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Catherine Gibert (Traducteur)
EAN : 9782070618224
304 pages
Gallimard Jeunesse (09/04/2009)
4.06/5   70 notes
Résumé :
Ma sœur Kat et moi avons emmené notre cousin Salim à la grande roue de Londres parce qu'il n'y était jamais allé. Lundi 24 mai, 11 h 32, nous avons regardé Salim monter dans une nacelle. Lundi 24 mai, 12 h 02, la nacelle est redescendue, les portes se sont ouvertes, tous les gens sont sortis. Sauf Salim, qui s'est volatilisé. La police ne sait pas où donner de la tête. A-t-il été enlevé comme le pense tante Gloria ? Moi, Ted, j'ai échafaudé neuf théories, dont celle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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L'étonnante disparition de mon cousin Salim. –DOWD Siobhan -
Gallimard Jeunesse – Avril 2009- 304 p.
ISBN : 978-2-0706-1822-4 Prix : 12 €
Résumé :
Ted est un garçon un peu particulier, très intelligent, doté d'une grande mémoire mais victime d'un syndrome qui l'empêche de comprendre le langage du corps, les plaisanteries, le second degré et l'handicape beaucoup dans ses relations avec les enfants de son âge. Il dit que son cerveau est un ordinateur qui a un système d'exploitation différent des autres.
Le jour où son cousin Salim, en visite chez lui avec sa mère, disparaît lors d'un tour en nacelle dans la grande roue de Londres, il va élaborer toutes les théories possibles sur cette disparition. Fugue ? Enlèvement ? Avec l'aide de sa soeur Kat, il finira par comprendre ce qui s'est passé et à résoudre l'énigme.
Mots-clé :
LONDRES/RELATION PARENT-ENFANT/AMITIE/AUTISME/RELATION ENTRE FRERE ET SOeUR/DIFFERENCE/METEOROLOGIE/FUGUE/HANDICAP/ENQUETE
Commentaires :
De l'humour, des personnages sympathiques, du suspense, tous les ingrédients pour faire un bon livre. Les relations familiales sont finement analysées, qu'il s'agisse de celles entre Ted et sa soeur qu'entre Salim et ses parents, le tout sans caricature.
Le récit, raconté par Ted à la première personne de façon simple, mais précise et émouvante rend le personnage particulièrement attachant.
Pistes de discussion :
• Être différent : comment l'assumer ?
• Les différentes sortes de langage.
• Comment se faire entendre de ses parents ?

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L'étonnante disparition de mon cousin Salim est un roman pour ados particulièrement réussi.

Ted et sa soeur Kat emmènent leur cousin Salim, qui est de passage à Londres avant de partir pour les Etats-Unis avec sa mère, faire un tour dans le London Eye. Ils le regardent monter dans une nacelle, mais à la fin du tour, il ne redescend pas, comme s'il s'était volatilisé.
Que s'est-il passé? c'est ce que Ted va essayer de découvrir en échafaudant 9 théories, dont celle de la combustion spontanée.

L'originalité de ce livre réside dans le fait que l'histoire est racontée et l'enquête menée par Ted, qui est un jeune autiste atteint du syndrome d'Asperger.
Ted est terriblement attachant et l'auteur réussit avec beaucoup de sensibilité à raconter l'histoire à travers ses yeux et sa perception bien particulière du monde.
Ce roman est aussi plein d'humour et de tendresse.
L'enquête est intéressante, mais l'intérêt de ce livre réside surtout dans ses personnages particulièrement attachants et dans la description de la vie d'une famille confrontée à l'autisme.
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Ce titre est à la croisée des genres,
un vrai plaisir de lecture que l'on doit d'une part, à l'écriture, aux personnages imaginés par Siobhan Dowd
mais aussi à cette intrigue presque policière et aussi insoluble que le Mystère de la Chambre Jaune de Gaston Leroux.
En effet, le jeune Ted propose à son cousin Salim, qu'il n'avait pas revu depuis longtemps, un petit tour de grande roue, pour lui changer les idées car l'humeur est dans les chaussettes.
Sa visite à Londres devrait détourner son attention des décisions familiales adultes qui bouillonnent en fond.
Les conversations entre gamins sont beaucoup plus légères, voire très vivantes notamment entre Ted et sa grande soeur Kate qui se chamaillent. Tous les deux ont du caractère.
La visite prend une tournure inquiétante lorsque Salim monte dans la roue mais n'en redescend pas...
La disparition prend un caractère alarmant et on pense enlèvement.
Ted reste bloqué sur le détail de Salim qui n 'est pas descendu, impossible de l'avoir manqué, Ted et Kate se trouvaient plantés au pied.
Bloqué, Ted l'est souvent, obsessionnel également, car il est autiste et c'est un détail qui va faire le sel du roman.
Il a une façon de voir le monde bien à lui, il va aussi décider de mener l'enquête, jouissant d'une excellente mémoire et d'un grand sens de la déduction.
Les lecteurs riront de sa façon de prendre tout au pied de la lettre, de son manque de second degré.
Non, ce n'est pas un robot, c'est Ted, il est comme ça.
Et grâce à lui (et aussi un peu à Kate), les adultes comprendront où est passé Salim...
Réjouissant!
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Voilà un roman jeunesse très agréable à lire pour tous les âges...
Le narrateur, Ted, est atteint d'un "syndrome" qui n'est jamais nommé, dont on soupçonne qu'il fait partie d'un trouble autistique. Il accueille chez lui sa tante Gloria (un ouragan) et son cousin Salim, qui rêve de monter dans la grande roue de Londres. Ils arrivent à avoir un ticket gratuit, et Salim monte dans la nacelle, mais n'en redescendra jamais... Comment est-il possible qu'un petit garçon se volatilise ainsi? Entre les larmes de la tante, les prévisions météo du petit narrateur, les idées de sa grande soeur, voilà que l'enquête se monte, et petit à petit, les deux jeunes adolescents, et en tout premier lieu le jeune Ted, vont trouver le fin mot de l'histoire.
Le récit est étonnamment frais, drôle, et d'une grande finesse. Entre le roman policier et une banale histoire de famille, l'intrigue est pleine de rebondissements. Les sentiments sont ultra présents, les personnages tous aussi attachants les uns que les autres, la trame bien écrite.
Un très très agréable moment de lecture, à conseiller pas seulement aux adolescents!
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Gloria est séparée du père de Salim. Elle a décidé d'accepter le poste de conservatrice de musée qui lui est proposé à New York. Ainsi elle pourra quitter l'Angleterre et changer de vie. En transit vers les États-Unis, elle demande à sa soeur, Faith, de bien vouloir l'héberger quelques jours à Londres avec son fils. Malgré les réticences du mari de Faith qui tient sa belle soeur pour une excentrique, la famille Spark et leurs enfants, Ted et Kat, s'organisent pour accueillir Tata Glo et son fils.

Le lendemain de leur arrivée, sur l'insistance de Salim, les enfants décident de faire un tour du London Eye, la grande roue qui domine Londres. Enthousiaste, Salim y monte seul car il a l'opportunité de racheter un billet à la sauvette à un revendeur anonyme. Mais une demi-heure plus tard, le jeune garçon ne ressort pas de la nacelle. Il semble s'être volatilisé. Sa disparition entraîne une double enquête : celle de la police qui s'appuie sur des faits et des témoignages et celle de ses cousins, Ted, atteint du syndrome d'Asperger, et Kat, adolescente impossible. Cette dernière enquête, moins rationnelle, consiste pour les deux enfants à examiner minutieusement les neuf hypothèses échafaudées par leurs soins. Complices et rivaux comme frère et soeur, tous deux mènent leur investigation en cachette des adultes. L'intrigue, brillamment menée, se dénoue aux dernières pages.

Il m'arrive régulièrement de m'offrir la lecture d'un livre classifié "Collection Junior". Cette classification me laisse d'ailleurs parfois perplexe car qui a lu "Le corps exquis" de Poppy Z. Brite se demandera quels parents inconscients auraient l'idée saugrenue de faire lire ce livre à leurs ados. "L'étonnante disparition de mon cousin Salim" par contre, s'adresse bien à un jeune public. C'est un gentil polar, bien écrit, bien amené mais sans grand suspense. Personnellement, j'ai pris plus de plaisir à "l'étude" des différents personnages de l'histoire qu'à l'histoire elle-même.
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critiques presse (2)
Lexpress
25 juillet 2012
C'est le tout premier roman de l'auteur d'origine irlandaise Siobhan Dowd, décédée en 2007 d'un cancer. Moins engagée que La Parole de Fergus ou Sans un cri, qui reçurent l'éloge de la presse et furent primés, cette enquête captivante se dévore en un tour de roue.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°130 - juin 2009 - Tante Gloria et son fils Salim sont de passage à Londres, dans la famille de Ted et Kat, avant de prendre l'avion pour New York. Ils se rendent tous à la London Eye, la roue majestueuse au sommet de laquelle la vue sur la capitale est magique. Ted et Kat suivent du regard leur cousin prendre place dans une nacelle, mais trente minutes plus tard, il n'est toujours pas redescendu. Salim a disparu ! Police, famille et amis tentent de comprendre ce qui est arrivé. Pendant ce temps, Ted élabore neuf théories qu'il a bien l'intention de vérifier une à une, avec la complicité de sa soeur Kat ! Le roman de Siobhan Dowd évoque immédiatement Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon (Pocket Jeunesse, 2004, LJ n° 110-111). L'histoire, racontée du point de vue de Ted, prend une nouvelle dimension. En effet, le jeune homme, présumé autiste, est passionné par la logique, les phénomènes météorologiques et les mathématiques. Et, à l'inverse, il a tendance à prendre au premier degré les expressions du langage courant, il ne parvient pas à comprendre certaines attitudes ou émotions. Mais il réussira, avec ses raisonnements implacables, à retrouver Salim ! Ce personnage particulièrement attachant fournit à l'auteur des prétextes pour renverser les moments tragiques en passages comiques ou poétiques. Enfin, la différence de Ted n'est pas décrite comme un handicap, mais comme un atout, notamment à travers la possibilité d'avoir une autre vision du monde. Un éloge à la différence. Anne Clerc
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- J’aimerais montrer les Andy Warhol à Ted. Andy Warhol est un artiste de la culture pop américaine qui peignait des tableaux d’après des publicités et des photos de gens célèbres. Comme la soupe de tomate Campbell ou Marilyn Monroe.
- J’ai entendu parler de lui, a dit Kat. C’est un taré.
- C’est une icône culturelle, a asséné tante Gloria. Je dirais qu’il incarne le XX° siècle. Certains pensent qu’il était atteint du… (Elle a regardé maman) Tu vois ? Ce dont souffre Ted.
Il y a eu un petit silence.
- C’est bien ce que je disais, a clamé Kat. Un taré.
Les lèvres de maman se sont pincées très fort. J’en ai déduit que Kat l’avait mise en colère. Mais je m’en fichais. Je sais que je suis un taré. Mon cerveau fonctionne selon un mode différent de celui des autres. Je vois des choses que les autres ne voient pas et inversement. En ce qui me concerne, si Andy Warhol était comme moi, alors un jour, je serai peut-être une icône culturelle. Au lieu de devenir célèbre grâce à des boîtes de soupe et des stars de cinéma, je le serai grâce à mes cartes météo et à mes tenues classiques, et ce sera parfait.
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Salim a-t-elle rugit comme s'il était dans la pièce. Je vais te passer un de ces savons!
Je n'avais jamais entendu cette expression et je me suis demandé si tante Gloria songeait à faire cadeau d'un gros savon à Salim. Et si oui, pourquoi? Il n'en avait donc pas? Ou si elle comptait le savonner elle-même quand il rentrerait. Auquel cas, c'était franchement bizarre, vu l'âge de Salim. Kat m'a expliqué plus tard que cela signifiait simplement qu'il allait se faire gronder. Mais alors pourquoi le savon?
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Maman prétend que notre jardin a la taille d’un timbre-poste. En réalité, il mesure trois mètres sur cinq et j’ai calculé qu’on pouvait y faire tenir vingt-deux mille cinq cents timbres.
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Comme la fois où j’avais demandé pourquoi les footballeurs étaient esclaves alors que l’esclavage était aboli, après avoir entendu aux informations qu’une star du club de Manchester United avait été acheté vingt millions de livres par un autre club


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Comparé à deviner ce que va faire Kat, prévoir la météo est plus facile que compter jusqu'à 3. Kat n'est pas seulement plus imprévisible que le temps, elle l'est aussi plus que a) les éruptions volcaniques ou b) les désaxés ou c) les attaques terroristes. Il ne fait aucun doute que son prénom évoque les premières syllables de mots comme: catastrophe, cataclysme, catatonique.
En d'autres termes, Kat est une calamité ambulante, ce dont elle me traite chaque fois que je fais tomber quelque chose. Cependant je trouve que cette appellation lui convient mieux.
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