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EAN : 9782253009184
286 pages
Le Livre de Poche (01/01/1975)
  Existe en édition audio
3.67/5   1475 notes
Résumé :
On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune. Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu ! La situation devient alors angoissante : disparition, crime... Le mystère s'é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 1475 notes
Je me souviens encore comme si c'était hier des conditions dans lesquelles j'ai lu le parfum de la dame en noir pour la première fois.
Je venais de finir le mystère de la chambre jaune, et je ne pouvais pas attendre, je voulais lire la suite. Alors j'ai pris de l'argent dans ma tirelire et je me suis mise en route pour la librairie Meyer, qui à cette époque existait encore dans la petite ville où habitent mes parents. Ensuite, la libraire est partie le chercher dans sa réserve, et heureusement elle l'avait en stock et j'ai pu revenir à la maison munie du précieux ouvrage tout en m'arrêtant en route pour lire les premières pages.
Je l'ai relu depuis car je l'avais conseillé à ma fille (qui a beaucoup aimé également), et je suis retombée sous le charme délicieusement suranné de cet excellent roman policier.
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Mon erreur aura été de commencer par ce titre, alors que ce roman est la suite du "Mystère de la chambre jaune". Malgré les références nombreuses à ce livre, il est très facile de suivre l'intrigue du "Parfum de la dame en noir". Un livre alerte dont l'énigme ne peut être résolue que par un Rouletabille très perspicace, même si le lecteur se donne beaucoup de mal pour découvrir l'escroc manipulateur qui oeuvre dans ce texte. Beaucoup de suspens. Un parfum très rétro pour ce policier très vivant et parfois amusant. Une bonne récréation que cette lecture.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Joseph Rouletabille est orphelin. le voyage en Amérique effectué au cours du livre précédent lui a permis de retrouver sa mère, la dame en noir, ainsi que son père. Pour ce dernier, ce n'est pas une bonne nouvelle. Robert Darsac est agressé et nul doute qu'il s'agit du même coupable que dans le premier opus.
Le livre est moins prenant que le mystère de la chambre jaune, mais plus émouvant grâce aux retrouvailles du jeune homme avec sa mère.
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Le parfum de la dame en noir, déjà évoqué par Rouletabille alors qu'il cherchait à résoudre le fameux mystère de la chambre jaune, en constitue la suite.
Ainsi, alors que M. Et Mme Robert Darzac s'apprêtent à partir en voyage de noces, réapparaît l'infâme Larsan !
Mathilde Stangerson n'a que le temps d'adresser une dépêche à Rouletabille contenant ces mots : au secours !
C'est ainsi que le couple Darzac, le professeur Stangerson, Rouletabille et son fidèle Sainclair se retrouvent dans le huis-clos angoissant du fort d'Hercule, au bord de la méditerranée.
Là, on retrouve les protagonistes de la chambre jaune : le couple Bernier, le père Jacques, et de nouveaux hôtes que sont Mr et Mrs Arthur Rance.
Sainclair, comme précédemment, nous narre cette intrigue angoissante où l'auteur nous apprend à la toute fin la clef de l'énigme.
Au fil de cette aventure, on apprend aussi beaucoup de choses sur ce qui lie Mathilde Stangerson à Joseph Rouletabille.
Moins palpitant que la chambre jaune, ce roman est un plaisir.
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Le parfum de la dame en noir achève ce qui a été commencé avec le mystère de la chambre jaune. Il est donc impératif de lire ces deux grand classiques dans le bon ordre pour les apprécier tous les deux.

Nous retrouvons ici tous les personnages (protagoniste, secondaires et figurants) que nous avons déjà croisés. A cette galerie viennent se greffer quelques nouvelles têtes.

L'ambiance est différente. Nous assistons ici à une sorte d'huis-clos, qui pourrait presque s'apparenter à une pièce de théâtre. La tension est latente, mais l'attractivité que suscite le roman suit une courbe subissant un pic d'intérêt (au démarrage), une lente chute pour assister à un regain d'intérêt vers la fin (à l'heure des révélations), suivi d'une nouvelle dégringolade.

Le style de l'auteur nous fait tenir tenir jusqu'à la fin, ainsi que son imagination pour le moins fertile. Les moins convaincus lui reprocheront peut-être une intrigue par trop tarabiscotée. le dénouement - théâtral - est assez décevant.

Soit l'on a adopté Rouletabille soit il celui-ci nous laisse indifférent. En fonction de la catégorie dans laquelle vous allez vous ranger, vous aurez envie de continuer l'aventure ou d'en rester là. Certaines pistes sont laissées pour suivre les pérégrinations du héros sous d'autres latitudes...

Difficile de passer à côté du célèbre le Parfum de la dame en noir, l'impasse étant d'autant moins vraisemblable après avoir lu la première partie que constitue le mystère de la chambre jaune. Une lecture indispensable, immersive mais pas forcément transcendantale.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Tant mieux si la lumière définitive se fait dans l'esprit du lecteur avant l'heure où elle m'est apparue. Comme il disposera, ni plus ni moins, des même moyens que nous pour voir clair, il se sera prouvé à lui-même qu'il jouit d'un cerveau digne du crâne de Rouletabille.
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P 126 J'ai déjà dit que Mathilde Stangerson avait été très religieusement élevée, non point par son père qui était assez indifférent sur ce chapitre, mais les femmes et surtout sa vieille tante de Cincinnati. Les études auxquelles elle s'était livrée par la suite, aux côtés du professeur, n'avaient en rien ébranlé sa foi et le professeur s'était bien gardé d'influencer en quoi que ce fût, à ce propos, l'esprit de sa fille. Celle-ci avait conservé, même au moment le plus redoutable de la création du néant, théorie sortie du cerveau de son père, ainsi que celle de la dissociation de la matière, la foi des Pasteurs et des Newton. Et elle disait couramment que, s'il était prouvé que tout venait de rien, c'est à dire de l'éther impondérable, et retournait à ce rien, pour en ressortir éternellement, grâce à un système qui se rapprocherait d'une façon singulière des fameux atomes crochus des anciens, il resterait à prouver que ce rien, origine de tout, n'avait pas été créé par Dieu.
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Il y avait dans ces cris: "Maman! Maman! Maman!" une telle fureur de désespoir, un appel ou plutôt une annonce de secours tellement au-dessus des forces humaines que je pouvais craindre qu'il n'oubliât qu'il n'était qu'un homme, c'est à dire incapable de voler directement de cette fenêtre à cette tour, de traverser comme un oiseau ou une flèche cet espace noir qui le séparait du crime et qu'il remplissait de son effrayante clameur. Tout à coup, il se retourna, me renversa, se précipita, dévala, dégringola, roula, se rua à travers couloirs, chambres, escaliers, cour, jusqu'à cette tour maudite qui venait de jeter dans la nuit le cri de mort de la galerie inexplicable!
Et moi, je n'avais encore eu que le temps de rester à la fenêtre, cloué sur place par l'horreur de ce cri. J'y étais encore quand la porte de la Tour Carrée s'ouvrit et quand, dans son cadre de lumière, apparut la forme de la Dame en noir! Elle était toute droite et bien vivante, malgré le cri de la mort, mais son pâle et spectral visage reflétait une terreur indicible. Elle tendit les bras vers la nuit, et la nuit lui jeta Rouletabille, et les bras de la Dame en noir se refermèrent et je n'entendis plus que des soupirs et des gémissements, et encore ces deux syllabes que la nuit répétait indéfiniment: "Maman! Maman!".
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Le mariage de M. Robert Darzac et de Mlle Mathilde Stangerson eut lieu à Paris, à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, le 6 avril 1895, dans la plus stricte intimité. Un peu plus de deux années s’étaient donc écoulées depuis les événements que j’ai rapportés dans un précédent ouvrage, événements si sensationnels qu’il n’est point téméraire d’affirmer ici qu’un aussi court laps de temps n’avait pu faire oublier le fameux Mystère de la chambre jaune... Celui-ci était encore si bien présent à tous les esprits que la petite église eût été certainement envahie par une foule avide de contempler les héros d’un drame qui avait passionné le monde, si la cérémonie nuptiale n’avait été tenue tout à fait secrète, ce qui avait été assez facile dans cette paroisse éloignée du quartier des écoles.
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P 132 …J'ai pris comme règle, dans une affaire aussi considérable, de ne peindre choses et gens qu'au fur et à mesure de leur apparition au cours des événements. Ainsi le lecteur passera par toutes les alternatives, que quelques-uns de nous ont connues, d'angoisse et de paix, de mystère et de clarté, d'incompréhension et de compréhension! Tant mieux si la lumière définitive se fait dans l'esprit du lecteur avant l'heure où elle m'est apparue. Comme il disposera, ni plus ni moins, des même moyens que nous pour voir clair, il se sera prouvé à lui-même qu'il jouit d'un cerveau digne du crâne de Rouletabille.
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Vidéo de Gaston Leroux
Gaston Leroux : Le Fantôme de l’Opéra (1964 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 octobre 1964. “Le Fantôme de l'Opéra” est un film radiophonique de Jean-François Hauduroy adapté, en 1964, du roman éponyme de Gaston Leroux écrit en 1910. Ce fantôme, qui hante les sous-sols de l'Opéra Garnier, n'en est pas vraiment un. Il nous effraie et nous terrifie car c'est un personnage de chair et de sang. Erik, le “fantôme” de l’Opéra, personnage tout à fait extraordinaire, dont le rôle est tenu ici par un acteur non moins extraordinaire, Alain Cuny, avec également Danièle Ajoret, René Farabet et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Persan.
Résumé :
Des événements étranges ont lieu à l'Opéra : le grand lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. La direction doit se rendre à l'évidence : un fantôme ou un homme machiavélique nommé Erik hante le théâtre. Certains affirment avoir vu le visage déformé de cet être qui ne semblerait pas être humain. Peu après, les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Au même moment, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, est appelée à remplacer une diva malade, la Carlotta. Elle incarne une Marguerite éblouissante dans “Faust” de Gounod. Or, elle est effrayée. Au vicomte Raoul de Chagny, qui est secrètement amoureux d'elle, elle confesse une incroyable histoire. La nuit, une voix mélodieuse l'appelle : elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. En outre, l'ange de la musique visite fréquemment sa loge. Elle affirme avoir entrevu l'être qui l'accompagne dans son art. Mais Raoul et Christine ne tardent pas à découvrir que cette voix est celle du fameux fantôme nommé Erik, un être au visage hideux. Ancien prestidigitateur, il s'est réfugié dans son royaume souterrain, sous l'Opéra, pour y composer une œuvre lyrique. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs. Raoul de Chagny, aidé d'un mystérieux Persan, se lance à la recherche de la jeune femme. Il doit alors affronter une série de pièges diaboliques conçus par le fantôme, grand maître des illusions. Mais la persévérance du jeune Raoul et le courage de Christine, prête à sacrifier sa vie pour sauver le jeune homme, dont elle aussi est éprise, poussent Erik, le fantôme de l'Opéra, au repentir.
Interprétation : Danièle Ajoret (de la Comédie Française, Christine Daaé), Alain Cuny (Erik), René Farabet (Georges / Raoul de Chagny), Jean-Roger Caussimon (Le Persan), Christian Lude (Firmin Richard, le nouveau directeur), Hubert Deschamps (Armand Monchardin, le nouveau directeur), Jeanne Frédérique (Madame Giry).
Avec le concours de René-Jacques Chauffard, Raymond Pélissier, Raymond Jourdan, Micheline Bona, Dominique Jayr, Pierre Decazes et René Renot.
Bruitages : Robert Maufras Réalisation : Claude Roland-Manuel
Sources : France Culture et Wikipédia
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