Journal de bord :
1 ère page : Ça y est ! Je viens de recevoir
Viscères, le dernier roman de la grande et talentueuse
Mo Hayder.
Cerise sur le gâteau, je retrouve le commissaire Jack Caffery dont j'avais fait la connaissance dans
Birdman et
L'homme du soir.
Une auteure que j'apprécie, un personnage que je suis contente de retrouver et un titre accrocheur, je suis aux anges.
page 50 : Euh!...c'est quand que ça commence ?
page 68 : Ah! Nous y voilà. Enfin un peu d'action. Accrochez vos ceintures on est parti.
page 120 : Je m'ennuie. 120 pages de lu et il en reste 320. Oui, je l'ai compte. C'est dramatique.
Je regarde la dernière page comme si le nombre pouvait changer.
Pourquoi me forcer à le finir ?
Parce que c'est
Mo Hayder et qu'elle m'a rarement déçue et parce que j'ai reçu ce livre lors d'une masse critique.
Je souhaite donc faire un retour sur l'ensemble.
page 193 : Nous arrivons enfin dans le vif du sujet et l'intrigue commence à devenir intéressante.
Vous l'aurez compris, j'ai eu beaucoup de mal avec le début de ce livre que j'ai trouvé beaucoup trop long.
L'histoire est vraiment intéressante et quand on fait une synthèse de dix minutes de celle-là, c'est emballant mais ça l'est beaucoup moins quand il faut lire 190 pages pour arriver à ce résultat.
Un huis clos est sûrement compliqué à gérer pour un écrivain.
Il faut tenir le lecteur en haleine avec peu d'éléments.
Mais c'est la difficulté qui rend le huis clos bluffant.
Pour ma part, je trouve que Mo Hayder n'a pas réussi son départ.
Les membres de la famille sont enfermés dans une chambre et il ne se passe rien.
Jack Caffery est perdu et il ne se passe pas beaucoup plus lors des pages qui lui sont consacrées.
Finalement, c'est lorsqu'il se lance vraiment dans l'enquête, que l'auteure nous donne plus d'informations sur les hommes qui détiennent les Anchor-Ferrers et que des grains de sables s'immiscent dans les rouages que ma curiosité a été piquée.
Des bons points malgré tout.
Une fois les 190 pages lues, et malgré certains éléments de la fin prévisibles, l'histoire commencent à prendre une tournure curieuse jusqu'à ce que les éléments s'enchaînent, nous émeuvent, et nous poussent à continuer notre lecture et à ne pas lâcher le livre tant que le mot fin ne sera pas apparu.
Deuxième bon point, la quatrième de couverture.
Elles sont parfois trop explicites mais ici, il n'est fait mention nulle part de la tournure que va prendre l'intrigue ce qui provoque une vrai surprise.
Un avis mitigé donc sur
Viscères qui ne sera pas dans mes plus beaux souvenirs de lecture.
Merci tout de même à Babelio et aux éditions
Presses de la Cité pour cet envoi.