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EAN : 9782070465095
368 pages
Gallimard (01/01/2016)
3.61/5   101 notes
Résumé :
« Le récit des Petites Fées de New York démarre avec Morag et Heather, deux petites fées hautes de cinquante centimètres, portant épée, kilt vert et cheveux mal teints, qui volettent par la fenêtre du pire violoniste de New York, un type antisocial et obèse nommé Dinnie, et vomissent sur sa moquette. Qui sont-elles et comment sont-elles arrivées à New York, et en quoi tout cela concerne-t-il l’adorable Kerry, qui vit dans l’immeuble d’en face, est atteinte de la mal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 101 notes
Adorables, elles sont adorables , les petites fées de New-York !
Certes, elles apprécient un peu trop la dive bouteille, elles manquent de jugeote et provoquent des catastrophes, mais elles sont tellement secourables et pleines de bonne volonté !
Morag MacPherson et Heather MacKintosh, deux petites fées écossaises, ont été obligées de quitter leur pays pour s'exiler à New York car elles ont fait une grosse bêtise.
Compatissantes comme elles sont, elles décident d'aider deux New Yorkais dans le besoin, Morag se dévoue pour la douce et charmante Kerry atteinte d'une maladie chronique, et Heather pour l'insupportable et grossier Dinnie, qui n'aime personne, qui râle constamment et qui passe ses journées vautré sur son canapé à regarder la télé. Elles vont même jusqu'à viser l'impossible : mettre ensemble la belle et le butor !
Et puis elles commettent de petits larcins pour aider financièrement leurs protégés, ce qui provoque la colère vengeresse des autres fées de la ville, fées italiennes, chinoises et noires, qui décident de rechercher ces dangereuses criminelles pour leur donner une bonne leçon.
Pendant ce temps-là, le roi des fées anglaises prépare l'invasion de New York…
Une intrigue originale et foisonnante dont je n'ai donné qu'un petit aperçu, une action pleine de rebondissements, beaucoup d'humour, ce roman déjanté est vraiment réjouissant, tout à fait apte à dissiper la morosité ambiante.
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FAERY'S NOT DEAD (OU PRESQUE).

Rien ne va plus au royaume des fées britanniques et d'ailleurs :

- deux morceaux d'un tissu précieux appartenant au clan Mac Leod ont été dérobé par deux fées délurées, musiciennes averties mais implacables faiseuses d'embrouilles monumentales et répondant aux noms de Heather MacKintosh et Morag MacPherson.
- le roi des fées de Cornouailles, converti à la révolution industrielle et à la civilisation marchande, est sur le point de conquérir de nouvelles parts de marché, par la force s'il le faut, et se prépare activement à assujettir les fées écossaises.
- les deux enfants de ce roi ne partageant pas ses nouveaux idéaux se sont enfuis avec les deux musiciennes frappadingues et quelques autres de leurs coreligionnaires, atterrissant sans l'avoir prévu mais par la grâce de champignons dont la consommation est réprouvée par la morale au beau milieu de Manhattan, non loin de Central Park.
- Dinnie, un gros balourd asocial, obsédé, vulgaire, égoïste et malpoli est désespérément amoureux de Kerry, la belle jeune femme d'en face ; elle même est en pleine déprime amoureuse car le beau et talentueux Dan, qui devait lui apprendre les solos de Johnny Thunders, feu le guitariste génial des New-York Dolls, l'a larguée en découvrant son sac de colostomie lui permettant de survivre à sa maladie de Crohn.
- Les mendiants meurent par dizaines - sans que cela ait le moindre rapport direct avec notre histoire - dans les rues malpropres de la métropole américaine mais cela n'empêche pas Magenta, une clocharde de trente-cinq ans, helléniste patentée et alcoolique notoire de diriger l'armée d'un Xénophon imaginaire contre les méchants perses commandés par Joshua, un autre SDF à qui elle a dérobé la recette d'un cocktail pire que du vitriol...
- Les fées autochtones - d'origine chinoise, ghanéenne et italienne - vivaient en paix et sans aucune interaction notable avant l'arrivée de Morag et de Heather... Pour le meilleur mais peut-être aussi pour le pire !
- Un malheureux violon magique qui ne cesse d'être perdu, détruit, oublié, retrouvé, réparé puis à nouveau détruit, etc
- Des écureuils très futés s'y font tour à tour historiens et politologues...

Le joyeux capharnaüm que voilà, accompagné de moult beuveries au whisky, au bourbon, à la bière, à l'alcool de riz et au vin, dans une ambiance enchaînant les solos de guitare Gibson Tiger Top 1958, de la musique underground des années 80/90 (un peu de garage, beaucoup de punk, pas mal de hardcore et de grunge, etc), des morceaux d'anthologie de la musique celte irlandaise et écossaise, au violon, à la flûte ou à la cornemuse, l'ensemble sur fond de Big Apple, omniprésente dans tous les clichés du genre.

C'est à lire rapidement et d'une traite de manière à ne pas trop avoir le temps de s'apercevoir des répétitions scénaristiques, des redites humoristiques, des petites lourdeurs et grandes facilités qui émaillent ce roman gentiment déluré qu'on prendra pour la plage ou pour réchauffer un long week-end de pluie. Ce n'est certainement pas le chef d'oeuvre annoncé par Neil Gaiman - qui en profite d'ailleurs pour faire la promo de son bouquin "American Gods", dont nous avons déjà fait la sévère critique : Gaiman n'est décidément pas pour nous -, ce n'est pas non plus absolument mauvais puisqu'on n'a guère le temps de s'y ennuyer, qu'on s'y amuse même régulièrement, que l'idée en est assez originale et que c'est suffisamment cultivé pour que, d'une référence à l'autre, le lecteur ait envie d'aller chercher de son côté tout ce qu'on y "entend".

Un livre sans importance majeure mais à prendre pour ce qu'il est - et ce n'est sans doute pas un hasard si la pièce de Shakespeare montée par l'un des personnages de l'intrigue n'est ni Richard III ni Hamlet mais le songe d'une nuit d'été, d'ailleurs tourné totalement en ridicule -, à savoir une aimable bouffonnerie qui fera parfois rire et plus souvent sourire, sans trop lasser ni trop déranger, juste le nombre de pages avant de se transformer irrémédiablement en indigestion. Ouf !
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Les petites fées de New-york....Ou le bouquin pas prévu du tout... mais que bon quand tu vois le titre avec en plus le bandeau d'une libraire copine qui dit « j'ai bien rigolé ! » et que de toutes façons t'es plus à ça près, bin y fini dans le sac, sur la pile... et il est tout de suite lu.

Pitch :
- On est où ?...
- Chais pas.. attends, je me sens mal... je crois que je vais vomir... Bleurg.... hi hi hi..
- Tain ! Heather ça se fait pas.... sur le lit en plus !
- On s'en fout le vomit fée pour les humains ça sent la rose... hi hi hi...
- T'as bouffé trop de champs ! Tu tiens pas le whisky !
- Comment mais meuh si.. j'suis une MacKintosh .. les MacKintosh on est des buveurs, pas comme vous autres de MacPherson  !
- N'importe quoi !
- Et c'est pas la peine de te cacher toi aussi t'as vomis ! Hein Morag ?!

Dites vous faites quoi quand vous vous retrouvez avec deux fées écossaise bourrées que ça fait pitié, qui vomissent joyeusement sur votre couvre lit, en rigolant comme des benettes ? Hein vous faites quoi ? C'est ce que se demande Dinnie... y sait pas trop... on le comprend, ce genre de truc ça bouscule les idées préconçues et les croyances, faut dire ce qu'y est !
Déjà des fées ?... si des petites fées toutes choupettes, avec leur petits kilts verts, leur mini violon, leurs petites ailes dans le dos, et leurs petites épées au côté qu'on dirait des cure-dents... et bourrées, déchirées total ! On est loin de la fée Clochette...

Qui en plus se mettent à se fritter là, comme ça... terrible ce qu'elles se balancent dans la tête.... y en a même une qui se barre chez la voisine d'en face, chez Kerry une hippie qui aime les fringues psychédéliques et les gilets à franges... une vraie connasse ( hum ça c'est lui qui le dit ! Mais faut dire ce qu'y est Dinnie est un peu con... carrément même ).. bon une de moins, par contre l'autre pas moyen de la déloger ! La squatteuse en règle ! Merde !

Et ouaip, nous voilà sur la quatrième rue, dans un quartier pauvre, mal famé, où les SDF viennent mourir au fil des pages... dans un théâtre on répète le songe d'une nuit d'été.. c'est pas super crédible pour les fées, c'est même complètement à côté de la plaque... de toute façon cette ville est à côté de la plaque... mais objectivement elles aussi... il va leur en arriver de belles, elles vont en faire des conneries, on comprend mieux pourquoi elles ont été bannies d'Écosse !... si on comprend mieux.. faut dire déjà avec leur groupe celtico punk elles ont fait un peu peur... des amplis sur des violons, c'est pas bien passé... enfin entre autre ^^

Dans le royaume des fées tout n'est pas merveilleux non plus.. y a le roi des fées britanniques qui s'est découvert un fort amour pour la révolution industrielle en assujettissant son peuple, pas grave vive les thunes que ça rapporte en part de marché, manque de bol, ça donne aussi des révolutionnaires.. ça c'était pas prévu...

Et là en essayant de caler mes idées pour parler de ce livre.. bin c'est un peu le bordel, ça part dans tous les sens avec pléthore de personnages, les fées déjà, y en a un bon nombre, un sacré tas, entre les deux héroïnes et toutes les autres, celles vivant à New-York, et celles qui ont suivit nos fauteuses de troubles, plus celles restées aux pays... on va croiser aussi un fantôme, des clochards, dont une cinglée helléniste qui se prend pour un général antique avec une armée imaginaire, des écureuils et autres bestioles, des fleurs, des musiciens...
Un bouquin qui parle beaucoup de musique, la celtico, folko et le punk des New-york dolls, et du rock aussi.. ouais une sacrée bande son...
Entre l'histoire de l'Écosse et de ses clans et la vie de New-york...

ça picole sec, et ça se baisouille dans les fourrés... ça fait rire, et pourtant c'est un peu triste aussi la toile de fond est franchement grise, plutôt sordide même...
Les humains que croisent ces bichettes sont pleins de fêlures, de cassures, d'idiotie, un certain manque de tendresse au final.. seuls dans cette mégapole qui broie aussi facilement que les fées lèvent le coude...

En préface c'est Gaiman qui raconte.. je suis comme lui, des fois y a des bouquins qui moisissent pendant cinq ans dans ma bibliothèque avant que je ne daigne les ouvrir, et puis les lire.. même si c'est un peu con...

Même si clairement c'est pas un chef d'oeuvre.. Pourtant les thèmes abordés dans ce bouquin sont loin d'être idiots (racisme/pauvreté/social/amour/solitude/etc), et même plutôt graves, le côté réflexion en passant par l'humour, la dédramatisation, parler de choses sans se prendre au sérieux vraiment..

J'ai passé un bon moment, je me suis bien amusée, elles m'ont bien fait rire ces petites fées... politiquement pas correcte, rafraîchissantes et très loin du cliché de base de la niaise sucrée, ça fait du bien !
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Si ce roman avait été ajouté à ma wishlist par curiosité, et a rejoint ma bibliocartonthèque après avoir été dégotté en bouquinerie, le souvenir des quelques critiques mitigées que j'avais pu lire se sont effacées à la lecture de la préface plus qu'élogieuse de Neil Gaiman. En effet, contrairement à Luria dont la critique se situe un peu plus bas, j'aime bien Neil Gaiman. Assez pour lui faire confiance, en tout cas, quand il dit avoir beaucoup aimé ce livre.

Autant le dire tout de suite : je suis loin d'avoir partagé son enthousiasme.

Le simple fait d'avoir passé cinq jours sur ce petit bouquin d'à peine 350 pages imprimées gros en dit long en soi. Dès le début, j'ai eu du mal. Sans préambule, on nous balance deux fées bourrées qui débarquent et dégueulent chez Dinnie, personnage hautement désagréable s'il en est. Ambiance. La suite ne sera qu'une succession de péripéties décousues, fortement arrosées d'alcool, où les chemins de Dinnie, de sa voisine Kerry, de différents groupes de fées, d'une clocharde perdue dans son propre monde et d'un fantôme ne cessent de se croiser et s'entremêler, le tout autour d'une fleur faisant office de graal autant que de running gag, passant de main en main au gré des mésaventures des uns et des autres. Ajoutez à ça les péripéties d'un groupe de rebelles de l'autre côté de l'Atlantique... un sacré foutoir.

La narration n'aide franchement pas, certains chapitres laissant les protagonistes en fâcheuse posture pour les retrouver tirés d'affaire sur la page d'après, avant d'avoir droit à un bref récapitulatif. On passe également souvent sans transition d'un groupe ou d'un personnage à un autre. Certes, ça donne une vue d'ensemble... mais le souci, c'est que l'on devine, dès le départ, comment tout ça va finir. Et se farcir presque trois-cent pages de péripéties rarement intéressantes, parfois très répétitives, tout en sachant d'avance où l'on va... Bref, je me suis profondément ennuyé.

On sent également l'âge du livre via la grossophobie décomplexée concernant Dinnie, souvent réduit à sa masse corporelle et pour lequel la première étape pour séduire sa jolie voisine sera de devoir maigrir... Comme s'il ne pouvait pas devenir plus attirant et surtout plus agréable à vivre en restant gros ? Parce que son principal souci, ce n'est pas son apparence physique, mais bien sa personnalité exécrable.
A l'inverse, Kerry a été particulièrement bien traitée : atteinte de la maladie de Crohn, elle ne tombe ni dans le cliché de la battante-solaire-et-inspirante, ni dans celui de la fille-souffrante-et-désespérée. En fait, mis à part le sac où s'accumulent ses déjections, Kerry est une fille tout à fait normale, qui aime le rock, les fleurs et les friperies. Son obsession, c'est le concours d'art local et la fameuse pièce maîtresse de son alphabet des fleurs. Jamais le personnage n'est réduit à sa maladie. Et ça, c'est vachement cool.

Il faut également reconnaître un truc à ce bouquin, que finalement peu de livres peuvent de targuer de posséder : il a une âme, une vraie. le décor peu reluisant de la 4e rue, où les SDF semblent tous se presser pour mourir, les fées délurées, Kerry la hippie, les références musicales balancées un peu partout, entre rock et musique traditionnelle, la guerre qui couve chez les fées... et surtout le fait que tout s'imbrique parfaitement pour former un tout : il y a indubitablement quelque chose d'unique dans Les petites fées de New York, un truc qui fait que paradoxalement, si je me suis fait assez ch****, j'ai bien aimé me plonger dans cet univers original, qui me restera sans doute longtemps en tête.

Eeeeet pourtant, je n'arrive décidément pas à qualifier ce livre de « bon livre ». Il n'est pas mauvais non plus, mais sa lecture a été suffisamment laborieuse pour qu'il n'en reste qu'un sentiment très mitigé.
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En Résumé : J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce livre qui offre plusieurs lignes d'intrigues qui se croisent et dont le tout se révèle complètement déjanté, plein d'humour, avec des personnages marginaux qui se révèlent vraiment attachants, humains et cohérents, dont on suit avec grand plaisir leurs péripéties. Surtout l'auteur offre aussi pas mal de réflexions efficaces sur différents sujets comme par exemple la quête de l'amour, l'image de soi, le racisme, l'industrie,etc… et traite aussi de sujets graves de façon légère et efficace évitant la surenchère. La plume de l'auteur se révèle vraiment simple, familière et directe. Alors bien sûr tout n'est pas parfait, par exemple parfois l'auteur cherche à trop en faire, le fait qu'il passe d'une intrigue à l'autre rapidement fait qu'il faut un léger temps d'adaptation au début, ou encore sur la fin l'auteur va beaucoup trop vite selon moi, mais rien de vraiment gênant. Au final un livre qui m'a bien fait marrer et m'a détendu. Je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Alors laissez-moi mettre un truc au clair, dit Spiro, le chef des écureuils de Central Park qui, alerté par les rapports de ses subordonnés, rendait visite à ces nouvelles créatures plutôt étranges.
- Vous dites que vous êtes des fées. Vous êtes invisibles pour la plupart des humains. Vous venez d'un endroit qu'on appelle Cornouailles. Vous y avez vécu heureux jusqu'à ce qu'un lutin porté sur la technique appelé Magris invente la machine à vapeur et précipite la société des fées dans la révolution industrielle. Conséquemment Tala, votre roi, commença à transférer des fées, qui jusqu'à présent trouvaient leur bonheur dans les champs et les jardins, vers des ateliers, créant par là-même, en un rien de temps, un royaume des fées misérable et opprimé. Le tout aggravé par une sécurité policière et des permis de voyage. Vous êtes d'accord jusque là?
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Plus tard, lorsqu'elles demandèrent poliment à Callum MacHardie, célèbre luthier, de bien vouloir leur confectionner des amplis électriques, il les dénonça ni plus ni moins à leurs chefs de clan, les condamnant par là-même à de longues leçons de morale sur ce qui était ou non convenable pour des fées.
- Gambader dans la prairie, c'est bien, leur avaient dit leurs chefs. Ainsi qu'aider les petits enfants des humains à rentrer chez eux. Ou encore, augmenter le rendement laitier des vaches des fermiers amis. Mais une rébellion de la jeunesse à large échelle est tout à fait hors de question. Alors rentrez chez vous et tenez-vous à carreau.
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- Qu'est-ce qu'il a ce roi ? Il ne se comporte pas comme une fée normale.
- À mon avis, c'est à cause du trou dans la couche d'ozone, dit Agnès. Je savais que les humains finiraient par déteindre sur nous au bout d'un moment.
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"- Gambader dans la prairie, c'est bien, leur avaient dit leurs chefs. Ainsi qu'aider les petits enfants des humains à rentrer chez eux. Ou encore, augmenter le rendement laitier des vaches des fermiers amis. Mais une rébellion de la jeunesse à large échelle est tout à fait hors de question. Alors rentrez chez vous et tenez-vous à carreau."
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Aucun employeur ne leur offrirait un travail sans adresse fixe, ou au moins des vêtements propres, et quelqu'un qui transpirait toute la journée dans un parc, sous une chaleur étouffante, ne pouvait pas s'inventer des vêtements propres. Il ne leur restait qu'à tenter de s'en sortir tant bien que mal jusqu'à leur mort, mort qui n'arrivait jamais assez vite, à en croire l'opinion des respectables citoyens de New York.
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