Premièrement, l'édition. La présentation des livres de la collection Les plis, dont Je vais t'aimer d'une façon nouvelle fait partie, est bien pensée. S'agissant de correspondances, les ouvrages sont munis d'une jaquette qui se transforme en enveloppe, ce qui en fait des livres prêts-à-expédier. C'est une idée originale, innovante et appréciable. Je valide !
Deuxièmement, la préface. Celle-ci présente parfaitement le recueil. Elle est dotée de quelques informations pour mieux connaître
Apollinaire et est agréable à lire. Elle est écrite par
Lorenzo Flabbi, usant d'une belle plume, qui s'est également occupé du choix et de la présentation des lettres. La préface est un avant-goût encourageant pour la suite de la découverte de la lecture. Elle est, comme le titre, une promesse.
Dernièrement, et non des moindres, le corps du recueil. Décevant. C'est le premier mot qui vient en tête du lecteur qui s'attend à savourer de la poésie, du romantisme. Suivi de près par le terme incommodant. Il est désagréable de découvrir la façon dont
Apollinaire traite Louise de Coligny. Elle est sa chose, son esclave. Il exige et elle doit obéir. Elle est réduite à un état de jouet sexuel, c'est en tout cas le ressenti donné par l'écriture du poète. Ce dernier n'est pas respectueux envers la femme qu'il prétend aimer et adorer.
Une lecture peu savoureuse.
Bref, une collection bien faite qui donne envie de parcourir les autres titres qui la constituent, en espérant découvrir de plus jolis contenus à travers, notamment, l'écriture d'Austen, de Shelley ou encore de Brontë.
(Notons la petite erreur de présentation p.60 où une phrase est coupée et dont la fin se trouve p.69 ; les deux parties sont séparées par des photos et des explications diverses.)
Merci aux éditions L'Orma et à Babelio pour cet ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse critique.
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