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EAN : 9782070178834
184 pages
Gallimard (14/09/2017)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Nos sociétés sont travaillées par une contradiction étonnante et inexplicable : jamais autant de gens n’ont simultanément dénoncé les conséquences sociales et politiques générées par la mondialisation ; jamais autant de gens n’ont été incapables de dépasser l’état de choses existant et d’imaginer un état social innovant au-delà du capitalisme. Cette dissociation de l’indignation d’avec tout objectif d’avenir est quelque chose de nouveau dans l’histoire de la moderni... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
A. Honneth a répondu en partie dans un recueil aux reproches qu'on lui a faits - concernant le fait qu'il se situait à la fin de l'histoire entre autres puisqu'il prenait le partie de la situation présente - suite à la publication du "Droit de la liberté". Néanmoins, il voudrait insister sur la dynamique de sa proposition et reprend ici sa notion de "liberté sociale" en la rattachant au mouvement historique du socialisme. Les deux premiers chapitres retracent (ou reconstruisent) l'histoire du socialisme, les deux suivants en proposent le renouveau.

Le mot "socialisme" a été employé d'abord pour dénoncer les philosophies de Grotius et Pufendorf qui fondaient l'ordre social dans le droit et la "sociabilité" et non plus en dépendance avec la Révélation. le mot fait son chemin et est revendiqué en Angleterre par Owen et Fourier en France, mais sans considération juridique ni philosophique. le mot signifie alors un projet d'avenir d'une société organisée par des associations collectives. Pour Durckheim, le mot signifie la volonté de ramener la sphère économique sous le contrôle de la société, de l'État.
Depuis deux siècles, il indique le souhait de réaliser les trois principes de la révolution : liberté, égalité, solidarité (en langage moderne).

Honneth voit trois imperfections des projets des premiers socialistes. D'abord ils négligent la liberté juridique où, pourtant, avec les droits de l'homme, la Révolution avait bien avancé, et ne s'intéresse qu'à lutter contre les dérives qui les choquent du capitalisme productif ; si bien qu'ils ne visent pas à proposer un projet politique mais en restent à être une force d'opposition ; et troisièmement, ils héritent des philosophies de l'histoire de Hegel et du progrès de Turgot et Condorcet qui les éloignent de l'action politique pour la certitude que la fin de l'histoire est inéluctable et leur donnera raison. À cela, s'ajoute la thèse contestable, puisqu'on ne la caractérise que par la théorie, de l'existence d'une classe dont les intérêts sont par avance connus et doivent être défendus - sans elle.

Marx, qui est le premier à démontrer qu'on ne peut séparer la propriété, l'offre et la demande et l'appauvrissement des classes les plus faibles, fournit une première théorie complète. Mais il reprend les autres travers : philosophie de l'histoire et négligence de l'État puisqu'il va dépérir. Pendant ce temps, l'"embourgeoisement" donne tort aux prévisions d'un nécessaire effondrement des rapports de production et réduit la classe qui fonde l'action d'opposition politique.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'ajout, en Allemagne, du mot démocratie pour former "sociale-démocratie", ne rééquilibre pas le déficit théorique sur les institutions de l'État. Il faut, pour renouveler le socialisme, reprendre son mouvement premier, celui d'un mouvement "à vocation expérimentale" en vue de promouvoir la liberté et les associations collectives et de les partager à l'échelle internationale. Cela se ferait dans un cadre national, international et mondial. C'est ici que le texte se fait un peu flottant.

D'une part l'achoppement du premier socialisme était, nous a-t-on dit, de ne pas proposer une théorie globale et de rester dans une posture d'opposition : or le renouveau du socialisme passerait donc par des expérimentations pour tester ce qui est socialement acceptable ou tolérable - faut-il entendre par le marché ? Si oui, on en reste à une pensée inférieure à l'activité économique.

Ensuite, il s'agirait de partager les résultats de ces expérimentations partout dans le monde pour rendre les actions nouvelles plus efficaces : mais efficaces par rapport à quoi, comment "mesurer" la liberté ? il s'agirait de s'opposer aux situations inadmissibles, à l'aliénation du travail. Mais alors ce n'est pas la liberté que l'on vise, mais le refus de quelque chose qui serait la contrainte - dans ce cas, plutôt que de "liberté sociale", pourquoi ne pas parler de "lutte contre la contrainte sociale" ou de "lutte contre l'aliénation sociale" ? Et l'on en reste à une pensée inférieure à l'activité économique.

A. Honneth différencie - un peu arbitrairement car c'est seulement le fait que l'idée soit reprise à Dewey, Durckheim et Habermas qui le justifie - que la société est organisée en trois sphères : économique, formation politique et relations intimes. On ne sait pas bien si la culture entrerait dans la sphère politique ou s'il faut plutôt, étrangement, la placer dans la sphère économique, ou encore si la sphère économique serait alors à reconsidérer - même chose pour l'enseignement, faut-il le mettre dans la sphère de formation démocratique si l'on considère que c'est un service public ou bien dans la sphère économique s'il s'agit d'une formation pratique - mais alors ce service devient-il lucratif ? Sans doute ces idées sont détaillées ailleurs, mais il n'en est rien dit et l'on ne voit pas quel est le critère de différenciation de ces sphères : si c'est l'argent, il est partout ; si c'est le langage, il faut bien supposer aussi qu'il est partout, sans quoi le socialisme "renouvelé" ne risque pas de se faire entendre.

Ensuite, il est suggéré que le mode d'action devrait être mondial, mais ne le peut pas parce que les États-nations sont "encore" garants des droits fondamentaux - où l'on ne voit pas pourquoi ce serait plus socialiste que moins de liquider les États : pour quoi faire ? Par ailleurs il y a une grosse erreur puisqu'il n'est question dans cette quatrième partie que des "citoyennes et des citoyens" : nous sommes donc bien au niveau de l'État puisque, comme on sait, ce sont les États qui confèrent la citoyenneté, même la citoyenneté européenne.
Il faut ajouter à cela une expression étrange, employée à deux reprises : le socialisme doit "agir sur" les citoyennes et les citoyens. S'agit-il d'une contrainte ? D'une entrave à la liberté ?

Si bien qu'A. Honneth réduit son idée à suggérer que les expérimentations soient nationales, ou communautaires et que l'on crée un espace public mondialisé pour en discuter et échanger. Ce serait un organe d'articulation des sphères citées. Mais il n'est rien dit du fait qu'il n'y a ni langue, ni histoire ni culture partagée à l'échelle mondiale - hormis celles du marché. Donc l'opposition est impossible par principe. Et l'on en reste à une pensée inférieure à l'activité économique.

L'ouvrage s'achève sur une perspective d'avenir et d'espoir qui n'est pas sans rappeler l'obstacle dénoncé de la trop grande importance des perspective et le trop faible ancrage dans le présent du premier socialisme - qu'on s'était promis de dépasser.

En conclusion, l'histoire du mouvement dans les deux premiers chapitres est captivante, mais les propositions des chapitres suivants paraissent très lacunaires. Il reste une forme d'enthousiasme pour un grand mouvement planétaire - mais qui n'a toujours pas de base théorique autre que la lutte contre "les abus" de la sphère économique. Tant que l'on considère que l'argent ne vaut que pour la sphère économique et les idées pour la sphère politique, on ne risque pas de s'entendre...
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Alors que jamais auparavant autant de personnes n'ont critiqué le capitalisme, et notamment ses conséquences en termes de mondialisation et de financiarisation de l'économie, dans le même temps la croyance en l'immuabilité et l'inéluctabilité de ce système n'a jamais été aussi répandue. La perte d'espoir dans le socialisme et en général dans les utopies politiques collectives serait-elle due à l'échec du régime soviétique ? Serait-elle uniquement un effet idéologique de la pensée hégémonique d'origine thatchérienne du « TINA (There Is No Alternative) » ? Ou bien, comme le laisse supposer la quatrième de couverture, serait-elle conforme à la notion marxienne de fétichisme, applicable actuellement autant aux rapports sociaux qu'à la marchandise ?
Axel Honneth, philosophe représentant l'École de Francfort, s'attelle ici à une analyse de l'archéologie des différents courants de la pensée socialiste y compris avant Marx, pour révéler ce qu'ils ont de caduque – car dérivé du contexte de l'industrialisation naissante – et quelles modifications conceptuelles s'avèrent nécessaires pour proposer un socialisme d'aujourd'hui, profondément rénové et vivace pour l'avenir.
C'est d'abord le concept de liberté, trop tributaire de sa définition libérale fondée sur l'individualisme et la concurrence que l'auteur remplace par la « liberté sociale ». Ensuite, il introduit une valorisation de la démocratie en fonction de la perspective ou de l'idéal d'une émancipation dans la participation égalitaire au mécanisme de prise des décisions politiques. S'affranchissant à la fois des « lois de la nécessité historique » et de la fonction d'avant-garde révolutionnaire de la classe ouvrière, il prône une dialectique plus hégélienne et moins marxienne du progrès social, fondée sur la négociation et l'expérimentation permanentes, tout en investissant non pas uniquement la sphère économique mais aussi celles des relations privées ainsi que du politique. La disparition de la perspective révolutionnaire marxienne ouvre la voie, en économie, à une coexistence entre le marché capitaliste, l'autogestion et la centralisation étatique, en fonction d'une sorte de principe de subsidiarité selon les différents types de besoins à comprendre dans leur dimension non pas individuelle mais communautaire, c'est-à-dire collective et subordonnée aux principes de solidarité et de « liberté sociale ». Enfin les horizons de lutte consistent surtout dans l'élimination des inégalités, des discrimination, des blocages de la solidarité et dans les obstacles à l'exercice d'une démocratie égalitaire et efficace, y compris pour cause d'inégalité de genre.
Le texte comporte une démonstration très rigoureuse et extrêmement bien construite. Il est cependant fort exigent sans doute à cause de sa densité ainsi que d'une répartition qui ne comporte que quatre chapitres et aucun sous-chapitre.
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critiques presse (5)
LaViedesIdees
16 avril 2018
Comment redonner une impulsion au projet socialiste ? Pour répondre à cette question, A. Honneth mobilise la théorie de la reconnaissance et invite, peut-être à tort, à de nouvelles expériences sociales.
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NonFiction
15 décembre 2017
Honneth tente de donner au socialisme de nouvelles bases pour renouer avec l'espoir d'une sortie de la concurrence délétère capitaliste
Lire la critique sur le site : NonFiction
NonFiction
05 décembre 2017
Au cœur des tempêtes doctrinales et politiques, comment demeurer socialiste ? Axel Honneth met au jour les points d’appui d’un socialisme renouvelé.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LeMonde
21 septembre 2017
Pour le philosophe et sociologue allemand, le capitalisme peut être dépassé. Il explique comment dans « L’Idée du socialisme. Un essai d’actualisation ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
11 septembre 2017
Dans son nouvel ouvrage, le philosophe allemand Axel Honneth estime que la gauche du XXIe siècle doit se réinventer et servir de courroie de transmission intellectuelle entre les luttes.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
7. « Au sein du capitalisme dans sa version démocratique et libérale, le socialisme représente la tendance historique à supprimer progressivement les dépendances et les exclusions sociales en faisant valoir toujours et partout qu'il n'est pas encore possible, dans les conditions données, d'associer comme promis la liberté, l'égalité et la solidarité. […] Un tel socialisme ne peut se contenter de la perspective d'éliminer toute hétéronomie et toute aliénation dans la sphère économique, ne serait-ce que parce qu'il sait que la société moderne ne sera pas devenue authentiquement sociale tant que la contrainte, la manipulation et la coercition ont encore cours dans les deux autres sphères des relations personnelles et de la formation démocratique de la volonté. Relativement au sens théorique que les Pères fondateurs donnaient à leur propre projet, ce socialisme radicalement transformé veut à la fois plus et moins : d'une part, il ne peut se limiter, dans ses visions d'un avenir meilleur, à la seule perspective de socialiser le domaine de l'agir économique par des mesures appropriées, parce qu'il a compris entre-temps qu'il faut d'abord créer des conditions de liberté sociale aussi dans les relations affectives et familiales, non moins que dans les procédures de formation publique de la volonté ; mais d'autre part, à la différence de ses prédécesseurs, il ne peut dans ce projet s'appuyer sur un savoir concernant de supposées lois de l'histoire, et doit donc constamment redécouvrir, par des explorations expérimentales et des connaissances réajustées à mesure, ce qu'il convient de mettre en place dans les différentes sphères.
[…]
[…] C'est seulement quand chaque membre de la société sera en mesure de satisfaire les besoins qu'il partage avec chacun des autres en termes d'intimité physique et émotionnelle, d'indépendance économique et d'autodétermination politique, de telle sorte qu'il pourra dans cette attente compter sur la sympathie et l'assistance de ses partenaires, c'est seulement alors que notre société sera devenue sociale au plein sens du terme. » (pp. 138-140)
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Les sociétés dans lesquelles nous vivons sont marquées par une contradiction étonnante et difficile à expliquer. D’une part, le malaise dû à la situation socio-économique, aux conditions de vie et de travail, s’est considérablement accru dans les dernières décennies. On peut sans doute dire que jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, autant de gens ne se sont accordés pour dénoncer les conséquences sociales et politiques générées par la mondialisation effrénée de l’économie capitaliste de marché. Mais d’autre part, cette indignation massive semble dépourvue de toute orientation normative, de toute sensibilité historique pour le but auquel tendrait la critique formulée, de sorte que celle-ci reste étrangement muette et repliée sur elle-même. C’est comme si ce malaise envahissant était incapable de dépasser l’état de choses existant, et d’imaginer un état social au-delà du capitalisme. Cette dissociation de l’indignation d’avec tout objectif d’avenir, de la protestation d’avec toute vision d’un monde meilleur, est en effet quelque chose de nouveau dans l’histoire des sociétés modernes. Depuis la Révolution française, les grands mouvements d’insurrection contre l’ordre capitaliste avaient toujours été inspirés par des utopies qui dépeignaient la société du futur et montraient comment celle-ci devrait être organisée – il n’est que de penser au luddisme, aux coopératives de Robert Owen, au mouvement des Conseils ou aux idéaux communistes d’une société sans classes. Le flux de ces courants de la pensée utopique, aurait dit Ernst Bloch, semble aujourd’hui tari : on sait assez précisément ce dont on ne veut pas et ce qui est inacceptable dans les conditions sociales présentes, mais on n’a plus la moindre idée de ce à quoi devrait aboutir une transformation ciblée de l’état de choses existant.
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5. « Certes, le marché capitaliste offre aujourd'hui une image qui semble à nouveau confirmer très exactement toutes les prédictions de Marx. Non seulement l'ancien prolétariat industriel et le nouveau prolétariat des services ont perdu toute perspective d'emploi stable dans des conditions socialement protégées, non seulement les rentes du capital rapportent plus que jamais, de sorte que la différence de revenus entre les quelques nantis et la masse de la population s'est vertigineusement creusée : de plus en plus de secteurs publics ont aussi été entre-temps soumis au principe de rentabilité économique, de sorte que le pronostic d'une "subsomption réelle" de tous les domaines de l'existence au capital semble se réaliser petit à petit.
Cependant, il n'en a pas toujours été ainsi dans l'histoire de la société capitaliste de marché, et il n'existe aucune nécessité historique qu'il continue à en être ainsi à l'avenir. […]
[…] Trois modèles sont en principe disponibles pour construire une […] relation horizontale entre des acteurs soucieux d'agir les uns pour les autres et d'une manière complémentaire : il y a d'abord le marché, tel que le concevait Adam Smith quand il voyait dans la loi de l'offre et de la demande l'effet d'une "main invisible" […] Puis il y a la vénérable vision d'une "association de libres producteurs", qui signifie manifestement que les individus en état de travailler organisent et administrent d'une manière autonome la vie économique dans le cadre d'une société civile capable de s'imposer un autocontrôle démocratique. Enfin, nous pouvons nous représenter l'exercice de la liberté sociale sur le terrain de l'économie au sens où les citoyens, par une décision démocratique, chargent un organe étatique de diriger et de surveiller le processus de reproduction économique dans l'intérêt du bien-être collectif. » (pp. 82-83)
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6. « Mais le socialisme ne s'est justement pas engagé dans cette voie consistant à construire aussi les relations personnelles à l'aide du concept de liberté sociale, pour en tirer un principe spécifique susceptible d'inspirer des mesurer destinées à améliorer la condition des femmes. Tout comme il s'était montré aveugle au contenu rationnel des objectifs républicains, il resta insensible à l'objection déjà soulevée à l'époque par le mouvement des femmes, pour lequel instaurer l'égalité devait d'abord signifier créer les présupposés nécessaires d'une expression non contrainte d'expériences authentiquement féminines [...] » (p. 115)
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3. « C'est dans cette conception holiste, consistant à envisager non pas la personne individuelle mais la communauté solidaire comme porteuse de la liberté à réaliser, que le mouvement socialiste prit sa source. Toutes les mesures, bonnes ou mauvaises, que ses partisans inventèrent par la suite pour remédier aux maux existants, visaient finalement à créer une telle communauté, dont les membres se compléteraient mutuellement et se traiteraient en égaux. Du reste, cette fidélité au cahier de revendications de la Révolution française avait d'emblée été une source d'embarras pour la critique bourgeoise, qui pouvait difficilement récuser comme injustifiés les objectifs du mouvement. […]
C'est pourquoi les reproches de collectivisme ou d'idyllisme communautaire ont jusqu'aujourd'hui quelque chose de creux, parce qu'ils semblent oublier délibérément que les principes de légitimation des sociétés actuelles comportent toujours, outre l'idée de liberté, certaines représentations, certes très vagues, de la solidarité et de la fraternité. » (p. 44)
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