses études aux USA et a finit par ouvrir une librairie à New York. Homosexuel il est environné d'amis malades ou succombant au sida. Sa famille a beaucoup de mal à se faire une idée juste de sa vie. A la mort du père parti vivre une partie de l'année dans une île grecque, les trois frères et les épouses des deux autres se retrouvent dans la maison de leur enfance.
La troisième partie beaucoup plus courte et à mon sens la moins intéressante met en relation divers personnages rencontrés au fil de cette histoire.

L'analyse des relations au sein d'une famille est vraiment le point fort.
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Je dévore les livres de Julia Glass. Ce sont toujours des bons romans d'été qui mettent en scène très souvent une famille.
Ici on retrouve un père et ses trois fils qui font fassent au décès de leur femme ou mère. Des années après, l'aîné qui a quitté l'Ecosse pour les Etats_unis, raconte sa relation avec son père et les années sida qui ont emporté pas mal de ses amis.
Tendre, drôle, touchant : tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment.
Je vous conseille cette auteure si vous ne la connaissez pas :)
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Avant de commencer ce livre, j'avais lu de très bonnes critiques dessus. J'étais donc très heureuse de le trouver à la bibliothèque.
J'ai aimé ce roman mais sans plus :
- Déjà parce que la mort est omniprésente dans ce livre ce qui donne une atmosphère un peu pesante et triste.
- Je rejoins les avis précédents qui disaient que la première partie n'est pas très utile au roman, c'est également mon avis.
- et dernièrement, j'ai eu beaucoup de mal a m'attacher aux personnages sauf peut-être à Fenno.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le temps joue comme un accordéon, il se resserre et se déploie de mille manières mélodieuses. Les mois passent comme l'éclair, dans une suite accélérée d'accords, ouverts-fermés, unis-séparés ; puis vient une seule semaine mélancolique, qui est peut-être le pivot de l'année, une longue note soutenue. Le jour de mon retour est resté gravé dans ma mémoire comme une fugue, avec un ton parfaitement clair, mais des mois qui suivirent, l'automne et l'hiver qui précédèrent la mort de ma mère, ne me restent que quelques bribes d'une musique légère.
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Je m’aperçus que la librairie était un paradis pour les désœuvrés ou les hésitants, un endroit idéal pour passer l'heure du déjeuner à rêver, un lieu de rencontre pour les amants coupables, une oasis pour les époux malheureux qui voulaient retarder le moment des querelles vespérales. Nous avions aussi une poignée d'âmes solitaires, ni toquées ni désagréables, qu'attirait moins l'atmosphère du magasin que le fait que je sois toujours disponible.
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Je me prépare, gaiement cette fois, à évoquer d'autres souvenirs, à boire encore du vin - trop, beaucoup trop - et à penser au moment où j'ouvrirai la porte de l'endroit où je vis vraiment, de l'endroit que j'ai choisi, où j'entrerai dans cette ridicule pièce outrageusement rouge, déposerai mes bagages, retrouverai mon oiseau et mon chien, et débrancherai mon téléphone. Non par refus d'entendre la voix de mes amis, mais parce que j'aurai besoin de dormir des heures et des heures avant de m'éveiller pour regarder la vie qui m'attend, pour apprendre à vivre tout simplement.
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"Il y a dix ans elle serait tombée amoureuse de ce garçon, et quoi que c'eût été une erreur grossière, dont elle serait sortie le coeur meurtri sinon brisé, ses raisons de l'aimer n'en auraient pas moins été justes. Comme elle, c'est un anxieux. Comme elle, il perçoit l'atmosphère qui l'entoure avec trop d'acuité : il est sensible aux plus imperceptibles changements dans la direction du vent, la teneur en ozone, la pression barométrique. Parfois c'est presque insupportable".
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Le temps joue comme un accordéon, il se resserre et se déploie de mille manières mélodieuses. Les mois peuvent passer comme l’éclair, dans une suite accélérée d’accords, ouverts-fermés, unis-séparés ; puis vient une seule semaine mélancolique, qui est peut-être le pivot de l’année, une longue note soutenue.
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Video de Julia Glass (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Si vous aimez lire, si vous êtes gourmet, si vous êtes gourmand... le livre que Gérard Collard vous présente aujourd'hui dans sa chronique, est pour vous!!! le libraire de Saint-Maur-des Fossé a choisi de vous parler du livre de Julia Glass "Refaire le monde" aux éditions J'ai Lu. Un roman qui se dévore... Regardez... La présentation du livre "Refaire le monde" par l'éditeur : Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à son métier, tandis que son mari plonge dans la mélancolie. Lorsque le truculent gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par un gâteau à la noix de coco, lui propose de devenir chef cuisinière de sa résidence, elle accepte, par ambition autant que par désespoir, et part vers l'Ouest, bouleversant ainsi la vie de toute la famille... Vous pouvez commander "Refaire le monde" sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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