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EAN : 9782714453839
550 pages
Belfond (07/11/2013)
2.72/5   44 notes
Résumé :
Quand Harlan Coben se charge de sélectionner les meilleures nouvelles policières américaines de l'année, le résultat est forcément à couper le souffle. Des buildings de New York aux terres humides du bayou, en passant par les quartiers résidentiels proprets des banlieues des Etats-Unis, un voyage en vingt étapes mené à un rythme d'enfer par les routiers confirmés du polar, tels que Lawrence Block, James Grady, Loren D Estleman et de jeunes seconds couteaux au talent... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Pour la première fois, j'ai abandonné !

Abandonné la lecture de ce livre, qui avait pourtant tout pour m'intéresser.

Fanatique des polars, d'intrigues et de thrillers, j'ai été incapable d'entrer dans la lecture.

Le concept est pourtant très simple: de courtes "nouvelles policières".
Ho! Intéressant ! J'en ai plus pour mon argent !

Le problème, c'est qu'on n'a pas le temps de cerner les personnages, de comprendre l'intrigue et de réfléchir aux dénouements possibles, que tout s'arrête. Ou pire encore, ne s'arrête pas.

Après la lecture d'une dizaine de nouvelles, je n'ai plus aucun souvenir de ce que j'ai lu. Pire encore, je confonds les situations, les lieux et les personnages.
J'imagine que la meilleure façon d'attaquer cette lecture, aurait été de ne lire qu'une seule nouvelle par jour.
Avec un titre comme "Insomnies en noir", on devrait s'attendre à lire plusieurs heures avant de pouvoir d'endormir.
Le résultat a été tout autre dans mon cas: aucune difficulté à fermer le livre (il faut dire aussi que mes yeux se sont fermés bien avant le livre).
zzzz
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Cette lecture démarrait plutôt bien, des nouvelles policières choisies par un auteur que j'apprécie, c'était un moment agréable qui se profilait. Et les premières nouvelles ont prouvé que je ne me trompais pas. Puis je suis tombée sur celle qui était un peu moins bien que les autres. Avec les nouvelles, c'est parfois quitte ou double, on ne peut pas accrocher à chaque fois. Malheureusement, il y en a eu une autre et encore une autre...

Voilà pourquoi, arrivée à la 325ème page, j'abandonne cette lecture. Cela fait un petit moment qu'à chaque nouvelle histoire, je regarde combien de pages il reste jusqu'à la prochaine. Et alors que je lisais tranquillement en ce dimanche matin, je me suis rendue compte qu'il restait 200 pages. Et est-ce que j'ai envie de les passer en regardant sans cesse ce qu'il me reste à lire et en espérant une nouvelle sur laquelle j'accrocherais ? Non.

Pourtant, tout n'est pas mauvais et je pense que si le format avait été plus court, j'aurais poursuivi mon effort. Mais là, ce sera sans moi.
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J'ai été attirée par l'auteur Harlan Coben avant de m'apercevoir que ce n'était pas lui qui avait écrit toutes ces nouvelles.
Cela ne fait rien.
J'ai d'abord lu l'avant-propos écrit par Otto Penzler. Il parle de cette collection qui compte quinze ans d'existence : Les meilleures nouvelles policières américaines et dans laquelle nombre des plus grandes plumes de la fiction littéraire ont apporté leur contribution dont Russel Banks, Alice Munro et Joyce Carol Oates.
Puis j'ai lu l'introduction faite par Harlan Coben. Ce qu'il en dit est trop intéressant :
"Un roman est un engagement à long terme. La nouvelle ressemble davantage à un moment d'ivresse - un moment intense, une aventure, une décharge d'émotions, une expérience dont la brièveté pouvait me gêner quand j'étais jeune. OK, oublie la dernière partie de la phrase. Car les meilleures nouvelles sont comme l'amour à haut indice d'octane : ça ne te lâche jamais vraiment. Ca brûle, ça persiste, ça hante. Ca peut s'introduire en toi subtilement. D'autres te font l'effet d'un coup de poing dans le bide - du soudain, du spontané. Elles te coupent le souffle."
Ensuite, j'ai parcouru les courtes biographies des auteurs de ce recueil et ensuite, je les ai relues une par une à chaque fois que je terminais une nouvelle.
Et j'ai attaqué la lecture des nouvelles mais à dose homéopatique ! J'ai d'abord lu Audacieuse de Brock Adams d'une seule traite et c'est facile vu qu'elle ne comprend que trente pages ! L'histoire d'une voleuse à la tire, intéressante mais pas haletante !
La deuxième histoire : Quelque chose de joli, quelque chose de beau d'Eric Barnes ne m'a absolument pas passionnée et je me suis dit : cela commence mal !
La troisième : Table rase de Lawrence Block m'a remise en selle ! L'histoire de Kit, Katherine Tolliver et "la façon amusante dont tout avait démarré". Quand l'ensemble de la tablée" se demande en quoi ça consiste, être une salope. "Etait-ce une question d'attitude ? Un comportement spécial ? La salopitude, était-ce un état inné ou acquis ?
Etait-ce un domaine proprement féminin ? Y avait-il des salopes mâles? " Finalement la nouvelle m'a plu.
Et tous les jours ou presque, j'ai dégusté une nouvelle histoire. J'avoue que leur intérêt était inégal pour moi car certaines avaient une impression de déjà vu mais je suis arrivée au bout des vingt nouvelles et même si je n'en garde qu'un très léger souvenir, mon livre de poche est dans ma bibliothèque et je peux en lire une ou deux pour me rafraîchir la mémoire.
Le tout forme un excellent recueil de nouvelles policières et je ne sais si ici, en France, on a de tels recueils, sinon ce serait intéressant d'en éditer de semblables !
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Harlan Coben, maître incontesté du polar, a réuni dans ce recueil les meilleures nouvelles policières de la littérature américaine publiées en 2013
20 nouvelles contemporaines mettant en scène des détectives privés sur le retour, tueurs à gages sanguinaires, des grands-mères courageuses, des escrocs à la petite semaine, des adolescents paumés...
On retrouve ici des auteurs très connus (Coben, Laurence Block, James Grady...) pour une sélection au titre suffisamment alléchant pour que j'ai eu envie de le lire.
Il faut dire que l'art de la nouvelle est un art consommé au Etats-Unis, chaque auteurs est passé par là. Et l'art de la nouvelle n'est pas chose facile. Mais la littérature noire est sans doute le meilleur terreau pour l'écriture d'histoire courte et il est vrai qu'ici on a une belle palette d'exemples réussis. Une belle plongé dans la société nord américaine à travers toutes ses plumes différentes.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Bravo au designer qui a très bien réussi à m'appâter avec cette belle couverture...Hélas, à part trois petites pages d'introduction, il n'y a rien du tout de COBEN dans ce livre. Malgré les espoirs que m'avait donnés la lecture de cette introduction je n'ai vraiment pas eu la moindre insomnie ...! par contre j'ai suivi les recommandations de Coben qui dit dans ses dernières lignes "tourne la page cher lecteur".. et j'ai fait mieux j'ai définitivement refermé le bouquin à la page 222...
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai lu quelque part que certains flics n'aiment pas trop qu'on envoie des femmes en patrouille. Ils estiment qu'elles sont trop fragiles, qu'elles...
Il m'a coupé la parole :
- Tout ça c'est des conneries. Elles sont dures quand il le faut. Et c'est génial de les avoir avec toi quand tu te tapes une querelle domestique. J'peux pas blairer ça, les querelles domestiques. Tant qu'il y a quelqu'un pour me filer un coup de main, je m'en tape que ce soit un homme ou une femme, ou n'importe quelle combinaison des deux.
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- "Cassez-vous ou je tire dans la porte."
- Ce sont ses mots exacts ?
- Ils figurent dans ma déposition.
J'ai regardé mes notes.
- D'après votre coéquipier, il a dit : "Je tire sur le premier qui sera derrière la porte."
- Quelle différence ?
- Dans la seconde version, ce sont vos vies qui sont menacées. Dans la première, c'est la porte.
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Je n'ai pas appris à flirter dans ma jeunesse. Je n'ai pas eu le temps. Un an après cette fête, c'étaient mes fiançailles avec Manuel, et mes secrets étaient la dernière chose que j'avais envie de lui révéler.
Un papillon de nuit voltige contre l'ampoule nue suspendue au plafond, et tape avec ses ailes des messages d'urgence sur le verre fragile. Rudolfo me raconte un truc amusant qui lui est arrivé à l'hypermarché de bricolage ; un type s'est trompé et est sorti avec son caddie. Je ris, pas seulement à cause de son histoire, mais aussi parce que je suis contente d'être là en compagnie de cet homme charmant, de boire cette bière, d'écouter cette musique. C'est comme s'il y avait des bulles dans mon sang.
La radio passe une chanson que chantait ma mère.
- Hé ! dis-je. On danse ?
- Je ne sais pas, ça fait des années, répond Rudolfo.
- Allez.
Je me lève, je roule mes hanches, je lui tends les bras.
Il repose sa bière et me prend dans ses bras. Je l'attire contre moi, lui murmure à l'oreille les paroles de la chanson, et nous nous balançons doucement. La sensation que ça procure. On croit que c'est impossible à oublier, pourtant on oublie bel et bien.
- Blanca, dit-il.
- Mmmm ?
- Je vois une femme à Pacoima.
- Chut.
- Je la fréquente depuis des années.
- Chut.
J'appuie ma tête contre sa poitrine, j'écoute battre son coeur. La sciure et la fumée tourbillonnent. Qué bonito amor, dit la chanson, qué bonito cielo, qué bonita luna, qué bonito sol. Dieu a envie de me voir pleurer. Il doit avoir ses raisons. Mais accordez-moi une minute encore, Seigneur. Rien qu'une minute.

Page 460 : Tueur d'enfant de Richard Lange
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La côte Est est toujours dominée par l’Europe occidentale. Nous sommes peut-être encore la seule superpuissance, mais ce n’est pas seulement parce que nous sommes gouvernés par un crétin que les Européens nous méprisent tellement à propos du Moyen-Orient. Nous n’avons aucune légitimité dans cette région. Les Russes sont dans le même bateau. Il faudra encore deux cent cinquante ans pour que nous arrêtions de nous prosterner devant la culture européenne, pour que nous pensions par nous-mêmes. La côte Ouest, cela dit, n’a rien à voir avec l’Extrême-Orient, à part l’avidité capitaliste. Regarde le Japon aujourd’hui. Regarde la Chine. Jamais nous ne comprendrons l’Asie, mais c’est justement notre force.
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Chester avait enduré trois mariages et survécu à autant de divorces : il avait l'impression d'avoir passé plus de temps à fréquenter les avocats qu'à aimer.
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Sans un mot | Bande-annonce officielle VOSTFR | Netflix France
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