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EAN : 9782810404773
238 pages
BOOKLY (09/01/2014)
3.13/5   4 notes
Résumé :
Au Galaxie, lieu d'accueil de SDF à Paris, Amy, bénévole de 29 ans, rencontre Mélanie avec qui elle essaie de créer une relation de confiance... Mais la jeune femme est retrouvée morte quelques jours plus tard. Par la suite, tous ceux avec qui Amy tissera des liens seront assassinés violemment. L'enquête piétine, la police semble impuissante, et Amy, bouleversée par ces événements, décide de mener sa propre enquête. Formant un duo atypique avec un jeune inspecteur -... >Voir plus
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Dans Ratatouille, Auguste Gusteau nous dit "tout le monde peut cuisiner". Et un peu partout, on voit que tout le monde peut écrire. On commencerait par "veut écrire", on continuerait par "peut écrire", mais on n'arriverait pas toujours à "sait écrire".

Et le renfort vient de Bookly Editions, qui nous confesse que si vous aidez un auteur à publier, vous allez vous partager les bénéfices... Si, si (impératrice), la troisième de couv' nous dit "ils vont maintenant se partager les gains liés à la vente de ce livre"...

Tout cela pour dire que je n'en veux pas à Lucie Brasseur de s'être fait plaisir en écrivant puis en publiant son premier roman. Et preuve qu'elle a trouvé un public, elle en est actuellement à son 7è livre. Je dis bravo. La démarche est belle, le parcours admirable.

Un petit coup d'oeil à ses livres ultérieurs, et je me dis que Lucie Brasseur sait choisir ses sujets. Elle à un oeil aguerri, un goût sûr, une vision moderne du monde et de ses problèmes. Je dis "Yesssss" une nouvelle fois.

Le sujet du citron vert... nous plonge dans le grand paradoxe de notre société dite évoluée et moderne: la juxtaposition de l'économie 2.0 et des SDF. C'est, quand on y réfléchit bien, d'une violence inouïe. Cette société de prospérité et d'abondance, voire de gaspillage éhonté, côtoie les délaissés et les moins que rien, qui ne sont rien de moins -finalement- que nos frères et soeurs.

Cela pourrait faire un bon, un très bon roman.

D'ailleurs, les 100 premières pages évoluent entre humour et cynisme, et sont plaisantes. Pas 100% excitantes, mais Lucie Brasseur pose le décor de belle façon, un peu convenue, mais pas dépourvue de charme. On se prend au jeu de cette trentenaire qui officie dans une sorte de GAFA de seconde zone, société suédoise de téléachat qui se regarde fort le nombril. Cette société invente à ses cadres d'aller faire du social, de l'humanitaire. Caustique... bien vu de l'autrice, les firmes déshumanisées et déshumanisantes qui s'inventent une virginité, il y en a à la pelle.. .Style cette marque de sachets de thé qui essaie de persuader ses clients qu'elle construit des écoles au fond de la brousse et lutte contre la déforestation. Green Washing, Human Washing... J'ai été plutôt bien dans ces 100 premières pages.

Vient ensuite le tournant, comme dans tous les polars. le moment où il faut commencer à "expliquer", à rationaliser, à rassembler les éléments épars. Là, je me dis qu'il est bien dommage que l'autrice ait opté pour un récit purement linéaire (basé sur le fait qu'Amy, comme Lucie Brasseur, est occupée à titiller la muse en espérant écrire un bouquin que les SDF...). Un peu de déconstruction, et le récit s'y prêtait, aurait sans doute donné du peps à l'intrigue.

Dans la succession des événements, quelques incohérences commencent à se faire jour. Idem dans la psychologie des personnages. Puis le carton rouge... l'inévitable et grotestque idylle entre l'héroïne et le beau flic... Là, j'ai décroché. Puis on entame la fin, les 40 dernières pages, où on explique, réexplique et ré-réexplique encore les choses pour être sûr que le lecteur a bien compris. Inutile. Lourd et franchement pas convaincant. Sans compter la dernière ligne en queue de poisson, façon fausse fin ouverte (si j'ai bien tout suivi, car je dois bien avouer que j'avais perdu tout attrait pour le récit depuis un moment).

Je suis désolé pour les "actionnaires" du livre, je ne l'ai pas acheté, ils ne pourront se partager les gains liés à la vente... j'espère que ces gains sont bons quand même. Je ne voudrais pas que Lucie Brasseur termine comme ses personnages.
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Critique librement inspirée de Jean de la Fontaine et de ses « animaux malades de la peste »

Les hommes malades de la misère

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La misère (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Faisait aux SDF la guerre.
Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ;
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul dessein n'excitait leur envie,
Ni joie ni regards n'épiaient
La douce et l'innocente proie ;
Les yeux se fuyaient
Plus d'amour, partant plus de joie.
Amy tint conseil, et dit : « Mes chers amis
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune.
Que le plus honteux de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la solution commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements.
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits de gloire,
J'ai dévoré force déboires.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ;
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Les dossiers.
Je me dévouerai donc, s'il le faut : je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
Que le plus coupable périsse.
Sire, dit le paumé, vous êtes trop bonne bénévole ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien ! Manger Mélanie, Boris, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant, beaucoup d'honneur ;
Et quant au Galaxie, l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Étant de ces gens-là qui sur les anormaux
Se font un chimérique empire. »
Ainsi dit Amy ; et flatteurs d'applaudir .
On n'osa trop approfondir
Du politique, ni de la finance, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses :
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Le flic vint à son tour, et dit : « j'ai souvenance

Qu'en un dossier puissant,
La curiosité, l'occasion, et, je pense,
Quelque diable aussi me poussant,
Je sortis de ce dossier le secret de votre langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. »
A ces mots on cria haro sur le poulet.
Un loup, quelque peu clerc, prouva sa harangue
Qu'il fallait dévorer ce maudit animal,
Ce planqué, ce chanceux, d'où venait tout le mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! Quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D 'expier son forfait : on le lui fit bien voir.


Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.



Cet exercice pour te dire Lucie que j'ai adoré ton livre et ton style : conte moderne.
Ton regard sur la société actuelle est celui qui sait observer, noter l'infiniment petit et tu regardes vraiment.
Alors comme déjà beaucoup et encore plus, je te suivrais dans cette aventure littéraire.
En terminant ma lecture.....je me disais mais que vais-je pouvoir écrire pour communiquer mon enchantement à découvrir cette histoire, j'espère te voir à Bordeaux !!!
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Je pourrais vous dire que, sur les réseaux sociaux, les lecteurs en parlent quotidiennement, que je suis en dédicace un peu partout en France, que de nombreux libraires indépendants me soutiennent, que les retours semblent plutôt bons ou… que je suis le pire juge pour donner mon avis… que si je m'écoutais je le réécrirais presque en entier… que ça ne correspond déjà plus à ce que j'écris aujourd'hui… mais comme m'a dit Henri Loevenbruck « de toute manière il ne t'appartient plus, il est à nous maintenant ».

Alors… je prends mon clavier et mon coeur à bras la plume, en espérant que ces quelques lignes vous donneront envie de le lire et, peut-être de me donner votre avis. Qui sait… peut-être n'est-il pas si mauvais ? Peut-être l'aimerez-vous un peu ? Suffisamment pour me le dire et pour, - si je me permets de rêver encore plus fort – en parler ?

Ce qu'en dit mon éditeur…
Un thriller haletant entre startup du web et ONG parisiennes, un premier roman découvert et financé à par les internautes sur www.bookly.fr

Lucie Brasseur, 30 ans, signe son premier roman, Les Larmes Rouges du Citron Vert. Mêlant thriller dynamique, drame social et jeu de séduction, elle offre un récit original et réaliste, écrit dans un style vif, à la première personne sous la forme du journal de bord de la narratrice. le lecteur est emporté par une intrigue subtile et rythmée, dans un univers touchant, quotidien et pourtant méconnu.

Le roman
Lucie Brasseur aborde dans son livre des sujets qui lui sont chers tels que le rapport à la misère, au travail, à la passion mais aussi la relation aux autres. L'héroïne de son roman, Amy 29 ans, travaille dans une start-up internet et devient bénévole dans un centre d'accueil pour SDF. Une série d'assassinats va la plonger dans les eaux troubles d'un milieu dangereux et inconnu. Là, elle y fera une découverte mystérieuse : le citron vert...
Oeuvre à la croisée des genres – polar, roman social, mais aussi histoire d'amour – on y découvre de drôles de personnages au rythme d'une vie urbaine très contemporaine. Réseaux sociaux, smartphones et start-ups du web y côtoient la part la plus sombre de l'humanité : les oubliés de la croissance, les accidentés de la vie et ceux qui n'ont pas eu la chance d'être nés sous une bonne étoile.

Et les libraires…
Voici également trois avis de libraires :

Sylvie Champagne, Librairie Passion Culture à Orléans
"J'ai bcp aimé les larmes rouges. Coup réussi pour ton livre. Je te souhaite beaucoup de succès. Et pour l'écriture de 2ème où en es-tu? À très vite, Bises" Sylvie

Coryne, Librairie Co-Libris à Chatenay Malabry
"Je n'ai pas perdu mon temps (puisqu'il est compté dans ce beau métier) entre hier 12h et aujourd'hui, même heure (même endroit, etc.).
J'ai ainsi pu découvrir deux romans, deux auteurs, de styles différents mais qui ont en commun ce questionnement "Où commence la réalité, où s'arrête la fiction ?" et tout aussi attachants et étonnants l'un que l'autre.
Le premier est un polar social et actuel, "Les larmes rouges du citron vert", le premier roman de Lucie Brasseur qui paraitra en janvier 2014. Nous y découvrons Amy, jeune femme de 29 ans dont la vie se trouve bouleversée par des crimes en série commis sur des SDF qu'elle côtoie depuis peu dans le cadre d'une étude Sociale et Sociétale mise en place par la Startup qui l'emploie. Amy va être confronté au pire, le meurtre des quelques êtres attachants qu'elle croise dans cet univers des "laissés-pour-compte" et le meilleur, l'amour...
Voyeuse, je suis entrée dans ce récit comme dans un journal intime et je ne l'ai plus lâché !
Nous aurons le plaisir d'accueillir Lucie chez CoLibris pour une séance de dédicaces dès la parution de son livre. "
Coryne

Pépita Sonatine, Librairie Lacoste à Mont de Marsan
Amy a 29 ans et travaille dans une start-up de téléshopping. Lorsque son employeur l'incite à s'investir dans une démarche sociale, Amy y voit l'occasion de redonner du sens à sa vie professionnelle, et s'engage au Galaxie, lieu d'accueil de SDF à Paris.
Pétillante et dynamique, Amy, jeune assistante de prod nous emmène au coeur d'une enquête bien singulière : une série de meurtres au sein d'un centre d'accueil de SDF.
Comment ne pas être touché dans un tel contexte !
Des personnages défilent, attachants, fragilisés par les aléas de la vie parfois cruelle, la découverte d'un milieu précaire et pesant mais aussi une histoire d'amour délicate en font un petit polar bien sympathique que je vous invite à découvrir.
C'est une très jolie performance de Lucie Brasseur. L'écriture est fluide, dynamique, agréable.
Des débuts prometteurs pour un premier roman.
Avec une fin inattendue, on se demande même s'il n'y aurait pas une suite en préparation.......
Bravo Lucie
Lien : http://www.luciebrasseur.com
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Amy 29 ans, est une jeune femme bien dans son temps, un brin égocentrique mais pourtant tournée vers le monde qui l'entoure. C'est devenu, une jeune parisienne pur jus, de ceux que l'on nomme les bourgeois bohème, les fameux bobo. Enfin Amy est sans doute plus bohème que bourgeoise. Elle est assistante de prod' chez Téléjachète.com, genre de téléshopping sur le web. La startup a récemment été rachetée par un groupe suédois, le groupe Scaab. Les nouveaux dirigeants invitent leurs collaborateurs à s'engager dans des actions de RSE, (Responsabilité Sociale et Environnementale). L'image de la boite n'en sera que plus belle, un vrai coup de com. en fait.
C'est ainsi qu'Amy atterrit un peu par hasard au Galaxie, le centre d'accueil de jour pour SDF du Xe arrondissement de Paris. Là, personne ne lui parle, personne ne semble la voir. Transparente. Pourtant, un matin, Mélanie, jeune SDF de 20 ans lui adresse enfin la parole. Amy se sent alors utile, comme investie par une mission. le Galaxie prend le pas sur son boulot qu'elle trouve alors stérile. Elle commence à se lier avec certains pensionnaires du centre d'accueil. Mais tous ceux avec qui elle tissera enfin des liens, seront retrouvés morts, assassinés violemment. N'y tenant plus, Amy troque son costume d'assistante de prod. pour celui d'apprentie enquêtrice. Les chemins qu'elle empruntera changeront sa vie. Bienvenus au pays du Citron Vert…
Vous l'aurez compris Amy est le reflet de son auteur, pétillante, dynamique et fort sympathique. Un concentré de vitamines. Et, comme elle s'attache à ses « laissés-pour-compte, nous finissons par nous attacher à elle. Elle nous touche, car sous ces dessous pétulants on sens une certaine fragilité.
Il y a dans Amy un petit coté Bridget Jones. Et tout le roman de Lucie Brasseur est comme cela, un mixt entre un journal intime et un polar social. Car si le ton est joviale, il n'en demeure pas moins que l'auteur souligne les grandes failles et les paradoxes de notre sociétés : « Réseaux sociaux, Smartphones et startups du web y côtoient la part la plus sombre de l'humanité : les oubliés de la croissance, les accidentés de la vie et ceux qui n'ont pas
eu la chance d'être nés sous une bonne étoile. »
Bref une bien belle entrée en matière dans le petit monde du polar pour Lucie Brasseur avec ce roman policier urbain et amoureux.
Alors si vous avez envie d'un savoureux moments de lecture. Si vous n'en pouvez plus des romans noirs trop sombre, si vous voulez sortir des polars gores, alors précipitez vous sur ce roman-ci. C'est contemporain, vivant, frais et revigorant.

A oui j'allais oublier une petite anecdote qui m'a fait sourire lors de ma rencontre avec Lucie. Enfant et adolescente, quand elle venait chez sa grand-mère à Paris. Celle-ci l'emmenait à la bibliothèque de son quartier. Et vous savez quoi ?
Cette bibliothèque est celle où je travaille actuellement. Oui la bibliothèque Parmentier dans le XIe.
Oui oui, c'est possible.
Lien : https://collectifpolar.com/
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J'avoue que j'ai eu une vision un tronquée en imaginant Lucie à la place d'Amy...ceci étant il ne s'agit pas d'un polar, le crime est un prétexte pour suivre cette jeune femme. Personnellement les efforts des multinationales pour se donner bonne conscience en incitant les employés à participer à des "bonnes oeuvres" m'a profondément fait sourire, puisque ces réflexions je me les suis faites dans ma propre entreprise....et les motivations de tout un chacun y sont fidèles çà la réalité.
L'écriture est "punchy " et "girly". Bon pas mon truc à la base mais c'était comme un peu de vent frais et ça fait du bien. Les mots s'enchainent dans la première partie avec un rythme qui donne envie de le mettre en musique...en,suite on perd un peu de cette musicalité pour entrer plus dans le fond de l'intrigue. Ce fut une belle découverte et une belle rencontre. L'idée du Citron vert est géniale...Deux bémols ( mais c'est tout à fait perso), le premier réside dans la fin explicative de toute l'intrigue et du pourquoi du comment...un procédé avec lequel j'ai toujours eu beaucoup de mal, le second se situe au niveau du dernier chapitre que j'ai trouvé un peu trop..trop. En résumé, un livre qui se sert du polar pour raconter autre chose que du polar....un beau moment de lecture que je recommande
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'adore les livres. En vérité , ils sont le seul grand amour de ma vie.Les seuls à partager mes draps, l'intimité des cabinets, mes vacances, mes grasses matinées et à me tenir éveillée pour de longues nuits blanches. Inquiétants, troublants, drôles, charmants, sensuels... Les hommes ?... C'est une autre histoire. (page16)
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Dans ma cage à poule de 7m² je me sentais un peu, disons… à l’étroit. Vue sur cour, je n’ai pas beaucoup plus accès aux rayons du soleil, mais, désormais, je dispose d’un magnifique bureau de 250m². Bon, ok, il s’agit d’un open space où trente personnes s’entassent….J’ai gagné en surface utile mais perdu en intimité. Ils appellent ça la cohésion d’équipe, le DRH a même parlé de «Team building»… Si j’avais eu droit au chapitre, j’aurais probablement répliqué pompeusement, qu’à mon sens, il s’agissait plus d’une hideuse façon de donner du champ à la prolifération des ragots et autres blablatages futiles de mes collègues
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Interdit de hurler que tout le monde s'en fout qu'il fasse beau ou pas. interdit de crier que derrière les persiennes fermées et le nez collé à nos PC, que le soleil brille ou pas, tout le monde s'en balance. Interdit. Journée inutile, encore une. mais pour la première fois en six mois, la seule journée inutile, utile. pour moi, au moins.
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Bref, chez Téléjachète.com, devenu Téléjachète.com-groupe Scaab, les adeptes du blabla stérile sont au paradis. Avant le rachat, nous étions déjà cinquante sept répartis sur trois étages. Au rez-dechaussée, la compta, le marketing, le dév. Au premier, la prod, les commerciaux. Au dernier, sous les toits, le studio d’enregistrement. Après opération, une vague massive de recrutements a été opérée et plus de quarante-cinq personnes supplémentaires ont rejoint la structure en six mois. Alors, voilà, on a déménagé, dans un espace plus grand et plus lumineux fait d’open spaces et de longs couloirs. Mes collègues sont sympas, franchement, mais il n’y a rien à faire, je ne suis pas comme eux.
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Mon passe-temps favori ? Mes escapades à la petite librairie indépendante, cachée dans la venelle perpendiculaire à la rue Saint Sauveur. Ses étagères recèlent de surprises littéraires, premiers romans ou rééditions introuvables, traductions inattendues… Les livres ont toujours été ma grande passion. Ai-je hérité cet amour de ma grand-mère maternelle? En tout cas, sa bibliothèque aura été mon principal héritage. Un héritage encombrant mais extraordinaire de découvertes. Le plus bel héritage dont j’aurais pu rêver. Les souvenirs de nos balades parisiennes, de nos sorties ciné, de nos escapades dans les librairies ou à la bibliothèque du quartier, et ses murs de livres qui recouvrent désormais mon petit appartement du XXème arrondissement.
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Video de Lucie Brasseur (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucie Brasseur
A l'occasion de la Fête de la librairie indépendante, le 26 avril, Lucie Brasseur présentait son roman 'Les Larmes Rouges du Citron Vert'. L'équipe de France 3 Midi-Pyrénées a couvert l'événement à Rodez au sein de la Maison du Livre, principale librairie indépendante de l'Aveyron où Lucie Brasseur dédicaçait son premier roman, 'Les Larmes Rouges du citron vert' en matinée. L'après-midi, c'est à la librairie Privat à Toulouse qu'elle rencontrait les lecteurs de Midi-Pyrénées. - France 3
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