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EAN : 9782702166758
306 pages
Calmann-Lévy (14/04/2021)
4.18/5   11 notes
Résumé :
Jérôme Cordelier est parti à la rencontre de ces chrétiens, catholiques, protestants, orthodoxes qui résistèrent aux nazis et dont les rôles sont de nos jours minimisés.
On a souvent souligné les compromissions avec Pétain et le régime de Vichy des chefs des Églises, à raison, mais sans se souvenir que plusieurs d’entre eux furent aussi reconnus Justes pour avoir sauvé des juifs. On a oublié, surtout, que de nombreux prêtres, pasteurs, religieux, religieuses ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est un livre que m'a fait découvrir l'émission incontournable en matière d'actualité littéraire historique : l'émission Historiquement Show, qui a quelques chroniqueurs réguliers mais aussi un tas d'auteurs (historien ou non) qui sont très intéressant...
Ce livre, étonnamment lyrique dans sont écrire, au début, et bien plus qu'un plaidoyer pour les chrétiens résistants... Cela commence à Dachau, où se mêlent non seulement tous les parties politiques confondus ( ce que l'on retrouvera dans l'histoire résistante un peu comique, des parents et du grand-père du Pr Raoult, rapidement évoquer dans son livre la science est un combat= Il s'agit d'un livre qui présente la famille d'un écrivain résistant, très vite au courant de la situation, du problème Hitler, par des chrétiens allemands qui fuyaient leur pays, puis par la suite, des espagnols et des juifs... Mais l'auteur ne s'étend pas la dessus...
Et le livre débute donc avec Dachau ou le très grand prince à l'arbre généalogique très impressionnant va s'associer avec le pauvre!!! Une ode à la fraternité contre un ennemi commun dont plus personne, il faut bien le dire n'a réellement d'illusions... Et surtout ce que ne disent pas des documentaires, quand le communiste prend le maquis, le chrétiens n'est pas bien loin en France (c'est le cas notamment du Maquis des Glières ou il y avait une antinomie communistes et jeunes officiers saint Cyriens que des réalités géographiques avaient rassemblés au même endroit... Et même trop nombreux si bien que l'auteur l'avoue lui même dans l'émission, il s'est rendu compte qu'il en avait oublié une floppée... gentiment rappelle dès la sortie par les lecteurs;.. Parce que l'on commence enfin à le dire dans les émissions de télévisions : quand les Cardinaux ou Evêques osaient dénoncés en Allemagne, il s'en suivait de fortes répressions contre les catholiques... et mêmes les autres chrétiens... Parce qu'il faut ce le rappeler, Hitler n'était pas catholique, il avait, comme cela s'est passé sous la révolution française, créé sa propre religion... Et que motivent tous ces hommes et femmes chrétiens (dont des étudiants allemand (la Rose Blanche tous décapités à la hache pour avoir distribué des tracs en plein coeur de l'Allemagne!), des écrivains de tous pays, des catholiques polonais : voir les émissions sur l'organisation Zégota , même ceux non traités par ce livre, ne peuvent être tous cité) justement parce qu'ils sont opprimé s'ils ouvrent la bouche pour dénoncer, et bien tout ces chrétiens (y compris parmi les élites du Vatican, voir l'excellent film la Pourpre et le noir) sont en fait motivé par leur religion, et le besoin impérieux de lui être fidèle en aidant d'une manière ou d'une autre des gens d'une autre religion, et en protégeant le droit à la démocratie contre la tyrannie.. J'ai d'ailleurs vu un documentaire, une honte pour la France, un allemand protestant engagé dans les SS pour être témoins de l'organisation des camps... disculpé par les américains... et pourtant fusillés par les Français... et on en parle malgré tous dans les documentaires, sauf que jusqu'à présent on oubliait de précisé qu'ils étaient de la prestigieuses ESM françaises, ou simplement Chrétiens... Un précieux livre qui rappelle que si cela a été possible, et bien c'est parce que oui, des gens de tous bords, de toutes origines se sont dressé pour dire non nous ne sommes pas d'accord... et même si le livre ne le dit pas un gay était même présent en la personne d'Alan Turing... Je ne suis pas sûr que l'on avait vu autant de courant différent justement s'unir que dans cette période... Quand on a vu les disputes pendant le COVID, on se dit... Faut-il malheureusement un nouvel Hitler pour revivre un tel phénomène : ce serait bien dommage...
Et l'on doit dire que le souvenir de la Shoah continu à attiser la haine, là où il y aurait dû y avoir une réconciliation des religions... Ce livre est un espoir, il ne cache pas la collaboration de l'Eglise Catholique, il explique que c'était le seul moyen d'une église sans pouvoir depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat de rester en place et de protéger les religieux qui venait en aide aux juifs.... Quand on voit l'anticléricalisme (dont j'ai souffert dans un enseignement en France qui a été de plus en plus anticlérical niant les résistants chrétiens et refaisant l'histoire à son goût non pour la stabilisation du pouvoir central nous assurant sécurité, mais pour la promotion de l'ignorance et du crétinisme!!!). Si nos blessures ne se referment pas c'est qu'on nie que les Chrétiens, bien avant la Shoah avaient du mal à se maintenir.... Dans une république laïque à l'excès... Et pourtant la laïcité est une clé importante de la paix des religions, à condition qu'elle ne dépasse pas les bornes jusqu'à nier des réalités et empêcher la connaissance de certaines communautés... Et pourtant ce livre parle de réconciliation Franco-Allemande grâce au précieux séminaires des barbelés formant de pauvres jeunes soldats
volontaires à la théologie, des jeunes enrôlés à 17 ans en 1944 pour défendre l'Allemagne, faites le compte en 1933 avènement d'Hitler, ils n'avaient que 6 ans!!! Comment grandir sans être perdu... et eux n'ont pas été les exterminateurs des camps, juste de pauvres jeunes allemands sans idéologie pris dans la tourmente de la guerre essayant de survivre... Alors devons nous encore utilisez l' histoire à mauvais usage pour attiser la haine? C'est pourquoi l'auteur nous parle de Jérusalem d'après guerre, ou des religieux de tout bords voient comme mon père l'a vue en tant que casques bleus la division par la haine qui est encore promulgué par des élites là-bas comme ailleurs... Des juifs illettrés exploités, des palestiniens opprimés, des gens non juif ne respectant pas le Sabbat lapidés... Ces religieux quelques soient leur confession ont vraiment du courage pour continuer a croire... Parce que la haine de l'autre ne s'est pas tue avec les procès Parce que malgré tout on refuse d'entendre que Pie XII et bien d'autres ont fait comme ils ont pu... et cela fait peut être d'eux déjà des saints.... Moi la petite fille d'un militaire laissant sa famille et d'un ouvrier pourtant fort en gueule se contentant de limiter son rendement à l'usine, en râlant contre ses collègues qui faisaient du le à l'usine... alors que leur production allait en Allemagne. Mes deux grand mères une femme isolée avec 4 gosses au Maroc dont elle a du en enterré un mort visiblement du typhus, alors qu'elle soignait mon père, et l'autre marié mais devant nourrir sa famille à Nantes en échangeant du travail de couturière contre des légumes pour sa famille pendant que des voisins connaissaient la faim... J'aurai l'impression de les trahir en condamnant les Chrétiens dont est issu la citoyenne que je suis... Né en 1970 et ayant particulièrement souffert des racismes anti blanc, anti clérical anti diplômé créés quoiqu'on en dise par Mai 68! Lisons ce livre pour y mettre une fin! Sachez que De Gaulle était chrétien croyant et pratiquant, et qu'un de nos plus illustre combattant, le Général Leclerc a envisager très jeune de devenir religieux... avant de faire Saint CYr!!! Parmi les absent de ce livre, la confrérie de Notre Dame dirigé par Rémi qui pratiquait du renseignement à l'origine, ni cet Allemand dont j'ai oublié le nom, protestant dans l'âme qui a infiltré les SS choqué du silence général sur le sort des juifs récoltants de nombreuses information sur les juifs, ni l'extraordinaire Pileski dont j'ignore s'il était croyait aux multiples exploits à la fois contre le régime nazi et le régime stalinien, dont se laisser volontairement enfermé à Auschwitz, récoltant toute l'information sui le camp, organisant la résistance à l'intérieur du camp, pour s'évader et continuer dans la résistance polonaise contre le Nazisme puis contre Staline... ni l'Organisation Zégota catholique et polonaise, ni en plein Vatican, l'organisation d'un Mgr proche de Pie XII, dont l'exploit est retracé dans le film la Pourpre et le Noir (alimentation de juifs, pourparlers de rachat des juifs avec l'officier de la Gestapo, récupération de militaires alliés pour les cacher). Un livre qui montre, malgré ces oublie montre une résistance diversifiée, dont faisaient aussi partie des chrétiens....
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Passionnant et instructif : des témoignages lumineux porteurs d'espérance !

Tout d'abord je remercie Nicolas Hecht de Babelio Masse Critique ainsi que les Éditions Calmann-Lévy pour leur confiance et l'envoi de ce service presse.

Quand on se penche sur la Résistance et le rôle de l'Église durant l'Occupation, on a tendance à se souvenir surtout de la neutralité du Pape Pie XII qui a veillé à conserver des liens diplomatiques avec tous les régimes, y compris celui des nazis, dans le souci de préserver l'Église allemande et par crainte d'aggraver la situation des catholiques dans tous les pays occupés. Mis au courant des camps de concentration, il condamne les actes mais sans nommer les victimes et les coupables. Il refuse de prendre parti comme en témoigne cette phrase : « Nous laissons aux pasteurs en fonction sur place le soin d'apprécier si, et dans quelle mesure, le danger de représailles et de pressions, comme d'autres circonstances dues à la longueur et à la psychologie de la guerre, conseillent la réserve — malgré les raisons d'intervention — afin d'éviter des maux plus grands. C'est l'un des motifs pour lesquels nous nous sommes imposé des limites dans nos déclarations. » Néanmoins, dans l'ombre, il fait tout son possible pour protéger les Juifs d'Italie et grâce à son action discrète, une rafle sera suspendue et 4 000 Juifs de Rome trouveront asile dans des couvents et collèges catholiques. Ou encore on se rappelle que la grande majorité des évêques français a soutenu le régime de Vichy. Même si là encore, certains, tout en encensant le maréchal Pétain, protégeaient leurs prêtres et religieux actifs dans la Résistance.

Mais en se focalisant sur le Haut Clergé, on fait l'impasse sur la multitude de prêtres, religieux et religieuses, simples croyants, catholiques, protestants, orthodoxes, qui ont tout risqué pour s'opposer à l'Occupant, protéger et cacher des familles et des enfants juifs, organiser des filières d'évasion, faire passer des messages… Et cela était d'autant plus difficile que Vatican II n'était pas encore passé par là. L'obéissance aux supérieurs était la règle. Quant aux femmes, elles n'avaient pas encore obtenu le droit de vote et dépendaient entièrement d'un père, d'un frère, d'un mari. Même si la foi n'est pas forcément le motif premier de leur engagement, elle fait partie de ces hommes et de ces femmes et elle est indissociable de leur action, de leur idéal de liberté, de leur conception de l'humain.

J'ai énormément apprécié « L'espérance est un risque à courir ». Jérôme Cordelier a effectué un énorme travail de recherche et il fait revivre pour nous ces témoins courageux autant que modestes. J'ai été frappée par leur simplicité et leur humilité. Dans leur esprit, ils n'ont rien fait d'extraordinaire et ont souvent gardé le secret sur leur engagement. Cette parole de saint François de Sales leur convient tout particulièrement : « le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit ». D'ailleurs, à part quelques exceptions, comme le général De Gaulle ou le maréchal Leclerc (de son vrai nom Philippe de Hauteclocque) qui ont occupé le devant de la scène, le père Jacques de Jésus qui est connu du grand public grâce au film « Au-revoir les enfants », le père Maximilien Kolbe canonisé par Jean-Paul II en 1982 ou le père Franz Stock qui accompagna des centaines de prisonniers sur le lieu de leur exécution, la plupart sont très peu connus, voire pas du tout. Même si plusieurs d'entre eux ont été déclarés « Justes parmi les nations » et ont vu leur nom inscrit au mémorial de Yad Vashem.

Au fil des pages, Jérôme Cordelier nous partage ses rencontres avec les témoins encore en vie ainsi que les fruits de ses recherches. Il nous dresse le portrait de ces hommes et de ces femmes discrets qui se sont dressés contre la barbarie. Même s'ils n'en avaient pas forcément conscience, l'espérance était leur moteur. Cette petite fille espérance que Charles Péguy décrit dans « le porche de la deuxième vertu » : « L'Espérance voit ce qui n'est pas encore et qui sera. Elle aime ce qui n'est pas encore et qui sera dans le futur du temps et de l'éternité. » Et je terminerai par ces phrases de Georges Bernanos dans sa conférence de 1945 qui est trop belle et que je citerai donc intégralement : « Qui n'a pas vu la route, à l'aube entre deux rangées d'arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c'est que l'espérance. L'espérance est une détermination héroïque de l'âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
On croit qu'il est facile d'espérer. Mais n'espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu'ils prennent faussement pour de l'espérance. L'espérance est un risque à courir, c'est même le risque des risques. L'espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme…

On ne va jusqu'à l'espérance qu'à travers la vérité, au prix de grands efforts. Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore. le démon de notre coeur s'appelle « À quoi bon ! ». L'enfer, c'est de ne plus aimer. Les optimistes sont des imbéciles heureux, quant aux pessimistes, ce sont des imbéciles malheureux. On ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au contraire par ce qu'ils ont gardé d'intact, de pur, par ce qui reste en eux de l'enfance, si profond qu'il faille chercher. Qui ne défend la liberté de penser que pour soi-même est déjà disposé à la trahir.

Si l'homme ne pouvait se réaliser qu'en Dieu ? si l'opération délicate de l'amputer de sa part divine – ou du moins d'atrophier systématiquement cette part jusqu'à ce qu'elle tombe desséchée comme un organe où le sang ne circule plus – aboutissait à faire de lui un animal féroce ? ou pis peut-être, une bête à jamais domestiquée ? Il n'y a qu'un sûr moyen de connaître, c'est d'aimer.

Le grand malheur de cette société moderne, sa malédiction, c'est qu'elle s'organise visiblement pour se passer d'espérance comme d'amour ; elle s'imagine y suppléer par la technique, elle attend que ses économistes et ses législateurs lui apportent la double formule d'une justice sans amour et d'une sécurité sans espérance. »

Il y aurait encore beaucoup à dire, tout particulièrement sur ces magnifiques témoins méconnus de la résistance, mais j'espère vous avoir donné envie de les découvrir par vous-même en lisant « L'espérance est un risque à courir ».
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Ce livre présente une facette de l'histoire qui mérite d'être connue. Il nous présente une galerie de portraits d'hommes et de femmes souvent inconnues qui furent des héros en leur temps et nous transmettent, 70 ans plus tard, des raisons d'espérer. le livre a aussi le mérite de rappeler comme une évidence que la religion peut être source d'amour, de justice et de fraternité, et pas seulement prétexte aux différentes atrocités qui ont été et sont commises en son nom. Mais une forêt qui pousse fait moins de bruit qu'un arbre qu'on abat...
Jérôme Cordelier prend en compte la complexité de l'époque, des situations et des âmes, ce qui lui permet de modérer ses jugements. Reste un certain parti pris, souvent remis en cause par le livre lui-même, qui présente les "gentils" prêtres face aux "méchants" évêques. Sensibilité personnelle, car ce document donne tous les éléments pour comprendre différentes attitudes et leurs évolutions dans le temps. Heureusement, il y a eu de belles figures de l'épiscopat, et malheureusement de moins belles dans le clergé.
En fait il manque une démarche un peu plus historique pour tirer des conclusions : il est évident que l'attitude des chrétiens, évêques, prêtres et laïcs a été très diverse. Il est évident aussi que cette attitude a variée avec le temps, de juin 40 la mi 45. le livre ne démontre en rien que les chrétiens ont été meilleurs ou pire que les autres. Ce n'était d'ailleurs sans doute pas l'intention de l'auteur et cela reste en fait une question assez secondaire et stérile.
J'avoue ne pas avoir trop compris la structure du livre qui se présente parfois comme une espèce de catalogue de belles figures. Dans cet esprit, on reste parfois frustré de ne pas en savoir plus sur ce qui a été vécu par certains. Quelles figures manquent aussi à mon sens (Yvonne-Aimée de Malestroit, Marcel Callo...) mais il fallait bien faire des choix. Cet essai reste (hélas) un ouvrage de journalisme, mais il nous offre de belles pistes pour aller plus loin à travers une intéressante bibliographie. le chrétien y trouvera de beaux exemples, l'incroyant reconnaitra des chemins de fraternité humaine.
Pour conclure, un beau sujet et de belles figures, mais un livre qui laisse un peu sur sa faim.
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Ce livre rend hommage au personne de l'église catholique mais aussi au femmes résistantes.
Il explique les tâches qu'elles faisaient principalement.
L'auteur nous indique aussi l'injustice à leurs l'égard à la sortie de de guerre pour leur rendre hommage.
6 femmes compagnons de la libération.
Il parle aussi de la revue Témoignage Chrétien.
C'est un bon livre d'histoire sur la seconde guerre mondiale.
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Excellent ouvrage de la part de cet auteur qui s'était déjà signalé avec une biographie très réussie du père Ceyrac. Cordelier part cette fois-ci sur les traces des résistants chrétiens, de 1940 à 1944, dans la veine des "Indomptables" de Serge Besanger qui faisait également la part belle à Edmond Michelet, entre autres. On croise ici Mgr Rémond (Nice), le père Bunel (le père Jacques d'Au revoir les enfants de Louis Malle), l'abbé Parguel ou encore l'abbé Roger, du réseau Saint-Jacques. A lire absolument !
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critiques presse (3)
LaCroix
21 juin 2021
Ils ont lutté contre le nazisme en raison de leur foi. Alors même que l’Église était divisée et compromise, ils sont devenus résistants pour sauver des vies.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
10 juin 2021
Une enquête fouillée sur ces catholiques, protestants, orthodoxes, connus ou non, qui résistèrent aux nazis.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
27 avril 2021
Dans « L’Espérance est un risque à courir », Jérôme Cordelier part sur les traces de ces chrétiens catholiques, protestants, orthodoxes, qui résistèrent aux nazis.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Sans l'armée de Leclerc et du maréchal de Lattre - avec lequel il ne s'entendait pas : les deux hommes n'étaient d'accord su rien -, le territoire eût été libéré par les Américains, avec les conséquences sur note souveraineté nationale que l'on imagine... [Notes de Pégase-Shiatsu : les deux plus grand chrétiens de la résistance, tout le monde les connait!! et pourtant qui sait qu'ils étaient fervent chrétiens! C'était le général de Gaulle, et le général Leclerc ( de son vrai nom de Hauteclocque, une prestigieuse famille noble qui se battait déjà en terre sainte par idéal, et donc très chrétienne!! Il faut dire que j'ai eut des prof bizarre en Histoire!!! certainement une tendance depuis Mai 68 qui vend depuis dans nos collèges et lycée une histoire falsifié, soit anti gendarme soit anticléricale acharnée!!! j'i eut un prof qui a nié la naissance du Christ!! l'an zéro était une référence à l'invention de l'écriture!! grotesque quand on sait que les hiéroglyphes posaient problème déjà à Champollion parce que prouvant une origine bien avant la date présupposé par la bible!! Jésus - Christ, on a beau ne pas être chrétien, nié son existence c'est comme nié Salomon, le Roi David, Confucius, Mahomet, ou Martin Luther!! Cela n'a aucun sens! Même si on ne crois pas en leur discours, franchement on ne peu nié ni leur existence ni leur influence, c'est absolument crétin!! Les Chinois, les Egyptiens les Romans, les Grecques et les Hébreux n'ont pas attendu la naissance du Christ pour écrire!!!Beaucoup d'historien culpabilisent du manque d'intérêt des Français pour l'histoire, mais la vérité c'est que de tout tant dans les cours d'écoles et laïque au nom du laïcité absurde on nous a vendu n'importe quoi... Et pourtant je crois en la laïcité! Mais reconnaître ou non des personnages historiques religieux n'est absolument pas son rôle! l'absence de prosélytisme pour apaiser les religions n'est ni une négation de celles -ci ni de leur créateur historique!]
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Menacé par la surveillance de plus en plus étroite de la Gestapo, le prêtre [le père Pierre Marie-Benoît] s'installe à Nice, d'où, grâce à la complicité de fonctionnaires locaux, il parvient à organiser là encore, la fuite de milliers de juifs vers l'Italie [..] Mais resté à Rome, le père Pierre Marie-Benoît ne désarme pas, il monte un nouveau réseau pour prendre en charge des réfugiés juifs mais aussi des prisonniers de guerre en fuite, ou encore communistes. Il fabrique e faux papiers, il tambourine aux portes des ambassades [..] En 1943, quand l'Italie signe l'armistice avec l'Allemagne, il obtint du chef de la Gestapo de Rome que celui-ci permette aux juifs de s'enfuir. Le tenace prêtre fait croire à l'officier nazi que ses protégés ont quitté la ville mais, en fait, la plupart s'y trouvent encore, sous de fausses identités....
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[note de Pégase-Shiatsu : dans le genre nous avons même un émule d'Arsène Lupin qui ne tue pas tout en posant des bombe dans la résistance!] "Jacques Renouvin {des groupes francs Liberté de Montpelier] était un patriote intransigeant, un être passionné, mais il était en même temps intelligent, lucide et charitable", souligne l'ancien résistant démocrate Chrétien Alfred Coste-Floret, dans une conférence de justice de Paris à l'occasion de l'anniversaire de la libération de Paris : " Il entendait avertir les Français collaborateurs, il ne voulait pas les tuer. C'est pourquoi il préparait très minutieusement des coups de main en envoyant d'abord repérer les lieux qu'il fallait faire sauter et en s'assurant que l'attentat, puisqu'il faut l'appeler par son nom, ne produirait que es dégâts matériels. Tant Renouvin était méthodique et précis qu'il n'y eut jamais d'anicroche."
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"L'abbé Flory était un phénomène extraordinaire, animé 'une profonde et véritable foi. Pendant la Première Guerre, il avait participé à la bataille e Caporetto. Alors que tous les officiers de son bataillon avaient été tués, il avait pris le commandement. [...] il avait vu brûler une synagogue et sans réfléchir il était entré pour récupérer le Talmud, qu'il voulait sauver des flammes, et l'avait remis au rabbin Cet acte lui avait donné un grand crédit auprès des juifs et le jour de son enterrement, une cinquantaine de rabbins de France sont venus assister à ses obsèques."
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Un jour, Moussa Abadi [juif d'origine syrienne créateur, avec sa femme juive de l'OSE (Œuvre juive de secours aux enfants] va donc trouver l'évêque pour lui exposer son projet.
Il retranscrira ainsi la conversation (citée par Ralf Schor) :
"Monseigneur, je suis venu à vous en toute confiance. Je ne suis pas membre de votre troupeau. Je ne crois pas en votre Dieu. Il n'y a rien de commun entre vous et moi. Simplement, me voici, Monseigneur, et je vous demande de m'aider. de m'aider à accomplir une tâche ingrate, périlleuse, peut être au-dessus de vos forces et des miennes, et qui, peut-être, nous enverra, vous et moi, à la mort.
- Qui dois-je aider, au risque de notre mort? interroge l'évêque.
_ Au risque de vote mort, Monseigneur, des enfants qui ne croient pas en votre Dieu et dont les parents ont été accusés, pendant des siècles, d'envoyer votre Dieu à la mort.
- Cette maison qui est ma maison est aujourd'hui la vôtre. A une seule condition. Vous m'avez demandé e sauver des vies humaines. Jamais n'entrera ici une arme. Jamais n'entrera ici ce qui peut servir la haine, la vengeance ou le ressentiment.
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