SEL
DE MER constitue le deuxième tome DE LA
JEUNESSE DE LA MEDITERRANEE de
Gabriel Audisio (1900-1978)
Cet essai est un voyage original autour du bassin de la Méditerranée, plus particulièrement en Tunisie.
C'est poétique, foisonnant en mots singuliers pour décrire la flore, la faune – les poissons (symbole puissant dans ce pays) , les bateaux…
Audisio démontre que les racines tunisiennes s'abreuvent dans notre Mare Nostrum et ont été nourries par les différents peuples , et bien moins que l'on peut penser par la période romaine, et c'est bien l'essence punique qui a façonné ce pays. (La toponymie des villes et villages est restée presque entière liby-phénicienne : Tozeur avant Thusuros fut Tizurin , les vignes, Kart-Haddasch , la ville neuve, devint Cartago puis Carthage)
Plus de 85 ans après ce récit, j'ai retrouvé dans les descriptifs d'Audisio la même âme vibrante, les mêmes paysages à la fois âpres et bucoliques, si l'on sait s'écarter des chemins envahis par la horde des touristes, les mêmes sourires enfantins, les mêmes odeurs : le soufre moisi, les remugles des lagunes, mais aussi l'effluve subtile des jasmins, et des roses, les mêmes transports en commun pittoresques et picaresques.
Gabriel Audisio, un peu oublié aujourd'hui devrait être remis à l'honneur.