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EAN : 9782365694872
432 pages
Editions Les Escales (19/03/2020)
2.63/5   19 notes
Résumé :
Deux frères brillants que tout oppose vont se retrouver propulsés dans une suite hilarante de péripéties. Un roman cocasse et picaresque.

Si les centres d’intérêt des frères Van Zeeland diffèrent, tous deux partagent un goût pour la démesure et l’absolu…
Edmund aurait voulu naître un siècle plus tôt, lorsque conquérir un continent ou découvrir la source du Nil était encore possible. Faute de mieux, il parcourt le monde grâce à sa fortune, à la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Deux frères, deux égocentriques,
Edmund , un jeune homme devenu très riche grâce à “ un appli “ qui permet avec un simple smartphone de vivre dans le passé de son choix, le lieu de son choix. Vu qu'il est célibataire et riche et a du temps, il glande de par le monde à la recherche du sens de sa vie. Un passionné d'Histoire qui aurait aimé vivre dans différentes périodes du passé.
Sieger, correspondant de guerre, un zigoto qui« peut regarder une étape de montagne du Tour de France cinq heures d'affilée, assis sur le bord de sa chaise, et quand le premier arrive au sommet, faire non de la tête et dire : « Tous dopés ! ». le zigoto voulant écrire un papier sur un « politicien, homme d'affaire » russe disparu, va se retrouver en cavale ayant aux trousses des services secrets de tout bord.
Et Siri, la femme de Sieger, une sud-africaine, qui tourne des séries TV , et qu'Edmund va aller retrouver à Malte......
Une faune assez excentrique aux relations complexes, des spécimens typiques de nos société soi-disant capitalistes, où « un appli » peut rendre un garçon dans la vingtaine multimillionnaire du jour au lendemain avec des demandes infinies de master class, ateliers, conférences à sa suite, un milliardaire russe du gaz, tycoon de l'Internet qui peut être retrouvé mitraillette à la main en Ukraine,....et des femmes ambitieuses et malicieuses.
Nous voilà en pleine ére Facebook, Google ou autres, où l'argent n'est plus que jamais objet de fascination et de curiosité, où les notions de temps et lieu sont brouillés, où plutôt tout nos repères sont brouillés , pour ne pas citer la dernière calamité abattue sur notre monde depuis janvier.
Le jeune auteur néerlandais avec une plume tonique et ironique nous décrit un monde où la démesure et l'absolu sont en voie de devenir la norme, éloignant toute possibilité de paix et de bonheur, à moins d'en changer leurs définitions.
Un livre dans l'air du temps, divertissant et brillant, parsemés de références littéraires et dont la photo de couverture reflète bien son esprit.

Un grand merci à Net Galley France et surtout aux Éditions Les Escales qui m'ont donnée cette année l'opportunité de lire d'excellents livres.
#Leursailesdegéants#NetGalleyFrance
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Leurs ailes de géants , le titre du livre fait penser au poème L'albatros de Baudelaire ' Leurs ailes de géants les empêchent de marcher '
Leurs ailes de géants c'est le premier roman d'un jeune auteur néerlandais, c'est un roman original , atypique qui nous raconte la vie romanesque , épique , de deux frères , Sieger et Edmund .
Enfant , Edmund a toujours pensé que leur mère préférait l'aîné , il en a beaucoup souffert .
Pourtant , enfant , le frère aîné l'a toujours protégé plus même que la plupart des frères aînés .
Adultes , il y a toujours entre eux une rivalité qui ne se dit pas , Edmund est d'ailleurs secrètement amoureux de la femme de son frère ,la mystérieuse Sarie .
Beaucoup de rencontres insolites comme celles de la reine des Pays bas , enfin l'ex reine des Pays bas , la reine Béatrix, ce passage est l'un de mes préférés, entre nostalgie et anticonformisme des relations avec l'ancienne souveraine .
Si vous cherchez un roman différent , poétique , qui doit s'apprivoiser petit à petit celui ci est pour vous .
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J'ai été attirée par la très belle couverture, mais également par le résumé qui promettait quelques voyages et péripéties. Je n'y ai malheureusement pas trouvé ce que je pensais.
Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, j'ai souvent décroché. J'ai persévéré en me disant que j'allais finir par y trouver plus d'intérêt mais ça n'a pas été le cas. Même le résumé ne reflète pas vraiment le récit. Je n'y ai pas trouvé l'humour, les différents pays traversés ne m'ont pas fait voyager, l'épouse disparue n'est pas vraiment disparue et je cherche toujours les liens pouvant relier un chapitre à l'autre. Mais bon, comme je l'ai dit, j'ai décroché plusieurs fois, donc j'ai peut-être tout simplement loupé des choses. L'aventure ne m'a pas passionnée.
Merci quand même à NetGalley et aux éditions Les Escales pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Par un point de départ prétexte de jeu du chat et de la souris, qui, comme l'on le comprend bien vite, ne mènera pas du tout le lecteur où il le pense, Joost de Vries nous présentent deux frères, Edmund et Sieger van Zeeland, l'un passionné d'histoire, qui a réussi à devenir fortuné par un gros coup de chance, l'autre grand reporter qui va prendre la relève de son « mentor » dans une sombre affaire. Bien qu'ayant fait des choix très différents et ayant bien du mal à s'entendre, ils ont un point commun qui les rapproche, point commun qui va aller crescendo au fil du récit, point commun qui va donner tout son sel et son intérêt au roman : ils sont à tel point imbus d'eux-mêmes que leur vie n'est qu'une course à la grandiloquence et à la démesure. Tels des Prométhée des temps modernes, ils considèrent que tout leur tombe, forcément, dans les bras : amour, réussite… quitte à se brûler les ailes – ou, pour rester dans la comparaison, à se faire dévorer le foie indéfiniment – à ne pas se soucier des conséquences de leurs actes.

Le roman commence ainsi avec Edmund, qui, suite à une demande maternelle, est à la recherche de Sieger, ne donnant plus signe de vie. Alterneront alors, tout du long, les aventures simultanées de nos anti-héros de frères, face à des situations de plus en plus cocasses qui demanderont un minimum d'humilité, ce qu'ils n'ont bien sûr pas, et qui les entraîneront donc au summum de l'absurdité de leurs orgueils démesurés, sans qu'ils n'en tirent, finalement, une quelconque leçon avant un bon moment.

J'avoue que j'ai d'abord été séduite par ces deux personnages – je trouve que l'on manque, actuellement, d'anti-héros -, et très vite je me suis laissée en plus emporter par leurs aventures, bien rythmées, qui plus est ponctuée de petites pointes de sarcasme quant aux milieux qu'ils traversent – surtout le journalisme et la télévision (émissions qui y sont tournées, séries…) – que j'ai franchement appréciées. C'est frais, c'est drôle, c'est bien écrit – du moins bien traduit -.

Je remercie les éditions Les Escales et NetGalley de m'avoir permis de découvrir Leurs ailes de géant : j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Leurs ailes des géants est un roman qui, malgré son titre superbe et son style impeccable, m'a laissée complètement de marbre.
Partout, les critiques parlent de Joost de Vries, son auteur, comme de « la relève post-moderne » des Lettres contemporaines, ayant commis « un roman ironique, prometteur et intelligent ».
Il est clair que je ne partage pas ce point de vue et que ces louanges me paraissent largement exagérées.


J'avais été attirée, à la librairie, par sa couverture soignée, à la fois onirique et originale, et m'étais laissée emporter par le résumé que les Editions Les Escales en faisaient.

Elles présentent le livre comme confirmant le talent époustouflant de Joost de Vries qui signe un roman cocasse et picaresque, traversé de références littéraires et de la culture pop, de Dostoïevski au Seigneur des anneaux en passant par Nietzche et Haribo. Je me suis au contraire retrouvée entre les pages d'un roman sans queue ni tête,
saturé par la présence de deux personnages aussi imbus d'eux-mêmes que détestables,
bardé de références qui n'apportent rien
et enfermé dans une intrigue sans intérêt dont les seuls points captivants se trouvent au mieux esquissés, au pire non-abordés.


Le résumé évoque une épouse disparue à la recherche de laquelle Edmund se lance, mais c'est à se demander si l'éditeur a lu le roman tant il n'est jamais question d'une réelle disparition avec ce que cela implique. Edmund se retrouve également acteur dans le tournage d'une série à succès au cours duquel les accidents pleuvent sans pour autant parvenir à intéresser un tant soit peu le lecteur.
De la même façon, le fait que Sieger soit recherché par tous les services secrets d'Europe suite à un attentat transparait à peine entre les lignes du roman. J'ai eu le sentiment de me noyer dans ses réflexions égocentrées, ses coups de chance sortis de nulle part et ses atermoiements avec son journal.
Les deux frères sautent enfin d'un paysage à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un pays à l'autre sans que nous ne parvenions à en saisir l'essence. Seul l'intitulé du chapitre situe l'action mais pas un paragraphe, pas une ligne, pas même un mot ne nous permet de nous plonger dans une ambiance quelconque.


Aucune émotion donc, autre qu'un profond ennui, n'a accompagné ma lecture.
Alors si c'est cela la relève post-moderne de la Littérature contemporaine, j'avoue passer mon tour sans grand désarroi.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Je suis en année sabbatique. Je reste chez moi à lire des Russes morts.
Un passe-temps noble.
— Vous ne pensez pas qu’on pourrait en tirer une « performance » géniale ? Berlin regorge de beaux musées d’art moderne. Je serais assis dans une cage en verre, j’aurais juste une chaise et une table, et je lirais Crime et Châtiment nuit et jour. Les Âmes mortes. Pères et Fils. La moitié de Berlin viendrait me voir.
Pourquoi ?
— Pourquoi les gens vont-ils au musée ? Pour les mêmes raisons que les athées vont visiter des églises. Parce que l’homme est toujours à la recherche de profondeur. Moi, plongé dans Les Démons, ça pourrait incarner cette quête.
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Cela faisait des années qu’il s’était départi de sa rancune. En éprouver, c’est boire le poison et espérer que quelqu’un d’autre en meure, il l’avait appris entre-temps.
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Tu sais ce qu’il y a, avec les hommes comme toi…
— Il n’y a pas d’hommes comme moi. Il n’y a que moi.
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Peut-être tout roman devait-il commencer ainsi : "C'était le meilleur et le pire des temps", car chaque être humain, dans chaque société, vivait sans doute à la fois dans le meilleur et le pire des temps. Jamais il n'y avait un moment où on ne pouvait pas se dire que l'avenir serait marqué par plus d'insouciance et de justice que le présent, et en même temps, on était toujours habité par cette idée que le passé avait dû être plus beau, plus originel, plus précieux, plus authentique. Comme le marché : pour les écrivains, les philosophes, les informaticiens, les scientifiques et les hommes politiques, l'avenir et le passé étaient des denrées fluctuantes, qui pouvaient faire l'objet de spéculations, qu'on pouvait envisager de mille et une manières. Rien n'est plus imprévisible que le passé.
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Ça avait commencé vers le milieu du collège, quand il avait remarqué qu'il trouvait dans ses manuels scolaires plus de questions que de réponses - c'était le problème, avec les livres, tant de choses ne s'y trouvaient pas. Par hasard, il avait remarqué dans un manuel un tableau du XVIIIe montrant le Jeu de paume (qu'est-ce que c'était, le Jeu de paume?). S'y pressaient de nombreux membres des états généraux français qui, encouragés par des éclairs et la pluie que les dieux leur envoyaient très certainement, se juraient dans une ambiance hystérique de ne jamais se séparer tant qu'ils ne se seraient pas dotés d'une nouvelle constitution - et ce, alors que Louis XVI s'était contenté de leur demandé de réfléchir à une solution quand sa cassette, réputée inépuisable, s'était avérée vide. Edmund avait voulu savoir pourquoi cette cassette s'était vidée, et lorsqu'il avait découvert le rapport existant avec la coûteuse perte des possessions françaises en Amérique du Nord, il s'était demandé quel lien cela pouvait avoir avec la Révolution américaine, qui s'était tout de même déroulée presque simultanément à la Révolution française, non ? Voilà comment il abordait l'histoire, tel un témoin à charge au tribunal : en posant des questions, encore et encore, de sorte qu'il passait des après-midis entiers le nez dans l'Universalis et, depuis l'arrivée de l'Internet à large bande, des heures et des heures sur Wikipédia. Chaque recherche en amenait une autre, laquelle à son tour, etc. Un gosse qui vidait un paquet de bonbons : telle était son approche du savoir.
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Video de Joost de Vries (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Avec Herman Koch, Peter Terrin et Joost de Vries. Impostures, mensonges, dissimulations, usurpations d?identité ou de mérites? Certains personnages des romans d?Herman Koch (Cher Monsieur M., Belfond), Joost de Vries (L?Héritier, Plon) et Peter Terrin (Monte-Carlo, Actes Sud) ont des secrets bien gardés ; d?autres sont, ou se croient, victimes de machinations perverses. Entre paranoïa, hypocrisie sociale et mondaine et délire de persécution, ces fictions interrogent la sincérité de notre rapport à l?autre, à l?ère de la transparence. Animé par Margot Dijkgraaf.
Dimanche 27 mai - Centre Rabelais - 33e Comédie du Livre
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