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EAN : 9782258201309
192 pages
Presses de la Cité (27/04/2023)
2.68/5   11 notes
Résumé :
Un château enfoui dans le bocage du Maine, si vaste qu’en 1940 le musée du Louvre y a entreposé, loin des combats pensait-on, ses Rubens, Véronèse, Fragonard…
Le territoire libéré, il faut les récupérer. Des conservateurs, des experts se pressent. Mais, au lendemain d’une fastueuse cérémonie, l’un d’entre eux est retrouvé mort le bec dans une mare. Puis c’est un tableau perdu qui reparaît, une minuscule nature morte hollandaise, comme une carte de visite qu’o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le 29 janvier 2008, le Maine Libre, annonçant que le corps de Pierre Fauvellière (89 ans) avait été découvert la veille à son domicile, évoquait brièvement la carrière de cet ancien résistant, devenu conservateur au département des peintures du musée du Louvre, célébré pour avoir sauvé nos trésors artistiques durant les spoliations de l'occupation, avant que son étoile palisse et qu'il finisse dans la misère. Jacky Pierrat concluait cet incepit en révélant que le défunt laissait un recueil de souvenirs.

Ce recueil, aujourd'hui publié par la Collection TerreSombres, est donc la confession du fils de l'ancien régisseur du chateau de Chaource (Sourches dans la Sarthe) où une partie des collections du Louvre trouvèrent refuge entre 1940 et 1945, à l'initiative de Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux et du conservateur Germain Bazin.

Au printemps 1945, lors de l'inventaire des chefs-d'oeuvre avant leur retour à Paris, apparait une petite nature morte de Bosschaert (le « Bouquet dans une niche ouvrant sur un paysage ») disparue lors de la débâcle de 1870.

Nicolas Chaudun, qui a déjà publié « L'été en enfer. Napoléon III dans la débâcle » et « Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune », imagine qu'à la chute du second empire, lors du trajet vers Brest, une bétaillère chargée de trésors du Louvre, dont le Bosschaert, se serait « perdue » en gare du Mans.

Que sont devenus ces trésors ?
Où ont ils été cachés entre 1870 et 1945 ?
Comment sont ils réapparus à la libération pour la gloriole de « petit Pierre », honoré dès janvier 1947, d'une salle portant son nom au Louvre ?
Pourquoi, dans les années Mitterand « petit Pierre » a-t-il été mis en retraite d'office, gommé du Louvre, puis exilé dans sa province natale ?

Le journal de Pierre Fauvellière raconte la destinée de ce « Mortel bouquet » et confesse les meurtres de celui qui apparait comme une réincarnation du légendaire docteur Sheppard (Le Meurtre de Roger Ackroyd).

Roman passionnant pour qui s'intéresse à l'histoire, à l'art, à Rose Valland et aux « monuments men ». Récit fort bien écrit et documenté. Polar au dénouement aussi stupéfiant que tardif puisque, les amnisties et prescriptions gommant les crimes de l'occupation et de la libération, les assassins s'en sortent indemnes.

Mais Nicolas Chaudun n'est pas (encore) Agatha Christie et cet ouvrage met en scène sans doute trop de personnages, par exemple Pierre Bourdan, dont aucun n'est sympathique. Pierre Fauvellière, le narrateur, est un misanthrope qui peint systématiquement les travers et les tics de chaque acteur en les rendant ainsi odieux… difficile d'apprécier un livre dont aucun personnage n'est aimable.

Par ailleurs, une intrigue sur plus d'un siècle avec trois grands actes (1870-1945-1981) exige une attention plus soutenue que pour un roman policier de la série « Grands détectives et risque ainsi d'égarer nombre de lecteurs.

En conclusion, un bon roman historique, un polar moyen ; je préfère dans cette collection TerreSombres « Le dernier des écrivains » et bien sur « L'ouverture des hostilités », mais ma préférence est évidemment discutable et subjective.

PS : L'ouverture des hostilités
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tricard chez Peyricars !

Une expression issue de ce roman…

D'après les paroles de l'auteur lors d'une rencontre-dédicace, il a été contacté par les Presses de la CIté-TerreSombres afin de rédiger un roman policier…

Ces éditions font le pari de solliciter différents auteurs afin qu'ils réalisent cet exercice auquel ils sont étrangers !

Si l'idée est originale, le résultat est… très décevant !

L'auteur a choisi le lieu de sa résidence secondaire, en Sarthe, afin de situer l'action ; il l'a aussi profité de ses connaissances historiques afin de réaliser cette fiction après la seconde guerre mondiale.

Avant l'Occupation, le gouvernement a mis à l'abri les tableaux du musée du Louvre dans différents châteaux de la Loire, et les grands formats dans les caves immenses du château de "Chaource".

A la libération, tous les experts s'y précipitent afin de récupérer le précieux trésor. Aucun faux pas, sauf… qu'un tableau supplémentaire est retrouvé et qu'un expert est mort noyé dans une mare…

Ce n'est pas une histoire transcendante…

Outre le style de l'auteur, déjà lu, est pesant, se veut instruit et ironique, mais je n'y ai pas adhéré…

D'autre part, étrangeté, l'anti-héros se met tout à coup à parler à la première personne à la page 49. Il explique tout et résout (partiellement) l'enquête…

L'auteur a avoué n'avoir jamais lu de romans policiers… et cela se ressent dans son histoire : pas trop d'enquête (le héros dévoile ses découvertes abruptement), pas d'intrigue à demi-dévoilée afin que le lecteur puisse enquêter lui-aussi...

De plus, les personnages sont tous antipathiques :
- l'anti-héros, bien-sûr, homosexuel (ce n'est pas un défaut !) ayant charmé le fils du châtelain, égoïste, envieux et empli de désir de vengeance, de réussite et de reconnaissance de ses pairs…

Le châtelain, sa fille malade, inexistante qui "harcèle notre héros" !

Bref, une grosse déception…

Petite idée soumise aux Presse de la Cité : si vous sollicitiez de nouveaux auteurs pour cet exercice, cela serait plus intéressant pour le lecteur !
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J'essaie de ne pas rater l'émission « Historiquement show » de Jean-Christophe Buisson le dimanche matin. Parmi les chroniqueurs habituels figure Nicolas Chaudun, éditeur d'art, réalisateur et documentariste et auteur de nombreux récits historiques tel ce récent roman policier dont l'intrigue se noue en ce mars pluvieux de 1945.

La guerre n'est pas encore finie à l'est. Mais dans la campagne du Maine, si calme, si éloignée des ports et des noeuds ferroviaires qui aurait pu être bombardés pendant le conflit, des trésors d'oeuvres d'art ont été mis à l'abri dès 1940 dans les immenses caves du château de Chaource (en réalité Sourches).

C'est Jacques Jaujard (le Monument Man français), assisté de Rose Valland, qui a organisé les transports et la répartition des trésors du Louvre dans plusieurs châteaux du sud de la France. A Chaource, ce sont les grands formats (les Noces de Cana, le sacre de Napoléon, le Radeau de la Méduse …) qu'il convient désormais de rapatrier. Une réception rassemble à cette occasion la fine fleur des conservateurs du patrimoine national, le marquis seigneur du lieu régale.

Le narrateur est un jeune auxiliaire supplétif des musées de France, Pierre Favellière, élevé tout près du château mais que ses origines paysannes ont empêché de rejoindre la caste des conservateurs … du moins pas encore.
Deux événements vont perturber ce raout : un expert en peinture flamande est retrouvé mort dans sa voiture, mais vraisemblablement assassiné, et un tableau flamand de petit format est retrouvé dans les stocks du château, mais qui ne figure pas dans la livraison de 1940.

Il s'agit d'un bouquet de fleurs niché dans une arcature, peint vers 1618 par Ambrosius Bosschaert, et qui faisait partie d'une donation antérieure au musée mais dont on avait perdu la trace après la guerre de 1870. Les deux faits sont sans doute liés. « Petit-Pierre » va mener sa propre enquête.

Dans l'ambiance délétère de cette période de flottement politique où la Résistance – ou ceux qui se déclarent comme y ayant appartenu – s'empare des rênes du pouvoir et fait la chasse aux collabos (voir les romans de Romain Slocombe), réapparaissent de vieilles affaires comme celles d'un lot de toiles perdues dans la débâcle de 1871 (mais pas pour tout le monde !).

L'histoire est assez confuse, le style très travaillé, l'affaire bien documentée … mais je dirais volontiers, comme Edmond Rostand, « C'est un peu court, jeune homme… »

Un point positif : l'envie d'étudier davantage les circonstances de la première mise à l'abri des trésors d'art du Louvre à la veille de la Semaine sanglante de mai 1871.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un livre absolument mortel !
Nicolas Chaudun est un écrivain sérieux. Éditeur d'art, historien reconnu, spécialiste du XIXe siècle, il est l'auteur de nombreux documentaires (Paris au temps des équipages, le Pré des anges, Dandysme, le mal ultra, le Brasier, Le Louvre sous le feu de la Commune, etc.), d'une biographie remarquable sur le baron Haussmann (Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine, Actes Sud, 2009), et de nombreux récits historiques marquants qui récoltèrent de nombreux prix (L'Été en enfer, Actes Sud, prix Drouyn-de-Lhuys de l'Académie des sciences morales et politiques 2011, prix de la Fondation Napoléon 2011, prix Robert-Christophe 2012, le Brasier, Actes Sud, prix du Guesclin 2015, prix du meilleur livre d'histoire 2015 du magazine Lire, La Nuit des aventuriers, Plon, etc.). le charme de ses ouvrages, outre une précision historique minutieuse, indiscutable, fruit de longues recherches, est une richesse de style inimitable, une érudition vertigineuse au service du récit, et surtout l'art de raconter. Car Nicolas Chaudun est passionné et passionnant. Se plonger dans l'un de ses ouvrages, c'est toujours se jeter avec délectation dans le flot tumultueux de l'Histoire. Avec son dernier livre, Mortel bouquet (Plon), voilà que l'écrivain (sérieux) se met au polar : des tableaux de maître entreposés par Le Louvre en 1940, loin des combats, doivent être rapatriés ; un expert est soudain assassiné ; un tableau non référencé apparaît ; des secrets de famille bien gardés ressurgissent… le livre est une véritable réussite. À partir d'un fait historique bel et bien réel, Nicolas Chaudun tisse une intrigue captivante. En fin d'ouvrage, dans un dernier chapitre, il démêle aussi le vrai du faux et nous ouvre, une fois de plus, les portes de l'Histoire. On n'en dira pas plus. Quinze jours à peine après sa sortie, l'ouvrage a d'ailleurs reçu le prix ACF de l'Homme pressé. Une raison de plus pour s'empresser, justement, de se le procurer.
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"Mortel Bouquet" est un roman historique policier dont le résumé de l'intrigue a suscité mon intérêt pour son originalité car le titre fait référence à un petit tableau hollandais de Bosschaert. Je remercie les éditions @pressesdelacite et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas.

La scène s'ouvre sur le meurtre d'un conservateur expert en oeuvres d'art. Ce retraité âgé de 89 ans est retrouvé mort, le nez dans une mare. Un petit tableau perdu reparait mystérieusement, comme une carte de visite qu'on laisse sur le lieu du crime. Qui l'aurait introduit au beau milieu des grands formats ? S'agit-il de l'expert assassiné ? Ou de cette jeune héritière cloitrée sous les combles ? Un jeune assistant conservateur, Germain Bazin, décide de mener l'enquête...

J'ai été un peu déçue par la structure narrative qui manque de clarté car j'ai eu du mal à suivre le fil conducteur de l'intrigue qui débutait bien cependant, mais qui a fini par partir dans tous les sens.

Je trouve que ce roman est bien documenté, mais il ne correspond pas à ce que j'attends d'un roman policier. Je me suis assez vite lassée des nombreuses digressions qui ne m'ont pas captivée. J'ai fini par abandonner ma lecture car ce roman ne correspondait pas à mes attentes malheureusement.
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critiques presse (1)
SudOuestPresse
04 juillet 2023
Une grinçante comédie noire, sur fond de toiles de maîtres cachées pendant la guerre et d’un mystérieux tableautin hollandais.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a pas qu'en 1940 que les musées parisiens ont dispersé leurs chefs-d'œuvre pour les soustraire aux probables saisies de l’envahisseur.

En 1870, déjà, avait été accomplie la première mise en sûreté des chefs-d'œuvre du Louvre, et cela dans des conditions homériques. Tandis que sur les champs de bataille Napoléon III sombrait dans l'opium et la dépression, l’impératrice Eugénie avait eu cette clairvoyance, quand même : pillées par l'oncle, les principautés allemandes s'empresseraient de récupérer leurs biens des mains du neveu vaincu. Alors que les hommes et les moyens manquaient, tout ce qu'il restait de vaillant étant immédiatement dirigé vers le front, alors même que les chefs bégayaient et que les ordres se contredisaient, des trains - quatre ? cinq ? - avaient filé à toute vapeur vers l'arsenal de Brest, chargés de Corrège, de Poussin, de Véronèse, de Champagne…
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Dans mon dos, la ruche bourdonnait à s'en pulvériser les alvéoles. On faisait sauter des scellés, on décaissait, on rencaissait, on reclouait ce qu'on avait décloué la veille. La rumeur de dommages et même d'indélicatesses dans un dépôt voisin, au château de Coulans, et cela de la part de son responsable même, était parvenue jusqu'à notre essaim et en exaspérait les « ouvrières ».

Un inspecteur sans jugeote avait exigé d'audidonner le châtelain, le marquis de Beaucourt, or le pauvre homme, fait prisonnier le long de la Somme aux premiers jours de la guerre, n'était toujours pas rentré de captivité.

Ces violences administratives écœuraient Jaujard. Un rien le mettait en rogne. « Ce Bosschaert n'a rien à foutre ici, vous dis-Je ! » hurlait-il à chaque fois qu'on lui collait le bouquet sous le nez.
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Qui commandait les corps-francs du secteur de Beaumont-le-Vicomte, par exemple ? Des corps-francs, il y en eut beaucoup autour du Mans, avant et après la bataille malheureuse. On avait jadis pas mal chouanné dans la Sarthe, en Mayenne ou dans I'Orne. Beaucoup de familles anciennes avaient conservé I'habitude de lever des bandes armées et de harceler tout intrus signalé dans leur bocage. On s’en faisait une fierté. Jean de La Varende en avait meme fait un roman, Le Centaure de Dieu.

Or, au nord du Mans, qui trouvait-on pour couvrir la retraite des régiments débandés de Chanzy ? Melchior du Daffoy, 4e marquis de Peyricars ! Son épopée n'avait pas trainé en longueur. Pris les armes à la main Ie 27 janvier, veille de I'armistice, il devait tomber crânement sous la salve du peloton (« Epargnez la tête et portez-la à la popote ; son jus raffermira vos cervelles, pauvres buses ! »).
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Avec tous ces débardeurs, tous ces forts en thème dans les caves comme dans les galeries, je ne reconnaissais rien de la vie à Chaource.

Avant la guerre, le temps y prenait ses aises. Chaque heure du jour imprimait à l'enfilade d'apparat un halo tantôt martial, tantôt intimiste et presque douillet. L'oisiveté dispersait des livres ouverts sur à peu près tous les sièges. Les grincements d'une foulée légère sur les parquets préludaient à l'heure du thé. Je ne goûtais ces voluptés que par pincées, et le plus souvent à la dérobée. Elles m'emplissaient cependant. J'en faisais ma sève, mon bois. Je comprenais obscurément que jamais plus je ne pourrais m’en passer. Mais voilà que, cette essence, on me la pompait. Chaource trépidait telle une ruche. On ne pouvait plus mettre le pied dans un salon.
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Je n'hésiterai pas à lire un livre historique écrit par Nicolas chaudrun sur qui je lis beaucoup d'éloges,afin de me faire une opinion,puisque le récit historique est un peu sa spécialité.
Par contre je n'ai pas aimé ce pseudo polar qui n'a rien d'excitant. Je m'y suis ennuyée ferme,si je l'ai lu jusqu'au bout,
c'est que le sujet historique m'intéresse
beaucoup : le pillage des oeuvres d'art cachées pendant la deuxième guerre
mondiale pour que les allemands ne les volent pas. Certaines ont bien sûr été
restituées aux musées ou aux
collectionneurs privés mais dans quelles
conditions ? Là, voilà un sujet qui m'eût passionnée.
Mais broder là dessus en inventant une intrigue policière qui n'a ni queue ni tête,non,non,non!
Et cette fille de châtelain nymphomane qui se paie un coup du soir avec un homosexuel dégoûté au plus haut point et on compatit,mais c'est quoi ,cette fulgurance ? Et que vient elle faire dans
cette galère ?
Tu me déçois, Nicolas,tu me déçois! Je compte sur toi pour faire mieux dans le prochain livre de toi que je trouverai .
Le mélange des genres hélas ne te va pas
Par contre j'ai bien aimé ton style bien rentre- dedans, original et direct et les infos historico artistiques dont le récit est emaillé.


Critique faite du Mans, cité charmante et riche d'histoire(s.)
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Saviez-vous que les plus belles oeuvres du musée du Louvre ont bien failli périr dans un incendie. C'était il y a 150 ans, pendant la Commune de Paris.
« le Brasier », de Nicolas Chaudun, c'est à lire en poche chez Babel.
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