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EAN : 9782070178032
160 pages
Verticales (11/02/2016)
3.5/5   26 notes
Résumé :
Ce nouvel opus d'Olivia Rosenthal remonte le cours de souvenirs cinématographiques en se focalisant sur trois sources : la saga des Alien, le classique hitchcockien Les Oiseaux et le dessin animé Bambi. "

Toutes les femmes sont des aliens ", inaugure le triptyque. Il en donne aussi le mode d'emploi global : comment raconter un film à partir des traces partielles, désordonnées et parfois trompeuses qui nous restent à l'esprit. Ne se fiant qu'à ses imp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Alien, Les Oiseaux, Bambi, le livre de la jungle : quatre films, deux de science fiction, deux d'animation. Ces oeuvres cinématographiques ont marqué la mémoire d'Olivia Rosenthal depuis sa jeunesse jusqu'à aujourd'hui. A travers cette sorte de journal retraçant ses pensées, ses impressions et ses émotions lors de chacune de ces redécouvertes, nous réfléchissons avec elle sur la puissance dangereuse des femmes - pour les hommes, la dimension de plaisir à avoir peur et à dompter cette peur dans la répétition d'un visionnement, ou encore l'horreur que cachent les dessins animés aux airs gentillets. "On nous ment."
Un livre d'une grande justesse qui vous marque au point d'aller revoir au plus vite les quatre chefs-d'oeuvre pour faire résonner les propos de l'auteur dans notre esprit.
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(Re)Visite originale de trois films classiques à partir de souvenirs qui sont restés dans le cerveau et d'un contexte actuel ou passé.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre. Beaucoup de légèreté et de fraîcheur pour analyser ses souvenirs de ces films. Une interprétation souvent décalée et drôle. Une écriture dans un style très simple, basé sur la restitution directe de ses réflexions et son analyse. Des parallèles avec plein de thèmes actuelles (féminité, maternité, homosexualité, modernité, folie…).
J'en viens à regretter qu'il soit si petit et si court.
Superbe.
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Olivia Rosenthal revient sur des films fondateurs de son imaginaire, "Alien", "Les Oiseaux", "Bambi" et "Le Livre de la jungle" pour en décrypter "des choses renversantes sur la maternité, l'identité sexuelle, le rôle des blondes", etc. Un livre iconoclaste qui donne à voir et à penser.
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Dans ce curieux livre, l'auteure se dévoile à travers l'analyse des films qui l'ont marquée lorsqu'elle était enfant, puis adolescente. de la tétralogie Alien aux Oiseaux d'Hitchcock, en passant par les dessins animés de Walt Disney, Bambi et le Livre de la Jungle, Olivia Rosenthal analyse et décortique les images et les personnages, en trois courts textes.

Se saisissant du cinéma pour se raconter, l'auteure nous offre des réflexions fantastiques sur la femme, la maternité, la famille, ou encore une analyse sur les blondes chez Hitchcock… Et tout un passage fabuleux sur la peur et le désir.

Ce bouquin est un ovni : ni essai, ni roman, ni autofiction… Je ne saurais vraiment pas le qualifier. L'écriture d'Olivia Rosenthal est sinueuse, nerveuse, elle s'étire en de longues phrases, hachées par les virgules. Des phrases parfois tellement longues qu'elles font perdre haleine.

Les trois textes ont été adaptés pour le théâtre et c'est vrai qu'il en ressort une impression de théâtralité. le texte, comme une matière vivante, semble être fait pour être joué, déclamé, incarné.

Au cours de ma lecture, je me suis souvenue du roman de Tanguy Viel, Cinéma, dans lequel le narrateur regarde jusqu'à l'obsession un film, le Limier. On retrouve un peu la même obsession de l'auteure qui a vu et revu ces films, les a décortiqués et presque intériorisés.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans le style d'écriture de ces nouvelles, et particulièrement de la première. le texte reprenant le fil de pensée de l'auteur est assez essouflant et rarement ponctué de point. Mais une fois passé la barrière du style, l'analyse de ces 3-4 films par le prisme de l'auteur est intéressante. J'ai tout spécialement apprécié la dernière nouvelle sur Bambi et le Livre de la Jungle qui a permis de prendre du recul sur chacun d'entre eux.
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critiques presse (1)
Telerama
09 mars 2016
Dans une prose libre et fluide, une sorte de méditation très personnelle et poétique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La gestation et la reproduction atténuent-elles la peur ou au contraire la démultiplient-elles ? C’est un autre sujet. L’autre est-il plus désirable s’il devient parent, ou au contraire perd-il son aura en accédant au statut de père ou de mère ? C’est une autre question. Comment les amants maintiennent-ils entre eux la peur, la peur érotique, dès lors qu’ils ont une connaissance absolue l’un de l’autre ? C’est un autre problème. Comment font-ils pour aller l’excitation spéciale que la peur engendre quand leurs enfants sont autour d’eux ? Ca ne nous regarde pas. A quel moment la peur d’avoir des enfants ou la peur de ne pas avoir des enfants entame-t-elle le désir au sein du couple ? Est-ce que les femmes doivent devenir des mères ? Est-ce que les mères mettent bas des monstres ? Est-ce qu’elles aiment les monstres qui naissent d’elles ?
page 102
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c’est vrai que dans l’amour la nouveauté peut avoir des effets euphorisants, je découvre que j’aime quelqu’un, j’en ai pour la première fois la conviction, l’expérience, la certitude, puis je découvre que j’ai envie de faire des enfants avec la personne que j’aime, que nos enfants seront, comme dans les contes de fées, le fruit de notre amour, et en réitérant l’expérience, l’expérience de l’amour et l’expérience de la conception, je ne renouvelle pas le plaisir à l’identique, je l’ancre et l’approfondis, et l’épuise, donc il y a du plaisir et même toujours plus de plaisir dans la répétition, dans l’habitude, dans la confirmation.
page 69
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Grâce à elle, l’espèce s’exténuera. Alors, ils auront gagné la guerre et seront les maîtres du monde. Mais leur connaissance est lacunaire, inexacte, grossière. Ils ignorent les arcanes de l’attirance, de la peur et de la reproduction humaines. Ils cherchent un sens là où il n’y en a pas. Une loi et une règle là où l’irrégularité, la clandestinité et l’illégitimité dominent. Le désir est improbable. Il vient comme les oiseaux, il surgit, il colle à la peau, il exige, il insiste, il menace. Il assiège. Brusquement il est là, on n’a pas eu le temps de l’apprivoiser, il se pose sur la poitrine et l’écrase. Il faut lui obéir. Il faut suivre le chemin qu’il trace, le rythme qu’il impose, il faut répondre à son injonction. Même si pour ce faire, on devra se trahir soi-même. On se trahira. On courra à sa perte. On n’aura pas peur d’avoir peur. On recherchera cette sensation dans laquelle se mêlent une furieuse envie de vivre et une furieuse envie de mourir. C’est un aiguillon, un moteur, la nécessité d’avoir peur de l’autre pour le désirer.
page 100
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Car le plaisir exige la répétition et qui dit répétition dit victoire sur le temps. Les films que l’on voit à différents âges de la vie compriment ou dilatent la chronologie, s’en emparent, en dé font l’enchaînement, le déroulé, on est pendant, avant et après, adulte et enfant, tous les états qu’on a traversés en regardant les images à neuf ans, quinze ans ou vingt ans, sortent du néant et s’agrippent à telle couleur, telle réplique, telle posture, tel acteur, un film est un immense lieu de mémoire.
page 79
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Je ne vois pas trop comment démarrer parce que je sais bien que commencer par le commencement ça ne sert à rien, c’est improductif, contrairement à ce qu’on pourrait croire ça embrouille tout, commencer par le commencement embrouille tout, il faut toujours connaître la fin pour pouvoir raconter une histoire, donc on ne peut pas raconter d’histoire et surtout on ne peut pas raconter sa propre histoire
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Videos de Olivia Rosenthal (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivia Rosenthal
Lecture par l'auteure accompagnée de Ruppert Pupkin & Benoît Perraudeau Lecture musicale Elle part au Japon avec un projet bien précis : enquêter sur les attentats au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Mais rien ne se passe comme prévu. Les individus interrogés (et tous les animaux énigmatiques qu'elle croise) la conduisent peu à peu vers des questions on ne peut plus existentielles. Des questions belles et remuantes. Un singe à ma fenêtre est un miroir qu'Olivia Rosenthal se tend et nous tend. Elle en lira ce soir des reflets, accompagnée à la voix par Ruppert Pupkin et à la guitare par Benoît Perraudeau. À lire - Olivia Rosenthal, Un singe à ma fenêtre, Verticales, 2022.
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