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EAN : 9782709663403
250 pages
J.-C. Lattès (04/09/2019)
3.36/5   11 notes
Résumé :
«  Mon père s'appelait Jacques Dominati. Il été conseiller de Paris, député et maire, sénateur, secrétaire d'état sous Giscard d'Estaing. Voilà pour la version officielle. Mais il n'est pas question de l'homme politique dans ce livre.J'ai perdu mon père. Certains événements de sa vie, j'en connaissais les grandes lignes d'après les récits innombrables, rapides et drôles qu’il en faisait parce qu’il était un conteur de talent, mais il me manquait les détails qui donn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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A la mort de son père , sa fille l'écrivain Isabelle Miller ressent le besoin d'enfin écrire un livre sur celui - ci , livre évoqué à plusieurs reprises de son vivant mais jamais commencé .
Quand elle se trouve devant les objets de toute une vie , les cahiers où son père raconte quelques épisodes de sa vie , sa fille décide de lui rendre un hommage posthume et d'écrire ce que lui n'a jamais réussi à faire , se mettre en retrait comme pour tout travail littéraire.
L'écriture de l'auteur est très belle , émouvante mais sans jamais tomber dans le pathos .
Elle évoque sobrement le nécessaire travail de deuil , elle même est étonnée par le chagrin ressenti alors que son père est âgé , malade , un jour pourtant le chagrin va s'atténuer mais pas les souvenirs .
La photo de couverture est sublime , on voit l'admiration de la petite fille envers son père , père des années 60 , peu présent comme les pères de l'époque .
Bien entendu il y a eu une résonance en moi , mon père étant né la même année que celui de l'auteur , ça n'explique pas tout , ce n'est pas uniquement pour ça que j'ai apprécié ce livre , c'est pour les émotions ressenties tout au long de la lecture , pour l'évocation de ce lien si particulier entre un père et sa fille .
A la fin du livre , l'auteur explique l'origine de son nom de famille et j'ai beaucoup aimé cette précision qui m'a éclairé .
Une très belle lecture .
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La mustang rouge de mon père est un récit posthume sur la vie de Jacques Dominati par sa fille, Isabelle Miller
Septembre 2016, alors très malade, son père, Jacques Dominati, est en train de mourir. Sa fille Isabelle va vite prendre un avion pour la Corse afin d'être à ses côtés pour partager ses derniers instants.
A la suite de son décès, elle va découvrir tous les dossiers et toutes les notes sur les étapes de sa vie comme un journal Intime, ce journal qui aurait pu faire l'objet d'une autobiographie. Mais il n'en a jamais été décidé ainsi.
Isabelle Miller va donc (re)découvrir les étapes clés de la vie de son père. de sa jeunesse à Lévi, petit village de Corse où il vivait avec sa mère et sa grand-mère, de ses passages au sanatorium de Saint-Hilaire-de-Touvet dans l'Isère pour soigner une tuberculose. Etablissement où il gagnera sa première élection au sein de l'Assemblée Générale des Etudiants en Sanatorium (AGES). Ses manuscrits évoquent aussi ses années de résistance pendant la seconde guerre mondiale, sa rencontre avec André Malraux et sa nomination en qualité de Secrétaire d'Etat sous la Présidence du Président Giscard d'Estaing.
Ce livre, au delà d'une autobiographie, est l'histoire, celle d'Isabelle Miller, entre une fille et son père et leur relation. Cette relation qui n'as pas toujours été facile intellectuellement. Lui, homme politique de droite. Elle a voté Mitterrand en 1981. Ce roman est malgré tout une preuve d'amour pour son père et sa famille.
Personnellement, j'ai été dans un premier temps déçu car je m'attendais à un récit beaucoup plus centré sur son parcours politique et d'homme publique. Mais dans un second temps, J'ai découvert un récit qui est très bien écrit et qui sort de l'autobiographie habituelle.
Un livre très intéressant que je conseille à ceux qui sont attirés par les sagas familiaux. Et vous découvrirez l'histoire de cette mustang rouge.
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𝐴 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟, 𝑠𝑖 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑣𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛?

Je découvre ici, une plume à laquelle je suis assez peu habituée. L'autrice Isabel Miller, nous parle à travers ce roman de son défunt père et de ce qu'il a accompli dans sa vie, ou du moins, certaines parties de sa vie. Elle nous parle de la mort, du deuil et du fait que peu importe ce que nous pouvons nous dire sur quelqu'un qui est proche de la mort, rien ne nous préparera jamais à voir disparaître un être cher.

Je ne suis pas coutumière de ce genre de plume et de ce genre de livre. Je n'en lis que très rarement. J'ai découvert dans cette plume, un amour entre un père et une fille mais aussi une adoration de la fille envers le père. C'est un récit touchant, émouvant.

J'ai découvert ce roman grâce à la masse critique de Babelio. J'ai été touchée par ce roman, mais je n'ai pas été happée pour autant.
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Malgré une écriture fluide et un sujet captivant, je n'ai pas du tout aimé ce livre ....je me suis perdu dans ses descriptions interminables.
Je me suis ennuyé pendant les 2/3 du livre et l'ai terminé en lecture diagonale.
Je m'attendais à autre chose
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Beaucoup d'émotion à la lecture de ce roman qui me renvoie curieusement à ma propre histoire : mon père était militant de gauche convaincu et il avait une DS rouge !

Belle écriture, sens du rythme, gravité et légèreté du sujet, le tout est remarquablement mêlé !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Un éditeur m’avait déjà demandé d'écrire un livre sur mon père . Mais de tous les livres que je n’allais pas écrire dans ma vie ratée , c'était le livre absolument impossible.Si je n’en n’étais déjà réduite à n’avoir rien d’autre à écrire qu’un livre sur mon père , c’était bien la preuve que je n’étais pas un écrivain.
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Et c' est bien que cela soit tombée sur moi, parce qu' il savait que j' aurais adoré aussi cet autre homme en lui, celui qui aurait écrit, ce Jacques Marcel Versoud avec qui j'aurais aimé discuter littérature comme Philippe et Laurent avaient tant de plaisir à discuter politique avec leur père. Il savait aussi qu'après sa mort, j' allais non pas écrire à sa place Un certain D. Ou La Promesse au tombeau, mais continuer de fouiller les possibilités de livres qui n' ont pas été écrits dans des existences qui ne sont pas menées.
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Pour lui c 'était vivre ou écrire, dilemme connu, pour moi, pas de vie qui ne soit captée par l'écriture, posture éculée.
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Est-ce-que j'aurais préféré qu'il assume sa préférence pour les chansons désuètes étiez collection de lampes à pétrole ou bien est-ce-que ce compromis me convenait, entre un homme de droite font les convictions politiques commençaient déjà à me defriser mais dont l'intérêt pour l'art africain et la pop américaine me flattait?
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Ce n'était qu'un fragment de lui, incomplet et trompeur, si on avait vraiment prétendu le saisie dans sa totalité. Entreprise vaine : par quelque image qu'on voulût saisir, par quelque document, témoignage, anecdote, il était impossible de recomposer son existence.
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