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EAN : 9782715217638
320 pages
Le Mercure de France (27/08/1992)
3.28/5   36 notes
Résumé :
Près de Saint-Tropez, dans une luxueuse maison qui domine la mer, David et Marie-Hélène Paul-Martin passent leur été, comme chaque année. Il y a leurs enfants, leurs amis avec qui ils forment une société artistique et mondaine ; il y a le ciel bleu, le soleil, tout pour être heureux. Il y a enfin et surtout Malika. Jeune, très belle, venue du Maroc, elle a été engagée pour s'occuper des enfants et de quelques travaux domestiques. Personne ne pouvait se douter, cet é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une future académicienne qui situe une partie de son roman au Tadla, à Aït Saïd, Beni Mellal et cite Kasba-Tadla. Aẗt Saïd n'existe pas sur les cartes du Maroc, imprimées depuis des années, sa dernière apparition sur une carte remonte à 1925 ? Charles de Foucauld fit halte à Aït Saïd le 19 septembre 1883 et décrit le village un peu comme le fait Dominique Bona, en particulier les grottes qui attirent Malika. L'exemplaire lu est celui publié par le Club France Loisir, 1993, avec en couverture une femme brune aux cheveux lâchés, tête rejetée en arrière, souriante, deux vêtements : un déshabillé très échancré noué par une ceinture, une petite culotte blanche, un truc pour attirer le lecteur.
Que désire nous conter Dominique Bona ? « On parlait de tennis et de bateau, on s'en tenait aux futilités du mois d'août et à ses festivités. le soleil et le sport suffisaient à faire oublier les tracas de Paris. » (page 30) ou bien « Elle [Malika, alors nounou à Saint-Tropez] évoquait aussi l'Orient, ses odeurs de vanille et sa lascivité. Elle reflétait le sud. Un sud aussi flou qu'extensible, qu'ils avaient du mal à préciser, mais dont ils ne pouvaient s'éloigner. La jeune fille éclipsait toutes choses. Même absente, disparue de l'autre côté de la maison, Cendrillon était la reine de la soirée. » (page 41) ? Malika perturbe, sans le vouloir, sans intention, « naturellement » par son corps, son attitude, l'harmonie de façade, la légèreté des vacances en faisant aller chercher à des éléments de la « bourgeoisie » parisienne gavés de futilités, de préjugés, au tréfonds d'eux-mêmes les fantasmes qui les habitent, des souvenirs enfouis, des idées malsaines. « La jeune fille [Malika] avait exprimé sa personnalité. Elle ne se laissait plus réduire à une fonction. Elle était elle-même. Un corps étranger qu'on n'avait jamais vu. Un corps sensuel, provocant et malicieux. Un corps joueur, qui s'amusait à plaire. Un corps excitant, capable d'allumer certains feux dans certains regards, et reléguait dans l'ombre les autres corps de femmes. Qui existait sauvagement, et près duquel Marie-Hélène se sentait ternir, fondre tout entière. » (page 47)
Après une deuxième lecture, je me demande qui est central dans ce livre, Malika la marocaine analphabète, qui dans les mots de l'autrice ne semblent surtout exister qu'à travers son « corps sensuel d'orientale brune à la peau mâte », « ..., elle [Malika] n'en demeurait pas moins de la famille des impulsifs et des sensuels : l'instinct la dominait, elle ne raisonnait pas ses désirs. » (page 273) ou bien ce microcosme financier et pseudo-artistique avant-gardiste parisien échoué en bordure de Méditerranée, au mois d'août, qui divague ?
Me gênèrent les wagons de stéréotypes sur l'Orient, « Elle évoquait aussi l'Orient, ses odeurs de vanille et sa lascivité. », Orient = vanille = lascivité ?, la misère « Comment dire aux gens d'ici, prompts aux jugements expéditifs, au mépris de ce qui leur est étranger, comment évoquer cette vie fruste, sans confort, sans hygiène ? Comment leur raconter, sans les faire sourire, qu'elle allait s'accroupir derrière la maison dans un coin qu'on nettoyait à la paille tous les deux ou trois jours, où les poules pondaient leurs oeufs ? » (page 82), l'islam, « À Aït Saïd, les gens vivaient sans daigner s'attarder sur eux-mêmes, sans comparer leur sort à celui d'autres villages, plus au nord ou plus au sud, et pour la plupart d'entre eux, sans espérer de transformations ou d'améliorations matérielles. Ils acceptaient. Soumis à une décision qu'ils jugeaient indiscutable et souveraine, d'essence divine, ils pensaient simplement que si Dieu l'avait voulu, s'il l'ordonnait encore, il était vain de désirer autre chose. le désir était déjà un blasphème, une contestation de l'ordre supérieur. La loi consistait à obéir, à se soumettre corps et âme, à ne pas déranger par l'exercice d'une volonté si péniblement et si modestement humaine, la volonté d'Allah. La sagesse était dans l'acceptation des données universelles : la naissance, l'histoire de chacun, la mort, tout était écrit et défini par avance, il était aussi inutile que dangereux de se dérober. Telle était la seule philosophie qui eût cours à Aït Saïd, et elle valait plus encore pour les femmes. doublement victimes de cette organisation générale, de ces décrets qui pesaient sur la tête de tous. Allah et les hommes légiféraient pour elles. » (pages 90/91), le distinguo entre femmes berbères et femmes arabes, « Elle renonça à plaider pour ses ancêtres berbères. Les Français s'en tiennent à une vision simpliste de l'Afrique du Nord, ils ne distinguent au Maghreb que les Arabes, auxquels ils portent sans nuance, pour la plupart d'entre eux, une égale et violente inimitié. Par orgueil, par sentiment de ne pas être comme les autres, au lieu de se replier sur elle-même, de se conformer au rejet, elle se considéra comme une fille de roi. C'était sa manière de se défendre. Elle exprima toujours devant moi la fierté d'appartenir à un peuple de la plus noble origine. » (page 250)
Gênant également les explications systématiques et naïves qui alourdissent le texte, l'appauvrissent, enferment le lecteur au lieu de lui offrir un espace de liberté, « Sa volonté de fer tenait chez elle de l'instinct de survie. Quelque chose d'irréductible se cachait en elle: une foi invincible dans un destin personnel. » (page 167), « Malika se fiait simplement à une croyance de son pays selon laquelle il est des lieux, des dates et des événements auxquels on ne se dérobe pas. Ils sont de l'ordre d'une volonté supérieure, inspirés par Allah. Aussi ne s'inquiétait-elle pas : elle arrivait en territoire annoncé. » (page 237).
Enfin le cliché étalon sur le Maroc, totalement absurde « À deux ou trois cents kilomètres d'Essaouira, de ses couleurs tièdes et transparentes, la rudesse des roches rouges et leur contraste avec la végétation luxuriante des montagnes au loin - la Suisse en fond du décor, devait-il me dire - enthousiasmèrent le photographe. Il prit plusieurs clichés des orangers se profilant sur un désert de poussière, avec en contrepoint, sur la ligne de l'azur impeccable, une giclée verte de pâturages. le voyage à Aït Saïd fut pour lui une occasion supplémentaire de s'émerveiller sur un pays à ce point imprévisible et secret qu'il lui rappelait sans cesse son inspiratrice. » (page 221). Les hauteurs de Beni Mellal évoquent la Suisse, n'est-ce pas plutôt la Suisse qui remémore le Maroc ? Sur les hauteurs de Beni Mellal, des pâturages verts, Dominique Bona a-t-elle questionné les moutons sur le vert des pâturages mellali ? « inspiratrice » qu'il [le photographe rencontré à Essaouira et qui exploitera Malika, une ordure] déshabille pour la photographier comme le firent les photographes coloniaux avec leurs séries « mauresque ». Est-ce ainsi que l'on écrit pour devenir académicienne ?
Photographies, cartes et textes supplémentaires, ici : https://sites.google.com/view/kasba-tadla/accueil
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Dans la chaleur de l'été tropézien, au sein de la société mondaine, parisienne, ou chacun vit de manière orchestrée, une jeune femme Malika, la gardienne des enfants, apparait, sensuelle, lumineuse, mystérieuse et silencieuse. le destin de chacun, des hôtes aux invités, va basculer vers une mouvance intérieure, inédite. Malika, qu'une voix nous raconte, fille de la liberté, analphabète et voulant le rester, offrant son corps sans jamais se livrer, suivant son instinct, son étoile dans un monde de codes et d'apparences qu'elle traverse en amenant les autres, malgré elle, à plus de vérité.
Dominique Bona, s'applique à décrire son personnage, sans tenter d'expliquer les attitudes, les faits. Elle fait de son héroïne, un catalyseur de sensations inexplicables, qui par sa sensualité, sa présence seule, plonge chacun dans un trouble intérieur, impalpable et inconscient. Mais il manque quelque chose dans ce roman, comme si l'auteure par son écriture, restait froide, on comprend le propos, on suit Malika dans son Maroc natal, fille du soleil, belle à croquer, (ces passages marocains étant les plus réussis) mais Dominique Bona n'a pas réussi à m'attirer vers son personnage, on perçoit le trouble des autres mais on ne l'est pas nous-mêmes. Je l'ai lu sans déplaisir mais j'aurais préféré en sortir moi aussi bouleversée.
Prix Interallié 1992.
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N°150
Avril 1993



MALIKADominique BONA – Editions le Mercure de France.

Jeune fille marocaine, employée de maison chez David et Marie-Hélène Paul-Martin, Malika se retrouve dans une villa tropézienne du couple, « La Paressante », pour l'été. Dans cette société policée mais un tantinet mondaine, elle qui aurait dû passer inaperçue va au contraire bouleverser, par sa seule présence, l'ordre des choses. Elle s'acquitte de sa tâche avec précision et efficacité, les enfants l'adorent au point que leur mère en devient presque jalouse.

Celle qui n'est qu'une jeune fille de passage dont on ne sait pas grand chose va prendre peu à peu le pas sur les personnages qui, cet été-là, peuplent « La Paressante ». Benoît Darmon, architecte-séducteur, Sophie Bessie-Drouin, à la recherche éternelle de l'homme de sa vie, Henri-Paul Leroux, intellectuel bardé de diplômes qui rêve d'écrire un roman, jusqu'au maître de maison, David, qui occupe un poste important dans la banque et sa femme Marie-Hélène qui, tout en se cherchant un talent de peintre s'est lancée dans la recherche de créateurs design…
Tout ce monde vit plus ou moins épisodiquement dans le décor exceptionnel de cette maison dont Marie-Hélène avoue « qu'elle projetait dans la réalité son idéal de vie ». Sertie entre la mer et la garrigue, parfumée de lavande, de thym et de santoline, elle ne sert que de toile de fond.

Par sa seule présence anodine, Malika catalyse presque inconsciemment sur elle-même tous les regards, ceux amoureux et pervers des hommes, ceux jaloux ou envieux des femmes parce que sa jeunesse, sa beauté, son mystère distillent autours d'elle une sorte d'aura érotique et émouvante qui dérange, révèle les cassures, les zones d'ombre, les fantasmes…

Face aux attitudes sophistiquées et superficielles de cette société, la jeune fille oppose naturellement le balancement de ses hanches, la couleur de sa peau, la senteur de son coeur, ses yeux. On dirait que, au cours de cet été trop chaud qui lui rappelle un peu le climat de son enfance, elle porte en elle un amour à réinventer. C'est vrai qu'elle suscite plus d'interrogations que de certitudes et son côté exotique la rend plus insaisissable et ensorcelante encore.

A travers le récit d'une voyante, l'auteur lève pour son lecteur forcément attentif et passionné un coin du voile qui recouvre la personnalité de cette jeune fille. Son enfance à Aït-Saïd, ses jeux, sa vie insouciante dans un décor grandiose, sa famille, sa culture puis le refus de son destin de femme marocaine soumise à son frère, promise au mariage, sa fuite vers la France avec un photographe qui la libérera de sa condition. Elle sera son modèle, sa maîtresse, mais pas tout à fait le Pigmalion tant le besoin de liberté de Malika est grand.

Ce roman, construit à la manière d'une enquête, nous invite alternativement dans l'atmosphère du reportage, de la culture arabe, de l'astrologie autant que dans la société interlope et marginale de Paris. Sans être un personnage central, Ali compte beaucoup pour elle, mais leurs relations sont ambiguës. Pourtant, malgré sa fidélité à cet homme « Malika n'est qu'un interlude dans la vie de beaucoup de gens » tant il est vrai qu'elle est une femme comme on aimerait en rencontrer, à la fois fuyante et attachante, gitane vagabonde et farouche, sorte de Janus, tantôt objet de plaisir, tantôt amie attentionnée et délicate, à la fois rebelle et soumise, une femme au naturel déroutant, experte en jeux érotiques et cuisinière avisée, capable de merveilles culinaires.

Pourtant, ce livre est une authentique histoire d'amour. La fuite de Malika est révélatrice. Elle quitte le Maroc de son enfance bien qu'elle y laisse ses souvenirs et Tahar. Dans sa quête d'amour, c'est un peu lui qu'elle recherche dans chacun de ses amants. Lui aussi quitte le Maroc pour venir à l'Université de Paris. Il est un peu son contraire, son double, son complément. Pourtant, ils ont en commun l'authenticité, la simplicité et la beauté sauvage comme celle de ce bouquet de chardon, à la fois jalon et symbole de cette histoire envoûtante qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.

Dans un style sobre, agréable à lire, sans fioritures excessives, l'auteur décrit des paysages grandioses et provoque pour son lecteur un dépaysement véritable à l'invite du parcours de cette jeune fille inoubliable et unique.

© Hervé GAUTIER.
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Le roman s'ouvre et se referme à Saint-Tropez, dans une ambiance estivale rappelant celle décrite par Camille Kouchner dans "La Familia Grande" publiée en 2020. Mais, Dieu merci, sans en atteindre le niveau d'outrances, que dis-je, d'outrages...
David et Marie-Hélène Paul-Martin y accueillent, dans leur luxueuse villa "La paressanne", des amis, tant couples que célibataires, représentatifs de leur entre-soi parisien, artistique et mondain. Pour s'occuper de leurs deux garçons dont l'aîné n'a que six ans, ils ont fait appel à Malika, une jeune fille marocaine dont la beauté et la sensualité vont jeter un trouble durable sur nos personnages : le roman est ainsi la description, non dépourvue d'humour, des effets dévastateurs du -ou plutôt des- charme(s) de cette Malika.
Un détour au Maroc, destiné à situer Malika dans son contexte géographique et culturel, nous donne également un aperçu de la condition de la femme en terre d'Islam, condition qui ne sera finalement pas meilleure, une fois arrivée en France.
Dominique Bona, fille de l'ancien historien et homme politique Arthur Conte, nous offre ici un roman au style agréable, et qui se lit avec plaisir, même si l'intrigue n'est pas la plus intéressante. Je lui ai, de beaucoup, préféré les biographies, notamment celles de Stefan Zweig et de Camille et Paul Claudel, genre où elle a un réel talent, qui lui a été reconnu par son élection à l'Académie française en 2013.
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Captivant.
Le livre raconte l'envie de vivre sa vie d'une jeune fille marocaine qui refuse de se plier au diktat familial, social, culturel.
C'est aussi l'histoire d'une destinée surprenante.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle portait un grand plat et, souple et dansante, s'avançait vers leur table. Personne ne l'avait entendue venir : elle marchait pieds nus. Mais, dès qu'on la vit, les bavardages cessèrent comme par enchantement. Un silence de stupeur frappa les convives. On entendit à nouveau les grillons. Durant tout le temps où la jeune fille évolua autour d'eux -au grand étonnement de Marie-Hélène, elle savait servir à l'ancienne, selon une impeccable étiquette-, personne ne put parler. Même la maîtresse de maison qui trouvait la situation saugrenue.
La jeune fille rayonnait. Avec ses cheveux noirs très courts, ses dents de nacre, elle exprimait une merveilleuse jeunesse. Elle ne s'estompait pas comme Marie-Hélène l'eût souhaité, telle une figurante dans un décor. Au contraire. Elle avait l'éclat d'une star. De la soubrette, elle n'avait que le costume : une robe noire et un tablier blanc. La robe, à décolleté bateau, arrivait à mi-cuisses. Benoît Darmon savourait du regard les jambes et les bras satinés, doux comme une peau d'abricot. Le tablier blanc avec le volant épinglé sur la poitrine à moitié visible ressemblait à un accessoire d'opérette. La jeune fille semblait jouer, être quelqu'un d'autre. Quelqu'un que personne ne connaissait, bien différent du rôle incertain et secondaire de servante qu'on lui attribuait. Quand elle se penchait, un curieux bijou en or qui représentait une main, se détachait de ses seins ronds et se balançait au-dessus de l'hôte auquel elle présentait le plat.
La jeune fille fit en balançant des hanches le tour de la table, vivement, sans s'attarder, mais en se laissant contempler, sous tous les angles. Elle disparut. On fut bien incapable de reprendre la conversation là où on l'avait laissée (pages 34-35).
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Tahar habite toujours la France où le chagrin de perdre Malika ne lui a pas ôté la patience de l'attendre (page 314).
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Vidéo de Dominique Bona
Les Partisans : Kessel et Druon une histoire de famille de Dominique Bona aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/les-partisans-kessel-et-druon-une-histoire-de-famille.html • Stefan Zweig de Dominique Bona aux éditions Tempus https://www.lagriffenoire.com/stefan-zweig-l-ami-blesse.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsgallimard #editionstempus
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