"(...) Je suis désolée. Je ne suis pas moi-même ces temps-ci.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Je vieillis, sans doute. Ceux qui disent que les cinquante ans d'aujourd'hui sont les quarante ans de jadis ne savent pas de quoi ils parlent."
Agatha n'est pas très en forme dans ce vingtième volume de ses enquêtes. Sans vouloir être offensant, on ne peut que constater que pourtant elle ne vieillit guère. Cinquante ans et quelques avoués depuis le premier volume mais pourtant des probèmes récurrents de hanche qu'elle ne veut pas traiter. Et une forte accoutumance à la cigarette, qui lui permet éternellement de fulminer contre les restrictions à son usage dans les lieux publics. Son dernier amoureux en date, un french-lover prénommé Sylvan Dubois l'a trahie. Il jouera un grand rôle dans ce volume.
James se remarie avec une jeune beauté, Felicity Bross-Tilkington. Agatha, évidemment, la déteste même si elle prétend en avoir fini avec lui. Cette petite peste aura le bon goût de passer de vie à trépas le jour du mariage.
Allées et venues incessantes, quiproquos un poil téléphonés, m'ont parus lassants. Je n'y prends plus autant de plaisir qu'avant. Peut-être serait-il temps, en ce qui me concerne, d'envisager d'arrêter cette série qui est pourtant addictive dans le sens où j'aime bien retrouver ses personnages récurrents. Mais franchement les intrigues ne sont guère palpitantes.
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Déjà le vingtième tome des aventures d'Agatha Raisin.
Dans ce volume notre héroïne n'est pas au mieux de sa forme. Son ex-mari va se remarier avec une jeunette qui a la moitié de son âge, et son ex-employée Toni connaît le succès depuis qu'elle a monté sa propre agence de détectives privés.
Agatha se sent donc vieille, peu désirable et dépassée sur le plan professionnel.
Elle va bien entendu tenter de résoudre un crime, comme à chaque fois, mais heureusement que ses amis et collègues seront présents car cette fois encore, elle ne va pas passer loin de la mort.
Elle va encore tomber amoureuse du premier venu, mais son charme ne semble décidément pas fonctionner dans cette aventure où on découvre une Agatha fatiguée, en toute petite forme, peu sûre d'elle et presque résignée à devoir vivre une vie de jeune retraitée tranquille.
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Je lis les enquêtes d'Agatha Raisin en dents de scie : je saute plein de tomes mais j'arrive quand même à tout comprendre tant la vie d'Agatha est morne et qu'elle répète plus ou moins les mêmes bêtises sans fin.
L'arc narratif de ce personnage est un cercle ! Elle court après James, couche avec Charles, embauche un collaborateur, ledit collaborateur se barre, elle manque de se faire tuer vingt fois par roman et elle découvre le pot aux roses plus ou moins par hasard.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec Agatha, on est en terrain connu. Pas de surprise, pas de sortie de la zone de confort. C'est ronflant et donc rassurant.
Je n'ai rien contre l'idée de retrouver de temps en temps une vieille copine égale à elle-même (la preuve !) mais là, j'ai eu le sentiment de toucher le fond.
Cette histoire est inepte du début à la fin. Rien ne tient debout et surtout pas les multiples tentatives de meurtres sur la personne d'Agatha. L'épisode parisien est d'une redoutable connerie, j'ai bien failli abandonner à ce moment-là.
J'ai d'ailleurs fini le roman car il se lit à la vitesse d'un TGV et que je n'avais pas mieux à faire - confinement oblige.
Je me dis souvent que ce qu'il y a de mieux dans ces romans, ce sont les couvertures.
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- Quelques spoilers -
2.5/5 pour les aficionados d'Agatha
1.5 ou 2 pour les autres
Ce roman, dans la moyenne médiocre de tout ce que Beaton a écrit après le tome 9, n'est qu'un prétexte pour enfoncer la tête de James Lacey dans son gâteau de mariage.
Pour les lecteurs les plus optimistes et positifs pour la suite des aventures d'Agatha, "Voici venir la mariée" devrait leur ouvrir un oeil voire les deux sur la catastrophe qu'est devenue la série.
Beaton a choisi d'exploiter des thèmes sordides pour souiller des pieds à la tête le personnage de Lacey, son défouloir préféré. Comme à chaque fois qu'elle s'en prend à Lacey, son humour est absent, c'est de la mesquinerie et rien d'autre.
Les personnages de son agence de détectives sont irritants à deux titres : ils sont inintéressants et ils prennent la place des habitués de Carsely, personnages mieux écrits et les préférés des lecteurs.
Les motifs du meurtre et l'enquête ne tiennent pas la route. Il n'y a rien de cosy ou presque.
Je ne recommande pas ce roman.
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Agatha est déprimée. Elle se sent vieille et moche. C'est donc sans aucune motivation qu'elle se rend au mariage de James, son ex-mari, avec une charmante jeune femme. Mais cette dernière n'arrivera jamais devant l'autel ...
"- Si je pouvais trouver le moyen d'échapper à ce satané mariage, je le ferais ! S'emporta-t-il soudain.
- Une balle dans la tête de la mariée, par exemple ?
- Pas de mauvais esprit, s'il te plaît."
Nous retrouvons une "Agatha Raisin" égale à elle-même. Rien de bien neuf sous le ciel des Cotswolds mais la sauce prend tout de même. Humour et danger sont toujours au rendez-vous. Un agréable divertissement.
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Tous ses amis la poussaient à prendre des vacances. Agatha décida que sa destination serait Paris lorsqu’elle tomba sur le numéro dudit Sylvan sur Internet. Elle se voyait déjà là-bas avec lui – leurs déambulations sur les Grands Boulevards verraient naître leur amour. Mais lorsqu’elle lui téléphona, il était distant, et elle entendit clairement à l’arrière-plan une femme qui l’appelait en anglais : « Reviens au lit, mon chéri ! »
Agatha avait été pour Toni comme une bonne Samaritaine. Elle l’avait aidée à échapper à une famille d’alcooliques, lui avait trouvé un appartement et une voiture. Toni se sentit donc un peu coupable de se réjouir de ne plus l’avoir sur le dos, ne serait-ce que pour quelques heures. Elle fit sa toilette et enfila un ensemble de soie sauvage couleur paille. Toujours aucun signe d’Agatha. La veille, elle avait pu constater qu’il n’y avait pas de parking près de l’église. Comme elle portait de très hauts talons, elle voulait arriver en avance, pour trouver une place le plus près possible du lieu de la cérémonie.
Agatha had persuaded herself that she no longer had any feelings for James because she had fallen for a Frenchman, Sylvan Dubois, whom she had met at Jame’s engagement party.
But stressed out and overworked, she had taken a tumble down the stairs of her cottage, cracking three ribs and severely bruising one buttock.
Urged by everyone to take a break, she decided to go to Paris after finding Sylvan’s phone number through the Internet. They would stroll the boulevards together and love would blossom. But when she phoned him, he sounded distant and then she heard a young female voice call out in English, ‘Come back to bed, darling.’
Blushing, and furious with herself, Agatha found her old obsession with James Lacey surfacing again. It was like some disease, gone for long stretches, but always recurring.
Juste une remarque, Mrs Raisin. Ne laissez pas vos hormones affecter votre jugement d'habitude si sûr.
Assise en terrasse dans un café des Ramblas à Barcelone, Agatha observait les allées et venues des passants. On aurait dit que tout ce qu’ils faisaient de leur samedi, c’était aller au port et en revenir. Un peu plus tôt ce matin-là, elle avait localisé la Calle Miró, une ruelle étroite flanquée de bâtiments hauts qui donnait dans les Ramblas. Elle n’avait pas de numéro de rue, et il n’y avait pas de café d’où elle aurait pu guetter Sylvan, alors elle s’était rabattue sur les Ramblas. S’il avait acheté un autre bateau, il passerait forcément par les Ramblas pour y aller.
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