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Jean-Marie Flémal (Traducteur)
EAN : 9782921561280
136 pages
LEs Editions Ecosociété (30/11/-1)
4.09/5   17 notes
Résumé :
La politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique depuis la Seconde Guerre mondiale expliquée par Noam Chomsky, exemples à l'appui, à un public composé d'étudiants et de contestataires :

- Au Viêt Nam, en dépit de ce que chacun croit - de droite ou de gauche -, les Etats-Unis n'ont pas perdu la guerre : ils ont laissé un pays en ruine, divisé, qui ne pourra jamais plus s'imposer dans cette région de l'Asie ;

- Partout en Amérique latine,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Seigneur, vassaux et serfs


Avec 50 % des richesses mondiales pour 6 % de la population mondiale, les États-Unis sont la plus grande force économique et politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Noam Chomsky, linguiste et auteur engagé en faveur de la justice, explique en cent pages et avec des mots très simples la politique extérieure des États-Unis de 1945 à 1996, date à laquelle l'ouvrage a été publié.

Première puissance mondiale en 1945 et prête à tout pour le rester, les États-Unis ont planifié la protection de leur territoire en construisant un monde subordonné à leurs besoins. Il s'agit de faire des pays européens un soutien à l'économie libérale et de l'autre, de faire du tiers-monde des ateliers dédiés à l'exploitation d'énergies premières.

Les planificateurs de la politique états-unienne ont prévu d'écraser le nationalisme indépendantiste du tiers-monde en supprimant le développement économique et social de chacun des pays pauvres. Une réussite démocratique donnerait l'exemple à suivre aux autres pays et mettrait en danger la politique d'assujettissement du monde.

Les planificateurs états-uniens luttent aussi contre le communisme, idée selon laquelle « le gouvernement est directement responsable du bien-être du peuple ». In extenso, le communisme, ce sont « les pauvres qui cherchent à dépouiller les riches ».

La suite de la critique sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/les-dessous-de-la-politique-de-l-oncle-sam-noam-chomsky-a80136722
Lien : http://www.bibliolingus.fr/l..
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Intéressant receuil sur les dessous de la politique américaine, de la deuxième guerre mondiale jusqu'à la chute de l'URSS. C'est en fait la période dont parle l'auteur qui m'a justement ennuyé, je croyais qu'ont me parlerais d'une époque un peu plus récente. Donc oui, j'ai aimée Les dessous de la politique américaine de l'oncle Sam mais c'est le dernier quart qui m'a vraiment plue. Et comme l'auteur demande aux lecteurs de se mefier de toutes choses, je demeure avec pleins d'interrogations et de doute sur les véritables idéologies de Noam Chomsky.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Une des choses que [les détenteurs du pouvoir] souhaitent, c’est une population passive, tranquille. Par conséquent, l’une des choses que vous pouvez faire pour rendre leur existence inconfortable, c’est de n’être ni passif ni tranquille. Il y a des tas de façons d’y arriver. Même le simple fait de poser des questions peut avoir un effet important.
Manifestations, lettres écrites et votes, tout cela peut être utile ; cela dépend de la situation. Mais il y a un point d’une importance capitale : il faut une action soutenue et organisée.
Si vous participez à une manifestation et qu’ensuite, vous rentrez chez vous, c’est quelque chose ; mais les gens au pouvoir peuvent très bien s’en accommoder. Ce qu’ils ne peuvent supporter, ce sont les organisations qui poursuivent leurs actions, ce sont les gens qui tirent toujours des leçons de la dernière fois et qui s’arrangent pour faire mieux la prochaine fois.
Aucun système de pouvoir, même s’il s’agit d’une dictature fasciste, n’est indifférent à la dissidence publique.
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Prenez le sens du mot démocratie. Si l’on s’en tient au sens commun du terme, une société est démocratique dans la mesure où les gens qui la constituent peuvent participer de façon concrète à la gestion de leurs affaires. Mais le sens doctrinal de démocratie est différent – il désigne un système dans lequel les décisions sont prises par certains secteurs de la communauté des affaires et par les élites qui s’y rattachent. Le peuple n’y est qu’un « spectateur de l’action », et non pas un « participant », comme l’ont expliqué d’éminents théoriciens de la démocratie (dans ce cas, Walter Lippmann). Les citoyens ont le droit de ratifier les décisions prises par leurs élites et de prêter leur soutien à l’un ou l’autre de leurs membres, mais pas celui de s’occuper de ces questions – comme, par exemple, l’élaboration des politiques d’ordre public – qui ne sont aucunement de leur ressort.
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Une des choses que [les détenteurs du pouvoir] souhaitent, c’est une population passive, tranquille. Par conséquent, l’une des choses que vous pouvez faire pour rendre leur existence inconfortable, c’est de n’être ni passif ni tranquille. Il y a des tas de façons d’y arriver. Même le simple fait de poser des questions peut avoir un effet important.
Manifestations, lettres écrites et votes, tout cela peut être utile ; cela dépend de la situation. Mais il y a un point d’une importance capitale : il faut une action soutenue et organisée.
Si vous participez à une manifestation et qu’ensuite, vous rentrez chez vous, c’est quelque chose ; mais les gens au pouvoir peuvent très bien s’en accommoder. Ce qu’ils ne peuvent supporter, ce sont les organisations qui poursuivent leurs actions, ce sont les gens qui tirent toujours des leçons de la dernière fois et qui s’arrangent pour faire mieux la prochaine fois.
Aucun système de pouvoir, même s’il s’agit d’une dictature fasciste, n’est indifférent à la dissidence publique.
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Une caractéristique des termes du discours politique, c'est qu'ils sont généralement à double sens. L'un est le sens que l'on trouve au dictionnaire, et l'autre est un sens dont la fonction est de servir le pouvoir - c'est le sens doctrinal.

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Dans une économie mondiale conçue en fonction des intérêts et des besoins des grandes entreprises multinationales et de la finance internationale, ainsi que des secteurs qui les servent, la plus grande partie de l’espèce humaine devient superflue. Tous ces gens seront mis de côté si les structures institutionnelles du pouvoir et des privilèges continuent à fonctionner sans se faire remettre en question ou contrôler par les masses populaires.
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Noam Chomsky, Fabian Scheidler : La fin de la mégamachine. Une civilisation en voie d’effondrement.
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