Après sa publication chez
Joëlle Losfeld, puis chez Zulma, la revue de littérature
le Visage Vert, volait de ses propres ailes à partir de ce n° 18 daté de juin 2011.
La présentation, qui demeure encore la même aujourd'hui (les collectionneurs doivent apprécier cette homogénéité et cette constance !) est élégante et classique, ce qui convient tout à fait au thème de la revue.
Le Visage Vert, référence évidente à
Gustav Meyrink, est, si vous l'ignorez encore, une publication semi-professionnelle, d'une haute tenue éditoriale, consacrée au fantastique, à l'insolite en littérature, avec comme période de prédilection, le dix-neuvième et vingtième siècle avec la publication de textes rares et souvent inédits.
Dans ce numéro, nous trouvons des textes de
Howard Pyle,
Robert Barr, Jean Bréchal,
Amélia B. Edwards,
Georges Price, Alexander Moritz Frey, et
Robert Bloch.
Il est normal que beaucoup de ces noms ne vous soient pas familiers l'un des buts de cette publication étant justement de faire connaitre des auteur(e)s rares !
Nous pouvons aussi lire un article de
Michel Meurger sur "les sorcières de Salem et la fiction américaine".
Le numéro se conclut sur la première partie d'un dossier sur "Le gorille voleur de femmes", un vrai thème en lui-même qui a précédé de loin King Kong !
Si cette revue vous intéresse, sachez que les n°s parus (à l'exception du premier) sont disponibles chez l'éditeur, attention aux sites qui les proposent en occasion plus chers que neufs !