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EAN : 9782260032427
234 pages
Julliard (04/01/2018)
3/5   26 notes
Résumé :
Bienvenue dans le plus drôle et le plus impudique des anti-manuels de grossesse. Histoire de lui épargner vingt ans de psychanalyse ? ou de les préparer ?, une mère écrit à son enfant in utero pour lui raconter d'où il vient, quel genre d'énergumènes sont ses parents, dans quelles circonstances il a été conçu. Car le bébé à venir est le fruit d'une rencontre improbable et cocasse entre deux êtres que tout aurait dû séparer : origine, milieu, famille, culture, et pre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Traité de savoir-rire à l'usage des embryons de Anne Akrich toujours grâce au site net galley, et cette fois-ci grâce aux éditions Julliard.
Le titre m'intriguait, en lisant le résumé je me suis dit pourquoi pas, et je l'ai lu d'une traite.
Qu'en ai-je pensé ?
Ben... Je ne sais pas trop en fait !
L'histoire est simple : une mère écrit à son enfant in utero pour lui raconter d'où il vient, quel genre d'énergumènes sont ses parents, dans quelles circonstances il a été conçu.
Tentant, mais en vrai ce roman largement autobiographique m'a laissé un peu perplexe.
L'auteure est une bobo parisienne, et je n'ai pas réellement accroché avec ce qu'elle écrit. Je n'ai pas été touché par les personnages, par ce qu'elle raconte.
Au début de chaque chapitre il y a une citation, une blague.. Je n'apprécie pas spécialement Woody Allen et je ne vois pas trop l'intérêt de mettre régulièrement des citations de ce cinéaste, surtout avec les accusations qui ont été faites à son encontre dernièrement. Cela colle mal avec l'actualité brûlante le concernant !
En fait, je dirais que je suis un peu passée à coté de cet ouvrage. Je ne l'ai pas détesté, loin de là, mais je n'ai pas réellement accroché.
J'ai souri une ou deux fois, je n'ai pas rit alors que je m'attendais à trouver cette lecture amusante.
Une grosse déception donc en ce qui me concerne, d'où le deux étoiles et demie, pas plus.
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J'ai lu ce roman sur les conseils d'un célèbre libraire à la houppette, et j'avoue l'avoir maudit au bout de 50 pages: je m'ennuyais et l'humour "juif" de l'auteure ne me plaisait pas du tout. le récit était boursouflé de clichés en tout genre sur le milieu de l'édition parisienne, les petites jeunes qui courent après des hommes fortunés qui pourraient être leur père, les railleries entre Séfarades et Ashkénazes, et les nouvelles habitudes langagières des jeunes. Je me disais "autant écouter certaines émissions satiriques qui se veulent drôles mais qui te tapent sur les nerfs". Et puis, j'ai sauté deux- trois chapitres dont les titres me promettaient la même irritation littéraire. Vers le milieu du livre, voici que le bébé est enfin en place dans l'utérus de la narratrice, et là, d'un coup de baguette magique (ou maternelle?), le récit devient enfin intéressant, et quelques piques bien acérées m'ont même fait pouffer de rire. Il était temps!!!
Anne Akrich écrit bien malgré sa tendance à passer du coq à l'âne d'un chapitre à l'autre sur fond d'un fil conducteur unique et chronologique: l'histoire prénatale de sa relation avec le futur père de son enfant.
Mais peut-être n'est-ce pas plus mal; le lecteur peut ainsi éviter les sujets qui l'agacent!
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Arrêtez-vous un instant. Attention talent. Grand talent.

Ce traité de savoir-rire à l'usage des embryons n'est pas que l'histoire drôle d'une grossesse. C'est l'histoire d'amour de deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer, ni à faire un enfant. C'est aussi le plus beau cadeau qu'une mère peut faire à son enfant. Lui raconter sa conception.

Une perle à chaque paragraphe. Chose rare pour être soulignée, un livre profond avec un ton léger. Une écriture précise, nerveuse, solaire, après "le complexe de Portnoy" de Philip Roth, il y aura le "Traité de savoir rire" d'Anne Akrich, la filiation est totale, mais aussi avec Woody Allen et Bukowski. du début à la fin, ce livre est à se rouler par terre de rire, on rit de tout et de rien, impossible de le lâcher, au milieu de la nuit, alors que je pouffais de rire après un certain passage, ma femme se retournait pour se demander ce qu'il se passait. Pas une seconde d'ennui donc, on boit les pages comme un Château Chasse Spleen.

À lire sans préméditation, vous ne regretterez pas.
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Traité de savoir-rire à l'usage des embryons est un récit par une future mère à son bébé pendant sa grossesse, de la rencontre de ses parents à l'histoire de leurs familles et aux préparatifs en tous genres.

Je remercie Babelio de m'avoir donné la possibilité de lire ce roman.

C'est une petite lecture sympathique mais qui ne me restera pas. Oui, c'est plutôt amusant et fait partie de ce mouvement de dédramatisation de la parentalité, qui ne veut plus voir la maternité sur un piédestal et qui a son importance dans un contexte où certaines personnes aimeraient revenir à l'image d'Épinal de la femme mère parfaite et épouse dévouée.

Ça aurait donc pu beaucoup me plaire, sauf que cette vie de bobo parisien comme ne s'en cache pas l'écrivaine, faite de week-ends au Touquet et de voyages au soleil, de dîners mondains et de connaissances riches et/ou célèbres, ne me parle pas du tout. Je sais que ce monde existe mais il ne m'intéresse pas, ne m'attire pas et ne m'apparaît même pas comme crédible tant il est éloigné de nous autres, communs des mortels. J'ai eu l'impression que c'est un livre assez largement autobiographique, il y a donc peut-être beaucoup de "vrai" dedans, sans que ça vienne contrebalancer suffisamment mon sentiment précédent pour me faire apprécier la lecture.

Le livre est émaillé de nombreuses références françaises ou plus internationales qui donnent un aspect "pop culture" plutôt plaisant à l'ensemble, qui se trouve néanmoins terni par les clichés que ces références brassent sur les femmes et les hommes, sur Paris, sans compter que certaines d'entre elles tombent assez mal avec l'actualité (je n'ai pas grandi avec les films de Woody Allen et vu sa mauvaise presse, le voir cité à toutes les sauces dans un livre qui parle à un futur enfant m'a rebutée).

Quant au style, encore une fois ça se lit bien, mais à trop vouloir faire dans le léger, on perd un peu de consistance à chaque niveau, plume y comprise.

En bref, un rendez-vous manqué pour moi. Sans doute ce roman fera-t-il le bonheur d'autres lecteurs et lectrices !
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Pourquoi me suis-je arrêtée sur ce titre ?
La quatrième de couverture annonce un manuel anti-grossesse, je suis rebelle. Elle prétend une confession corrosive et hilarante, je suis pour une lecture légère en cet été.

J'insiste, mais pourquoi ma curiosité a été piquée pour ce roman ? !!! L'auteur enceinte, écrit à son futur bébé. Elle lui fait le récit des circonstances de sa conception: comment elle a rencontré son père ? Comment s'est tissée leur relation amoureuse ? de quelles origines familiale et culturelle il en est le descendant ?

Un fil rouge et entre des chapitres décousus. le ton est léger et décalé. Une narration moderne. Une lecture rapide sans grand intérêt. Et pourtant le postulat est original.
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critiques presse (1)
LePoint
29 janvier 2018
Corrosif et décomplexé, le « Traité de savoir-rire à l'usage des embryons », d'Anne Akrich, dézingue les discours mièvres sur la grossesse et sur l'amour.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Des cours de honte, voilà ce qu'il faudrait donner aux enfants. Leur transmettre le sens de la honte. Et par là même de l'honneur et de la dignité. Ne pas oublier que la haine sociale est tapie dans l'ombre, que c'est une bête dans la jungle, prête à surgir et à tout dévorer sur son passage.
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On peut considérer que la jalousie envers le passé est la forme la plus stupide que peut prendre la jalousie, qui n’est déjà pas une preuve d’embonpoint de matière grise. Mais… c’en est aussi la forme la plus évidente, la plus compréhensible, la plus saine. On a sous les yeux la preuve de ce qui a existé avant. On devient voyeur du passé qui s’étale. On hait l’être aimé pour ce qui l’a rendu malheureux et on le méprise pour ce qui l’a rendu heureux. Le spectacle est désolant.
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En enfantant, chaque femme pense être un génie bouleversant et accoucher d'une œuvre déchirante.
Les génies sont rares et tu ne déchireras que mon périnée ou mes entrailles.
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Écrivain égaré dans ses fictions, il avait fait de sa vie un roman et de ses amis des personnages d’intrigues complexes. Son esprit semblait constamment vagabonder dans un palace décati de la Riviera italienne et ses histoires bruissaient de verres de cristal et de colliers de perles. La peau des femmes était de velours, elles étaient cruelles et menteuses, prostituées ou morphinomanes, esclaves ou comtesses.
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Un homme comme lui et une fille comme moi.
Il pensait : Un homme comme moi, vieux, divorcé, élevant seul ses enfants. Une fille comme elle, jeune, belle, sûre de ses moyens, riche, descendante d’une lignée de sultans perses.
Je pensais : Un homme comme lui, un puissant, un héritier. Une fille comme moi, une souillon, une à côté de la plaque, une pauvre, une sans atouts.
Nous ne nous sommes pas plu. Pas du tout. Je l’ai trouvé misogyne, imbu de lui-même. Lui m’a trouvée poseuse, une gamine qui le regardait comme un faon pris dans les phares, une capricieuse, une Jewish princess, réservée et sûre d’elle, lui offrant un pot-pourri d’attitudes indéchiffrables, le laissant sur une certitude : il était trop vieux pour moi. Nous n’avions rien à faire ensemble.
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Videos de Anne Akrich (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Akrich
Présenté par Fanny Arama, avec Emma Becker, Anne Akrich et Emilie Notéris
La lutte pour l'égalité propulsée par les mouvements féministes n'est pas séparable d'une lutte pour la liberté, de l'acquisition de toutes les libertés – y compris, bien sûr, non une abstraite «liberté sexuelle», mais la possibilité incontestée d'exprimer ses désirs, de rechercher les plaisirs et d'assouvir les jouissances, une fois détruite ou affaiblie la prégnance des paradigmes, des représentations et des stéréotypes par lesquels le système patriarcal a cru «définir», à son profit, la sexualité féminine. Cela produit, on le voit aujourd'hui, une vaste «documentation» sur les spécificités féminines, les données hormonales, l'anatomie du vagin, les zones érogènes et le point G, les représentations en 3D du clitoris – justifiées par le fait qu'il a été ignoré et irreprésentable, sinon imprésentable, pendant des siècles – et tous exhausteurs de plaisir ou les procédes par lesquels on atteint plus aisément l'orgasme. Mais aux yeux de certaines philosophes féministes, cela fait question. Cette sur-exposition du désir féminin, tous ces «modes d'emploi» du plaisir, ne risqueraient-ils pas de transformer la jouissance en injonction – en érigeant ainsi de nouvelles normes – et de constituer une énième tentative de «discipliner», au sens de Foucault, le corps des femmes? le désir, pour être libre, le plaisir, pour être véritable – celui qu'on se donne soi-même, qu'on donne à l'autre et qu'on reçoit – ne pourraient-ils pas être pensés au delà de toute détermination de genre?
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