Le Chalet des Disparus

Ils sont dix à avoir réservé un séjour dans un chalet avec prestations hôtelières délivrées par Danny, le cuisinier et Erin, femme de ménage, hôtesse etc...
Ils sont dix à travailler (ou avoir travaillé pour Liz) dans la même entreprise , une start-up qui a inventé une appli "Pister" , ( en gros, on peut écouter ce que nos "amis " écoutent comme son, en temps réél ).
Ils sont dix , mais ils vont bientôt n'être plus que neuf, puis... car, là-haut sur la montagne, le temps est cruel, les pistes sont noires, très noires, et une avalanche a pointé son nez...
Ils sont venus dans ce chalet pour régler un "différent" entre assocés, certains y croient, ils veulent poursuivre l'aventure, investir, quand d'autres voudraient vendre et repartir avec le magot, dont le plus petit pourcentage peut tout de même rapporter 12 millions. Avec des sommes pareilles, on comprend que certains soient énervés, et soient prêts à tout, à moins que la première disparition n'ait rien à voir avec tout ça et soit accidentelle. ..

On est dans un thriller nerveux qui fait un peu penser à Ils étaient dix (pour le côté huis-clos), et un peu penser à deux autres romans sortis , il y a peu pour le décor enneigé : le chalet de Catherine Cooper et Hors-piste de Allie Reynolds.
Forcémment , avec le froid (hostile) , le mauvais temps (hostile) leurs rapports (hostiles), le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer , ni de se poser. C'est efficace.
Mon problème a été que j'avais lu deux romans un peu semblable , il y a peu.
Mon problème a aussi été que je ne suis pas connaisseuse et férue de nouvelles technologies, aussi cette histoire d'appli, très présente au début , dans la présentation, m'a un peu perdue. Ça et les prénoms : Tiger/ Topher/ Ani/ Inigo.
Les personnages sont assez caricaturaux et pas assez "incarnés".
Mais au final, ce que je retiendrais, c'est que ce n'est pas du jeu ! Pas du jeu, de donner la parole à des personnages, qui sont censés se parler à eux-mêmes et qui ne sont pas tout à fait honnêtes avec eux-mêmes (et donc avec nous ). Quand un meurtrier se dit à lui-même qu'il a peur alors que cest lui qui fait la pluie et le beau temps au niveau des cadavres, a-t-il vraiment peur ? Ou l'auteure ne joue t-elle pas un double jeu (en plus de jouer avec nos nerfs .. ), ce n'est pas très fair play, d'autres auteurs l'ont fait avant elle, oui mais quand même , ce n'est pas très honnête comme procédé.
Mais c'est efficace.
Diablement efficace !
Efficace et froid, très très froid !

Un groupe d'anglais réunis pour raisons professionnelles dans un chalet de luxe à la montagne dans les Alpes pour quelques jours vont finalement passer un séjour assez catastrophique, voilà le début de ce roman qui dès le départ me rappelle furieusement l'intrigue d'un autre roman lu très récemment : “Le chalet “ de Catherine Cooper, où il s'agissait aussi d'un groupe d'anglais en vacances dans un chalet de luxe, dans les Alpes et où l'ambiance était là aussi assez déplorable.
Très vite, on comprend que l'ambiance entre les participants n'est pas au beau fixe, les conditions météo vont devenir très mauvaises, les relations au sein du chalet vont s'envenimer à cause de sales petits secrets et l'un d'entre eux va disparaître.
Là encore, tout ça ressemble beaucoup au “Chalet” de Catherine Cooper, une autre auteure anglaise, je me suis demandée s'il existait une filière pour acheter des intrigues de livres et que la coïncidence avait fait que deux auteures avaient acheté la même histoire et publié leur livre à un mois d'écart, tant les deux romans sont similaires : chalet de luxe dans les Alpes, personnages anglais et antipathiques, météo désastreuse, secrets et mensonges, disparitions ou meurtres….
La construction est aussi la même dans les deux romans, chaque chapitre est raconté par des personnes différentes, toutes présentes dans le chalet, certains sont beaux et charismatiques, d'autres sont effacés et d'autres cachent de vieux secrets.
J'ai lu ce roman rapidement, car l'intrigue est haletante, mais je me doutais depuis le début ou presque de l'identité de la personne responsable des faits les plus atroces qui vont avoir lieu.
L'ambiance glacée et malsaine qui règne dans le chalet est bien décrite, mais les personnages sont un peu caricaturaux, et l'intrigue m'a semblé prévisible, surtout après avoir lu “La chalet” de Catherine Cooper il y a un mois !
Je remercie NetGalley et les éditions Fleuve noir pour cet envoi.

Je remercie tout d'abord les Editions Fleuve Noir et Netgalley pour avoir pu découvrir ce nouveau roman de Ruth Ware.
Des associés d'une célèbre application de musique se rendent dans un chalet en pleine montagne pour discuter de l'avenir de leur entreprise. Ils sont 10 et sont accueillis par deux employés, Erin et Danny le cuisinier. Erin remarque dès le début des tensions entre les différents membres du groupe, certains sont du côté de Topher, les autres d'Eva. Puis Eva disparaît, pire une avalanche se produit et piège le groupe dans le chalet. Alors que l'électricité se coupe et que le froid envahit peu à peu le lieu, deux autres membres du groupe sont retrouvés assassinés. Qui est le tueur ? Et pour quelles raisons tue-t-il ?

L'intrigue est révélée par la voix de deux protagonistes du roman, Erin l'hôtesse et Liz une ex-secrétaire de l'entreprise. Elles nous font vivre l'angoisse qui monte, la peur, les doutes, le froid. le rythme est haletant même si, vers la fin, il se tasse sans doute parce que la révélation de l'assassin arrive un peu trop rapidement. Ceci dit, j'ai passé un bon moment de lecture.

Challenge Plumes féminines 2023
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Quand les dirigeants d'une startup décident d'aller prendre une semaine de vacance et de débriefing dans un chalet dans les Alpes. Sauf que, les vacances ne se passaient pas vraiment comme prévu, qu'ils ont avec eux un tueur. Vengeance ? Chantage ? Goût du sang ? Comme souvent le passé revient avec une arme. L'intrigue est bien faite, mais deux bémols : j'ai vite deviné, et, surtout, puisqu'il s'agit d'une société qui a créé une appli, il aurait encore fallut que cette appli ait un semblant d'intérêt. Perso, je ne l'aurai pas installé, du coup, le sujet autour duquel tourne les chapitres a beaucoup moins d'attrait.

J'étais si contente d'acheter ce Ruth Ware, d'autant que j'avais vraiment aimé deux de ces précédents livres « La mort de Mrs Westaway » et « Promenons-nous dans les bois« … (et détesté un autre « La disparue de la cabine N°10 » pour cause d'ennui et de fin outrageusement peu crédible). Bref, j'étais pleine d'allant en plongeant dans cette nouveauté. Mais pour mon malheur, j'ai eu tellement de mal à essayer de comprendre que j'ai laissé tomber. Pourquoi souffrir autant de la lecture d'un thriller ? Je vous le demande. Ou alors c'est que mon cerveau a encore perdu des neurones.

Ici le résumé éditeur : « Quand les associés d'une célèbre application de musique se décident à organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l'avenir de leur entreprise, ils n'imaginent pas qu'ils vont être soudain coincés par une tempête de neige. Et bientôt, un premier membre de l'équipe va manquer à l'appel. Un huis-clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher…

On ouvre le livre sur une brève présentation de personnages, un peu absconse car se voulant geek et moderne, on comprend qu'il y a un avocat, un « nerd », des « cofondateurs », une top model, une influenceuse.. et ils ont tous des noms/surnoms à coucher dehors, à se demander s'ils sont hommes ou femmes, ou non genrés……c'est une page web du site « Pister ». puis une coupure de journal disant que dans les Alpes Françaises une avalanche a coupé un chalet du monde et des lignes téléphoniques, qu'il y a 4 morts, des brittaniques.. Et c'est là qu'on rentre dans le roman. Deux personnages sont dans le chalet, un genre de B&B de luxe, et ils sont censés préparer la venue de 9 personnes, Daniel est Cuisinier, Erin est… on ne sait pas trop. Femme de ménage, maître d'hôtel, propriétaire, organisatrice… je me pose la question. Elle et une autre femme sont les narratrices.

Liz est l'autre narratrice. Elle est avec les neuf autres personnes. Elle se sent très mal car elle ne travaille plus chez Pister, et elle n'a rien en commun avec tous ces gens, elle n'en connait que très peu. Et elle ne se sent pas à la hauteur de tout ce luxe. Après un moment gênant lorsqu'il s'avère qu'elle a été « oubliée », il n'y a que neuf chambres, ce qui met un temps incroyable à se résoudre, il y a un « apero avec buffet » au champagne, petits fours ultra luxe, et soudain une des femmes prend la parole et impose « une présentation Powerpoint ».. enfin, une présentation avec rétroprojecteur.. Tout le monde est mécontent et a peur. (pourquoi, mystère et boule de gomme). Il semble que certains veuillent vendre leur application internet qui pourtant est très connue est appréciée, une application qui permet d'écouter la musique qu'écoutent les autres gens. N'importe qui. En temps réel. Tout le monde est sur les dents, et Liz a peur. Les autres sont près à se sauter à la gorge l'un l'autre. (mais enfin pourquoi ???) Et alors que le lecteur (moi) n'a pas encore réussi à faire connaissance de chaque personnage, il se forme des « camps » d'après Liz, qui observe depuis son canapé, paniquée. En fait il s'agit d'une prise de pouvoir. Ce que j'en comprends. Mais je ne comprends rien. Je ne sais pas qui est qui ni pourquoi.

Alors, page 101, Mesdames et Messieurs, j'abandonne ce livre. Parce que je n'en peux plus d'essayer de comprendre. Voilà. Je suis peut être la seule a avoir tant ramé et abandonné, je ne sais pas. Peut-être qu'hier soir mon cerveau s'est mis en panne. Mais je ne rouvrirai pas ce livre et je ne lirai plus Ruth Ware. Défaite.
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