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EAN : 9782818050736
352 pages
P.O.L. (20/08/2020)
3.67/5   36 notes
Résumé :
L'écrivain Octave Milton, 44 ans, pensionnaire à la Villa Médicis, use de son talent et de sa notoriété pour entrer dans l'intimité de ses fréquentations et de ses correspondantes afin de recycler leurs confidences dans ses livres.
Un roman épistolaire mêlant divers types de textes inspiré par le propre séjour de l'auteure à la Villa Médicis, dont elle a été pensionnaire en 2018.

"Nous aurions préféré ne pas avoir à publier cette correspondanc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Oscar Milton, écrivain célibataire d'une quarantaine d'années, est pensionnaire à la Villa Médicis. Un lieu que connaît bien son auteur pour y avoir séjourné. Mais faut-il néanmoins croire tout ce qui est écrit ? Lise Charles joue en effet en permanence entre la vérité et le mensonge, et comme son personnage emblématique, s'amuse à manipuler son lecteur.

Reprenant la trame des Liaisons Dangereuses, nous en lisons en effet une version modernisée où les lettres sont remplacées par des e-mails. Lise Charles crée des relations basées sur le désir, l'amour, la haine et la jalousie. Elle nous entraîne sur les chemins de la création, et plus particulièrement ceux inspirés par la copie. le texte est habilement construit, mêlant différents types de textes. L'auteur intègre également le journal intime d'une jeune ado avec brio, la jeune Demoiselle à Coeur Ouvert.

Elle s'amuse de nous en égratignant au passage le plagiat, l'art moderne, la musique classique contemporaine, le monde universitaire, les articles pseudo-intellectuels, les critiques de livres cherchant à trouver une signification là où il n'en existe guère, le statut d'écrivain.

Lise Charles nous offre un texte érudit. le tout est subtil, caustique, parfois même humoristique.
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Coup de coeur ! ● Un écrivain à succès, Octave Milton, passe une année comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome (ce qui est aussi arrivé à Lise Charles, séjour dont le présent roman est le fruit). de là, faute de faire ce pour quoi il a été sélectionné – écrire un roman sur son ancêtre l'architecte Borromini –, il entretient une correspondance électronique nourrie avec plusieurs correspondants : une vieille amie qui fut sa maîtresse, Livia Colangeli, une admiratrice, Prune, et une universitaire, Marianne Renoir (qui est le pseudonyme qu'utilise Lise Charles pour ses publications pour la jeunesse). ● Je ne sais quel adjectif choisir pour qualifier ce roman épistolaire : riche, fin, subtil, élégant, cultivé, érudit, sophistiqué, délicieux… : c'est dire s'il m'a plu ! Il est aussi très original et se démarque au sein des parutions de cette rentrée littéraire. Créé par une grammairienne spécialiste des siècles classiques, ce roman est une magnifique réécriture des Liaisons dangereuses, avec une intrigue qui ne se centre plus sur le sexe mais sur l'écriture elle-même, dans un jeu vertigineux entre la réalité et la fiction, et qui se termine magistralement en revenant à la phrase en exergue au début. ● Les autres pensionnaires de la Villa sont campés avec beaucoup de drôlerie. Au passage, l'art contemporain est critiqué de façon pertinente et drôle – le livre étant d'un bout à l'autre plein d'un humour qui s'exerce au premier, au deuxième (et non second) et même au troisième degré (il sera question de ce degré dans plusieurs passages du livre). ● Lorsque les mails font place au journal d'une enfant qui devient adolescente, on craint le pire tant l'exercice est périlleux, mais les aphorismes enfantins font merveille (voir mes citations) et on ne s'ennuie pas une seconde à leur lecture. L'autrice (qui ne doit pas tellement aimer ce mot) a bien su trouver ce qu'il fallait pour en « dramatiser la lecture » comme le conseille l'éditeur Frédéric Boyer à Octave Milton (page 339) : « on attend que quelque chose se noue », et quelque chose se noue ! ● La réflexion sur le langage qui s'exerce à plusieurs endroits du livre est passionnante et je trouve que Lise Charles sait particulièrement bien vulgariser sa discipline universitaire (elle est maître de conférences en langue française) que d'aucuns croient (à tort) austère. ● La réflexion sur la littérature n'est pas moins passionnante, par exemple lorsque l'on voit comment l'écrivain Octave Milton opère deux traitements littérairement différents d'un même événement. On est subjugué par la petite cuisine de la littérature qui se donne à voir dans ce roman. ● On sait gré à Lise Charles d'avoir évité aux mails l'habillage habituel des romans contemporains qui usent de force @ et autres abréviations (pour « faire vrai » ? pour faire « moderne » ?). ● Un petit regret : de ne pas avoir plus développé le personnage de la mère d'Octave. ● Un autre : le titre. ● Une éclatante réussite qui, je l'espère, aura le prix Médicis (Lise Charles y est sélectionnée et ce serait une belle coïncidence pour ce roman qui se passe à la Villa du même nom !).
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♥♥ NE PASSEZ SURTOUT PAS À CÔTÉ DE CE ROMAN DÉLECTABLE, DRÔLE, PLEIN D'ESPRIT, DE FANTAISIE ET DE SUSPENSE… C'est mon COUP DE COEUR du moment (et ce sera bientôt LE VÔTRE !) ♥♥
Voilà, au moins l'essentiel est dit !
Continuons maintenant tranquillement...
« Allons allons, Livia, reprends-toi, ça commence »… Non, vous n'êtes ni chez Marivaux ni chez Musset, quoique… Livia échange par mail avec un écrivain quadragénaire à succès : Octave Milton dit Ottavio, son ancien ami, un garçon peu inspiré et un brin velléitaire. Celui-ci lui explique qu'il va tenter de devenir pensionnaire à la villa Médicis (où a résidé l'autrice pour écrire ce roman…) En attendant, Ottavio doit écrire une lettre de candidature mais il a peu d'imagination et encore moins de motivation, il faut bien le dire. Livia lui suggère l'idée d'un roman épistolaire par mails qui mettrait en scène un narrateur, Pedro M. qui ferait des recherches sur son ancêtre l'architecte Borromini (la légende familiale raconte qu'en effet notre Ottavio descendrait de Borromini)… C'est nouveau, ça devrait plaire, l'encourage Livia. Il suffirait au lecteur d'acheter un mot de passe, il pourrait suivre l'échange épistolaire en se connectant…
Ottavio séduit le jury… Ah, les jolies balades dans Rome qui se profilent… Il lui reste à avertir son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens qui trouve l'idée intéressante. L'aventure commence donc : découverte du petit monde des pensionnaires et de leur art - qui semble n'en avoir que le nom ! - (c'est piquant, mordant à souhait et si drôle!), du fonctionnement de la villa Médicis, des règles qui régissent toute cette faune étrange et des cris stridents des paons « léon » « léon » « léon » qui se pavanent près de l'allée des Orangers où la directrice a planté des artichauts… Quel microcosme insolite et rocambolesque!
Livia, restée à Paris, veut des détails, Ottavio les lui envoie. Mais l'écriture de son propre roman n'avance pas : inspiration et enthousiasme s'étiolent rapidement. Pourtant, de singulières rencontres ont lieu qui pourraient donner des idées à Ottavio : par exemple, une certaine Prune Mordillac, jeune fille naïve et pleine d'admiration, sagement accompagnée de « son père âgé de soixante-quatorze ans, professeur agrégé honoraire au lycée Henri IV et sa mère, âgée de soixante-neuf ans, sans profession», qui a adoré le dernier roman d'Ottavio, aimerait le rencontrer (en présence de père et mère of course). Pourquoi refuser cette drôle d'invitation ? Tiens, s'il racontait cette rencontre et l'intitulait « Mon coeur, bref », ce serait un beau titre pour P.O.L, non ?
Il lui faut aussi écrire quelques chroniques pour les Inrocks, un mail pour maman, un autre pour le frérot. Paul Otchakovsky-Laurens doit aussi lui rendre visite…
Tout ça est bien sympathique mais le satané roman n'avance toujours pas et Ottavio résume ainsi sa situation : « C'est l'histoire d'un écrivain en mal d'inspiration, qui décide, en suivant le conseil d'une ancienne amante, d'écrire sur ses ancêtres illustres, et qui se rend compte que ce sont de gros ploucs. End of the story, je laisse tomber mon livre, et j'attends que la vie me propose de nouvelles aventures» qui vont se présenter sous la forme d'une certaine Marianne (Octave, Marianne… quand je vous parlais De Musset!) Marianne Renoir (pseudonyme de l'autrice lorsqu'elle écrit pour les jeunes), linguiste, maître de conférences à l'Université de Nantes (tiens, c'est aussi la profession de Lise Charles) qui travaille sur « les pratiques ponctuantes des écrivains contemporains en matière de discours rapporté» (sujet à coup sûr étudié par l'écrivaine!) et aimerait interroger notre Ottavio sur « l'absence de marqueur du discours rapporté dans son dernier roman». Ottavio n'en sait rien, il a écrit « instinctivement », sans trop se poser de questions. Il lui faudrait peut-être interroger Livia, elle aura bien des idées, Livia ! Elle en a toujours !
Quel plaisir de lire ce roman malicieux, érudit, passionnant, plein d'esprit et d'humour et tellement, oui, tellement original : au-delà de son petit côté protéiforme (mails, chronique de presse, article universitaire, journal intime…) et de sa réflexion centrée sur la création, le langage et le rapport étroit entre l'écriture et la vie, il joue subtilement, délicieusement, avec les mises en abyme, les effets d'écho, les registres de langue, les figures de style (ah, la métalepse!)… Jeux de masques, de rôles, de mots et de miroir, de vérité et de mensonge qui nourrissent un dispositif narratif hors pair… Tout est faux : les statues du parc de la villa Médicis, le discours que l'on produit et que l'on adapte hypocritement au destinataire que l'on cherche à séduire et à tromper. Jeu dangereux lorsqu'il s'empare du vrai… « Un drame se joue et nous n'en voyons rien » commente P.O.L au sujet d'un article d'Ottavio. Il faut toujours être prudent avec les mots, on ne sait jamais où ils mènent...
Un texte brillant qui, somme toute, à travers ruses et manipulations, intrigues et manigances, leurres, fausses pistes, s'apparente à une réécriture moderne des Liaisons dangereuses et n'est peut-être pas sans rappeler l'univers rohmérien...
Croyez-moi, il mérite VRAIMENT d'être lu...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Je vais faire comme Octave Milton, à savoir plagier un autre auteur, ici infiniment plus brillant que moi, pour cette critique. Mais, n'étant pas écrivain, je vais citer directement ma source et, même, vous adresser à cette dernière. L'avantage principal, au prix d'une blessure narcissique mineure, est de vous offrir la possibilité de découvrir un critique très agréable et instructif à lire.

http://www.babelio.com/livres/Charles-La-Demoiselle-a-coeur-ouvert/1242060/critiques/2368956
*
Que puis-je ajouter ici à part un peu d'anecdotique ? Je remercie grandement « ma » « Little-Big-Woman », Torpedo , de m'avoir fait découvrir ce livre. Il est en effet fascinant. Il ne pouvait par ailleurs que susciter l'intérêt de qui, comme moi, vit avec une grammairienne dotée de très nombreux traits caractériels communs avec Marianne Renoir (Vocation et/ou déformation professionnelle ?). Un grand rire et un quelques craintes ?
*
Je vais conclure en insistant sur la multiplicité des mises en abyme, parfois vertigineuses. le brio de l'ensemble est impressionnant et il est extraordinairement rare de découvrir tant de facettes dans un ouvrage concis. Ce livre est en apparence léger mais chaque mot fait sens. Et je termine en précisant que, à certains moments, il est aussi possible de relever, dans le regard critique porté sur un certain milieu, une touche de Houellebecq, sans aucun doute volontaire et assumée. La comparaison d'époques avec « Les liaisons dangereuses » est, elle aussi, cruelle sur plusieurs plans.
*
Je conseille sans hésiter cette lecture à toute personne recherchant une production contemporaine de qualité. Avoir une certaine culture littéraire peut aider pour profiter pleinement de « La demoiselle à coeur ouvert » mais n'est en rien une condition nécessaire.
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« Nous aurions préféré ne pas avoir à publier cette correspondance. Nous avons jugé que c'était notre devoir. » (p. 2) C'est sur cet avertissement que s'ouvre la correspondance entre Octave Milton, auteur en manque d'inspiration, et Livia Colangeli, son ancienne compagne, mais proche amie. Octave passe une année à la Villa Médicis pour écrire un texte sur son ancêtre, sous forme de correspondance électronique. Mais il passe l'essentiel de son temps à se moquer de ses co-pensionnaires et à dépeindre son quotidien romain. Observateur blasé et détaché, vite ennuyé, il est aussi méchant, inconstant dans ses relations amoureuses et très opportuniste, n'hésitant pas à reprendre à son compte les idées et écrits des autres.

Ce roman de Lise Charles, c'est une réécriture très nette des Liaisons dangereuses. le texte lui-même ne s'en cache pas puisqu'Octave surnomme souvent Livia « marquise ». « Tu inventes donc les réponses que tu aurais voulu qu'elle te fît ? Ah, Octave, tu es plus avancé sur le chemin de l'amour que je ne le pensais. / Ne te moque pas. Tu sais bien qu'après avoir renoncé à t'aimer, je ne pourrai aimer personne. » (p. 88) Mais si l'ancienne amante et désormais conseillère rouée fait montre d'une cruauté froide et manipulatrice, Octave manifeste une cruauté bête et incarne un piètre Valmont, sans panache ni sentiment véritable. Il suit aveuglément les directives de Livia, sans sembler y prendre grand plaisir. « Toutes les prunes sont bonnes à cueillir et toutes les flatteries sont bonnes à prendre. Vois-là, ça fera plaisir à tout le monde, et surtout ça me distraira : je n'ai rien à lire en ce moment. » (p. 17)

Que je le dise franchement : Octave Milton m'a été antipathique de la première à la dernière page. Ce personnage est tout simplement odieux. Dans les courriels qu'il adresse à sa mère, il se fait léger et attentionné pour mieux se montrer infect avec d'autres correspondants et se moquer de ce qui l'entoure. le texte se compose des différents échanges de lettres entre Octave et divers épistoliers, mais aussi d'autres formes littéraires : nouvelle de l'auteur, article universitaire, publication de presse ou encore journal d'une enfant. Toutes ces productions parallèles ne soulignent que davantage la production absente d'Octave et l'échec du projet qui lui a ouvert les portes de la Villa Médicis.

L'autrice a donné ses initiales à l'une de ses protagonistes et son nom de plume à une autre. La créatrice se fait matériau de sa création et ce n'est jamais inintéressant. Peut-être le journal intime qu'elle rédige était le sien, mais peu importe. Elle se dédouble dans le texte, étant à la fois la bourrelle et la victime, mais surtout en portant toutes les voix à la fois. La déclaration liminaire est à mon sens la meilleure partie du livre : elle m'a donné de grandes attentes. La suite m'a ennuyée et agacée, notamment la dévotion quasi fanatique que l'autrice, via son personnage Octave, manifeste pour l'éditeur qui publie son livre.
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critiques presse (3)
Bibliobs
21 septembre 2020
Dans un roman épistolaire et mordant, Lise Charles fait une satire de la Villa Médicis, où elle fut pensionnaire, et joue avec l’autofiction.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
16 septembre 2020
Pour son troisième roman, l’écrivaine puise dans la matière de sa propre histoire pour interroger les ressorts de la création ainsi que les pouvoirs de la littérature.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
16 septembre 2020
Coïncidences, histoires enchâssées, chausse-trappes, piques érudites… le roman progresse ainsi malicieusement vers un dénouement qui s’avérera dramatique pour la fille de Marianne.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Vous et moi, nous avons envie de nous revoir et nous ne le faisons pas et nous savons pourquoi : vous êtes mariée, vous avez deux enfants, vous ne voulez pas quitter votre mari. Nous verrons bien. Et d'ici là, absente ou présente, vous éclairez ma vie comme les lucioles éclairent le Bosco, en bougeant, en bougeant, en souriant, en vivant, et en m'écrivant.
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Dans mon lit, je ferme les yeux et j’imagine un frigo. Si j’ouvre ce frigo, je ne peux pas le laisser ouvert, il faut que je le referme. J’ai beau savoir que c’est un frigo qui n’a pas d’existence physique, je suis gênée d’avoir un frigo ouvert dans ma tête. De la même manière, je n’ai encore jamais eu le courage de me jeter par la fenêtre que j’ouvre dans mon cerveau.
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Je suis la première à blâmer l’université, mais c’est une entité à laquelle je suis attachée, et je trouve que « les universitaires » sont généralement des gens qui essaient de réfléchir (bien ou mal,
peu importe). Les traiter de « cuistres » et de « sachants »
est un peu dur. Quant à votre expression de « pointilleux
grammairiens de leur matière », eh bien… étant moi-même, au sens propre, une pointilleuse grammairienne, autant qu’une « vraie petite rationnelle », je ne peux que me dissocier de vous en vous lisant. Quand on écrit des
chroniques sur ce genre de sujets, je trouve pas mal d’être
un peu plus au point dans l’argumentation, et de ne pas
juste laisser parler ses sentiments au pif.
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Maman a dit que la poésie française ne pouvait pas être aussi belle que l’anglaise ni que l’allemande, car les mots n’ont pas d’accent. Ça m’a rendue triste. C’est comme si c’était perdu d’avance.
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Si on avait un petit bouton sous l’aisselle, sur lequel il suffisait d’appuyer pour mourir, comme ça, d’un coup, sans douleur, combien de personnes resterait-il sur Terre au bout d’une semaine ?
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Vidéo de Lise Charles
Lise Charles & François Matton La Femme sans bouche - éditions P.O.L - où Lise Charles et François Matton tentent de dire de quoi et comment est composé "La Femme sans bouche", journal dessiné et roman graphique, et où il est notamment question des 3000 dessins de François Matton et du roman qui en est apparu à Lise Charles, de l'écriture et du dessin, de yoga et de pornographie, de la naissance des personnages et des conséquences, de l'apprentissage du dessin et de l'apprentissage de l'amour, du tragique et du plaisir, d'une femme sans bouche et d'une bouche pulpeuse, de noir et blanc et de couleur, d'une petite soeur et d'un oncle libidineux, à l'occasion de la parution aux éditions P.O.L de "La Femme sans bouche" aux éditions P.O.L, à Paris le 7 novembre 2022

"Il y a quelque temps déjà, Lise et François sont venus me voir, ils m'ont dit : "Tu te souviens du journal que tu tenais quand tu avais dix-sept ans ? L'année du confinement et de la disparition de ton ami, toute cette histoire avec cette femme, cette sorcière ? Tu ne voudrais pas le publier ?" Je n'ai rien répondu, j'ai pris un bout de papier et j'ai dessiné : Ça voulait dire, "Non franchement, je n'ai pas envie de me replonger là-dedans." "T'inquiète, a dit François, on s'occupe de tout."
+ Lire la suite
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