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André Algarron (Traducteur)Nathalie Meyniel (Éditeur scientifique)Laurent Parienty (Illustrateur)
EAN : 9782080720641
119 pages
Flammarion (01/11/1998)
3.76/5   25 notes
Résumé :

En poursuivant le redoutable Moriarty, Sherlock Holmes court un terrible danger. Décidé à résoudre ce qui sera malheureusement son « dernier problème », il succombe en même temps que son ennemi La Maison vide propose alors une double énigme : qui a tué l'Honorable Ronald Adair ? Et surtout, comment Sherlock Holmes, qui réapparaît en chair et en os au cours de l'enquête, a-t-il pu réchap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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En 1893, après deux ans de vie commune et de célébrité, Arthur Conan Doyle décide de se séparer de celui qui a fait son succès: Sherlock Holmes. Il n'en-peut-plus de ce personnage qui, écrit-il à sa mère," l'empêche de réaliser une oeuvre littéraire au vrai sens du terme".
Alors il écrit "Le dernier problème" qui n'est pas une enquête comme on peut en trouver la structure dans les 23 nouvelles précédentes (enquête demandée , le héros la mène à terme et explique sa démarche à Watson). Dans ce récit, la fin est annoncée dès le début et l'auteur ménage un peu de suspense sur le comment jusqu'à la fin.

En effet, l'auteur célèbre ici la fin de son héros. Mais il est éliminé par un super méchant aussi fort que lui: le Napoléon du crime, à savoir le professeur Moriarty, le chef de la pègre londonienne qui fait une première apparition retentissante.

Conan Doyle tiendra jusqu'en 1903 pour faire revivre son personnage dans "La maison vide" . Où, au prix d'explications abracadabrantesques, Holmes explique à Watson son retour.

Mais je ne révèle rien, ces retournements de situations sont annoncés dès l'entame de chaque nouvelle. La distraction vient surtout du comment l'auteur s'y est pris et ,à ce titre, l'objectif est atteint: pas d'ennui.
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« le meilleur et le plus sage de tous les hommes que j'aie connus. »
Par cette phrase, John Watson termine les chroniques des mémoires de Sherlock Holmes
C'est la dernière fois que le fidèle ami trempe la plume pour raconter les aventures du célèbre détective. Il reprend la chronologie des enquêtes en se remémorant la première qu'il avait intitulée « Une étude en rouge » et la dernière « le traité naval ». Pour cet ultime récit, qu'il aurait souhaité ne pas rapporter, il nous fait rencontrer pour la première fois l'ennemi juré de Sherlock Holmes, le professeur James Moriarty.

En 1890, les notes se sont faites rares. Un mariage, une autre maison, John Watson n'avait plus la possibilité de suivre Sherlock Holmes dans ses aventures, et c'est un soir d'avril 1891, qu'une opportunité lui est offerte à nouveau…
Sherlock Holmes arrive chez lui, complétement défait et effrayé. le maître de Londres, où comme il l'appelle le Napoléon du crime, veut le tuer et met tout en oeuvre pour le faire. Il s'en est fallu de peu qu'un fiacre ne l'écrase, qu'une brique dégringolée d'une toiture ne lui fracasse la tête, et que son appartement au 221B Baker Street ne prenne feu.
Moriarty est à l'origine de tous les crimes et forfaits. Cultivé, issu d'une famille de la bonne société, brillant, détenteur d'une chaire de mathématiques dans une faculté, il dit de lui qu'il est son égal et qu'il ne peut s'empêcher d'éprouver de l'admiration. Mais entouré de gens influents qui lui assurent leur protection, il est très difficile, voire impossible, d'arrêter ses agissements et de le faire traduire en justice.

Afin de mieux réfléchir et de se reposer un peu au calme, Holmes l'informe qu'il va partir seul quelques temps, loin de Londres et des sbires de Moriarty. Mais à cela Watson lui répond… « Je serai ravi de vous suivre. »
Le duo se retrouve donc pour ce voyage, une excursion dans les Alpes ; Genève, Meiringen pour terminer aux chutes du Reichenbach.
Le bon air pur, des randonnées sur des sentiers escarpés, les montagnes, la neige sur les hauteurs… et bientôt Moriarty…

Lorsque Watson écrit les dernières pages, il ne s'attarde pas trop et va directement à l'essentiel. Sa peine est immense et il nous confie le vide qu'il ressent car Sherlock Holmes va disparaître dans les chutes du Reichenbach avec le pire des criminels.
J'arrête là de vous raconter cet épisode qui devait être le dernier des mémoires. En 1893, las des aventures de son héros, Arthur Conan Doyle avait souhaité le supprimer, sans songer un instant à la pression du public qui le fera revenir sur cette décision quelques dix années plus tard…
Je reprendrai donc mes lectures pour ma plus grande joie, avec le titre « La maison vide » et je vous recommande cette nouvelle pleine d'émotion, qui ne sera pas un final, mais le prélude à d'autres lectures…
A bientôt Sherlock !

« Mon cher Watson,
Je dois à la courtoisie de M. Moriarty de vous écrire ces quelques lignes. Il consent à attendre mon bon plaisir pour que nous procédions au règlement final des questions pendantes entre nous. Il m'a résumé les méthodes grâce auxquelles il a échappé à la police anglaise et s'est tenu informé de tous nos déplacements. Ces méthodes confirment la très haute opinion que je m'étais formée de ses capacités. Je suis satisfait à la pensée que je vais délivrer la société de sa présence, bien que je ne craigne que ce ne soit au prix d'un sacrifice qui attristera mes amis et vous spécialement, mon cher Watson. Je vous ai déjà expliqué toutefois que ma carrière avait atteint son apogée ; aucun dénouement ne me paraît plus décent que celui-ci. En vérité, pour tout vous avouer, j'étais tout à fait persuadé que la lettre de Meiringen était un piège, et je ne vous ai pas retenu parce que j'étais sûr de ce qui allait se passer. Prévenez l'inspecteur Patterson que les papiers dont il a besoin pour faire condamner la bande sont dans le casier M, enfermés dans une enveloppe bleue sur laquelle est écrit : « Moriarty ». Avant de quitter l'Angleterre, j'avais disposé de tous mes biens en faveur de mon frère Mycroft. Je vous prie de transmettre mon souvenir à Mme Watson et de me croire, mon cher ami, très sincèrement vôtre,
Sherlock Holmes. »
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« le meilleur et le plus sage de tous les hommes que j'aie connus. »
Par cette phrase, John Watson termine les chroniques des mémoires de Sherlock Holmes
C'est la dernière fois que le fidèle ami trempe la plume pour raconter les aventures du célèbre détective. Il reprend la chronologie des enquêtes en se remémorant la première qu'il avait intitulée « Une étude en rouge » et la dernière « le traité naval ». Pour cet ultime récit, qu'il aurait souhaité ne pas rapporter, il nous fait rencontrer pour la première fois l'ennemi juré de Sherlock Holmes, le professeur James Moriarty.

En 1890, les notes se sont faites rares. Un mariage, une autre maison, John Watson n'avait plus la possibilité de suivre Sherlock Holmes dans ses aventures, et c'est un soir d'avril 1891, qu'une opportunité lui est offerte à nouveau…
Sherlock Holmes arrive chez lui, complétement défait et effrayé. le maître de Londres, où comme il l'appelle le Napoléon du crime, veut le tuer et met tout en oeuvre pour le faire. Il s'en est fallu de peu qu'un fiacre ne l'écrase, qu'une brique dégringolée d'une toiture ne lui fracasse la tête, et que son appartement au 221B Baker Street ne prenne feu.
Moriarty est à l'origine de tous les crimes et forfaits. Cultivé, issu d'une famille de la bonne société, brillant, détenteur d'une chaire de mathématiques dans une faculté, il dit de lui qu'il est son égal et qu'il ne peut s'empêcher d'éprouver de l'admiration. Mais entouré de gens influents qui lui assurent leur protection, il est très difficile, voire impossible, d'arrêter ses agissements et de le faire traduire en justice.

Afin de mieux réfléchir et de se reposer un peu au calme, Holmes l'informe qu'il va partir seul quelques temps, loin de Londres et des sbires de Moriarty. Mais à cela Watson lui répond… « Je serai ravi de vous suivre. »
Le duo se retrouve donc pour ce voyage, une excursion dans les Alpes ; Genève, Meiringen pour terminer aux chutes du Reichenbach.
Le bon air pur, des randonnées sur des sentiers escarpés, les montagnes, la neige sur les hauteurs… et bientôt Moriarty…

Lorsque Watson écrit les dernières pages, il ne s'attarde pas trop et va directement à l'essentiel. Sa peine est immense et il nous confie le vide qu'il ressent car Sherlock Holmes va disparaître dans les chutes du Reichenbach avec le pire des criminels.
J'arrête là de vous raconter cet épisode qui devait être le dernier des mémoires. En 1893, las des aventures de son héros, Arthur Conan Doyle avait souhaité le supprimer, sans songer un instant à la pression du public qui le fera revenir sur cette décision quelques dix années plus tard…
Je reprendrai donc mes lectures pour ma plus grande joie, avec le titre « La maison vide » et je vous recommande cette nouvelle pleine d'émotion, qui ne sera pas un final, mais le prélude à d'autres lectures…
A bientôt Sherlock !

« Mon cher Watson,
Je dois à la courtoisie de M. Moriarty de vous écrire ces quelques lignes. Il consent à attendre mon bon plaisir pour que nous procédions au règlement final des questions pendantes entre nous. Il m'a résumé les méthodes grâce auxquelles il a échappé à la police anglaise et s'est tenu informé de tous nos déplacements. Ces méthodes confirment la très haute opinion que je m'étais formée de ses capacités. Je suis satisfait à la pensée que je vais délivrer la société de sa présence, bien que je ne craigne que ce ne soit au prix d'un sacrifice qui attristera mes amis et vous spécialement, mon cher Watson. Je vous ai déjà expliqué toutefois que ma carrière avait atteint son apogée ; aucun dénouement ne me paraît plus décent que celui-ci. En vérité, pour tout vous avouer, j'étais tout à fait persuadé que la lettre de Meiringen était un piège, et je ne vous ai pas retenu parce que j'étais sûr de ce qui allait se passer. Prévenez l'inspecteur Patterson que les papiers dont il a besoin pour faire condamner la bande sont dans le casier M, enfermés dans une enveloppe bleue sur laquelle est écrit : « Moriarty ». Avant de quitter l'Angleterre, j'avais disposé de tous mes biens en faveur de mon frère Mycroft. Je vous prie de transmettre mon souvenir à Mme Watson et de me croire, mon cher ami, très sincèrement vôtre,
Sherlock Holmes. »
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Lorsqu'un écrivain crée un personnage qui devient récurrent dans son oeuvre, il y a toujours un moment où il est tenté de le zigouiller pour retrouver sa liberté artistique. C'est ce qui est arrivé à Arthur Conan Doyle en 1893 qui décide de faire disparaître Sherlock Holmes.

Le dernier problème n'est donc pas l'histoire la plus agréable à lire pour les amoureux de Holmes puisqu'ils voient mourir leur détective favori. Cependant, on peut remercier l'écrivain d'avoir offert un dernier coup d'éclat à son personnage en le faisant combattre le plus grand criminel de tous les temps. L'histoire est palpitante et angoissante jusqu'à dénouement fatal.

Heureusement pour nous, Sir Arthur Conan Doyle a subi des pressions pour faire revenir son héros et, après avoir écrit le Chien des Baskerville, il ressuscite officiellement Holmes dans La maison vide.
Cette nouvelle enquête n'est qu'un prétexte pour expliquer le retour de Holmes. Les explications fournies sont tirées par les cheveux mais elles ont le mérite d'exister (ce qui devrait faire plaisir à Annie Wilkes* !).

*Annie Wilkes est le personnage principal de Misery de Stephen King, elle a une dent contre les écrivains malhonnêtes (http://www.babelio.com/livres/King-Misery/7008)
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Voilà deux nouvelles incontournables pour tout fidèle de Sherlock Holmes, deux courtes histoires liées l'une à l'autre.
Dans le dernier problème, dont le titre est énonciateur, Sherlock nous présente pour la première fois celui qu'il considère comme son égal parmi les criminels, le seul pouvant rivaliser intellectuellement avec lui, le professeur Moriarty.
Mais plus important encore, il annonce là ce que l'on a toujours redouté voir arriver : son dernier chef-d'oeuvre. Redoublant d'ingéniosité, plus méfiant que jamais il ne l'a jamais été, on comprend vite que cette aventure ne sera pas comme les autres.
Un dernier coup de génie pour faire tomber le plus important des criminels, libérer Londres de son emprise, en y laissant la vie s'il le faut. Voilà ce vers quoi Sherlock Holmes est prêt à nous mener, peut être pour la dernière fois.

On prend encore beaucoup de plaisir à suivre les traces de cet homme hors du commun, à travers le regard de son ami de toujours, Watson.


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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Je professe, Watson, une théorie selon laquelle l'individu représente dans son développement toute la série de ses ancêtres, ses brusques orientations vers le bien ou vers le mal traduisant une puissante influence qui trouve son origine dans son pedigree. L'individu devient, en quelque sorte, le résumé de l'histoire de sa propre famille.
- Théorie assez fantaisiste !
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« Mon cher Watson,
Je dois à la courtoisie de M. Moriarty de vous écrire ces quelques lignes. Il consent à attendre mon bon plaisir pour que nous procédions au règlement final des questions pendantes entre nous. Il m’a résumé les méthodes grâce auxquelles il a échappé à la police anglaise et s’est tenu informé de tous nos déplacements. Ces méthodes confirment la très haute opinion que je m’étais formée de ses capacités. Je suis satisfait à la pensée que je vais délivrer la société de sa présence, bien que je ne craigne que ce ne soit au prix d’un sacrifice qui attristera mes amis et vous spécialement, mon cher Watson. Je vous ai déjà expliqué toutefois que ma carrière avait atteint son apogée ; aucun dénouement ne me paraît plus décent que celui-ci. En vérité, pour tout vous avouer, j’étais tout à fait persuadé que la lettre de Meiringen était un piège, et je ne vous ai pas retenu parce que j’étais sûr de ce qui allait se passer. Prévenez l’inspecteur Patterson que les papiers dont il a besoin pour faire condamner la bande sont dans le casier M, enfermés dans une enveloppe bleue sur laquelle est écrit : « Moriarty ». Avant de quitter l’Angleterre, j’avais disposé de tous mes biens en faveur de mon frère Mycroft. Je vous prie de transmettre mon souvenir à Mme Watson et de me croire, mon cher ami, très sincèrement vôtre,
Sherlock Holmes. »
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Je crois pouvoir aller jusqu'à dire, Watson, que mon existence n'aura pas été totalement vaine, fit-il remarquer. Si mon dossier venait à se refermer ce soir, je pourrais encore le considérer avec satisfaction. Grâce à moi, l'atmosphère de Londres est plus pure. Dans plus de mille affaires, je ne crois pas avoir jamais mis mes facultés au service du mal. Ces derniers temps, j'ai été attiré par les problèmes posés par la nature plutôt que par ceux, bien plus superficiels, dont la structure artificielle de la société doit être tenue pour responsable. Vos récits prendront fin, Watson, le jour o`j'apporterai un couronnement à ma carrière avec la capture ou la suppression du criminel d'Europe le plus capable et le plus dangereux.
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- Il existe des arbres, Watson, qui poussent jusqu'à une certaine hauteur et puis, tout à coup, leur développement prend un tour bizarre et affreux. Vous pouvez observer le même phénomène chez les humains. J'ai une théorie selon laquelle l'individu représente, dans son développement, toute la lignée de ses ancêtres, et cette brusque orientation vers le bien ou le mal correspond à une influence déterminante qui s'est glissée dans son pedigree. La personne devient, en quelque sorte, le résumé de l'histoire de sa famille.
- C'est assez fantaisiste, assurément.
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- Je crois que vous me connaissez suffisamment, Watson, pour savoir que je ne suis absolument pas peureux. D'un autre côté, refuser de reconnaître le danger lorsqu'il est proche de vous, c'est faire preuve de stupidité plutôt que de courage.
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