Ce court ouvrage retrace la filmographie de Kubrick de manière synthétique tout en suscitant l'intérêt du lecteur.
S'il ne constitue qu'un résumé, cet ouvrage complète d'autres réalisations retraçant la carrière cinématographique d'un des plus grands réalisateurs du siècle dernier.
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A mes yeux un texte décevant : des paragraphes obscurs, des références tirées par les cheveux et une traduction médiocre. Une impression générale d'amateurisme.
Extraits :
« Paradoxalement, 2001 est le film dans lequel Kubrick tire le conclusions les plus radicales de son amour pour Welles. Il ne ressemble pas à Citizen Kane, mais ce sont les blocs de temps utilisés pour raconter l'histoire dans Kane qui en ont inspiré la forme. En prenant la forme de l'ode pindarique, ou d'une quelconque de ses imitations romantiques, avec ces inversions soudaines entre les stanze, le film indique quel est son véritable sujet : le Temps, pas l'Espace, dans les intervalles qui séparent trois blocs de temps dont le seul lien entre eux est que chacun a son propre monolithe, son propre ‘Rosebud' ».
Les rapprochements avec l'ode pindarique et rosebud m'ont fait sourire.
« La situation de Barry Lindon est l'inverse de celle de Docteur Folamour où la farce cauchemardesque a été introduite pour atteindre, par d'autres moyens, les objectifs du livre [qui l'a inspiré]. Barry Lindon traite un roman comique à la manière d'un film d'Ophuls comme Madame de …, en le jouant comme une tragédie. »
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Mémento bien fait agrémenté de photographies.
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Les gens me demandent comment il est possible de faire un film à partir de Lolita quand la qualité du livre repose sur la prose de Nabokov. Ne retenir d'un excellent roman que la prose, c'est simplement se méprendre sur ce qu'est un excellent livre.
Stanley Kubrick pour Sight & Sought, vol.30 1960 - 1961
Pour ce faire, on construit des décors gigantesques, dont le design aurait pu être d'Albert Speer et d'Hiawatha. Le film est presque entièrement tourné à la Steadicam, nouvelle invention permettant de déplacer la caméra sans utiliser de rails. Le film bat des records de nombre de prises; une conversation est enregistrée cent quarante(sept fois.
p.69