Morts en eaux troubles

Avec ce roman, je découvre l'univers de Kay Scarpetta et en même temps de l'auteur Patricia Cornwell. C'est un livre qui se lit facilement car il présente pas mal d'actions et rebondissements. Une place importante est dédiée à la technique et à la technologie. le livre présente aussi pas mal de violence et d'actes sanglants, mais rien d'anormal en cela puisque c'est un roman policier.
Ce qui me semble superflu par contre, c'est l'intrusion dans la vie privée de la narratrice, Kay Scarpetta. Les paragraphes concernant son idylle n'apportent rien à cette histoire, et auraient pu être épargnés au lecteur.

Antithèse d'un polar de Conan Doyle ou de Simenon dans lesquels prévalent observation, réflexion et déduction, nous sommes avec pareil roman dans l'univers du polar américain. Là s'imposent pistolet à portée de main du quidam moyen et déferlement de forces dans le concert de sirènes et éclats multicolores des gyrophares. A la complexité d'une intrigue savamment ficelée s'oppose tout que l'ingénierie humaine a pu inventer de quincaillerie de mort.

J'ai en outre été surpris de voir l'enquête menée par le médecin légiste, en « guest star », une femme en l'occurrence. Elle a aussi, entre autres bistouri, scie, pince, écarteur, son pistolet sous la main. Allant jusqu'à faire le coup de force et être le personnage-clé de la neutralisation de la bande de malfaiteurs auteurs du complot mettant en péril ni plus ni moins que la sécurité intérieure de l'état. Nos amis américains me surprendront toujours.

A lire quand il ne reste plus que ça dans la PAL.

Voici un bon polar au rythme soutenu, dont la fin est un peu trop convenue et où il est particulier de voir l'héroïne aller prier dans une église pour que les choses s'arrangent, mais c'est un polar américain.

Un bon moment de détente. Mais détour non indispensable. Juste un bon moment.

Un journaliste est retrouvé mort dans les eaux boueuses d'une zone militaire : accident, meurtre ? Dès l'examen post-mortem, des indices orientent Kay Scarpetta vers la seconde hypothèse. Les menaces personnelles puis de nouveaux meurtres font envisager une conspiration de grande envergure…
Polar classique sur la construction et le dénouement, avec un bon suspens dans la dernière partie. J'ai eu un peu de mal avec les explications techniques concernant les armes à feu puis les risques du nucléaire. Mais globalement j'ai passé un bon moment

Septième roman que Cornwell consacre à la médecin légiste Kay Scarpetta. A l'occasion d'un remplacement, elle se retrouve à rechercher le corps d'un plongeur dans un ancien chantier naval. le hic c'est qu'elle n'a pas été prévenue de sa présence par la police, mais par une personne non identifiée. Cela se complique encore quand tout cela s'est fait à proximité d'une enceinte militaire et que bien entendu la police militaire veut s'en mêler.
Côté coeur l'aventure avec Benton du FBI a des à coups et la nièce Lucy a du mal avec sa copine. Tout cela parasite un peu l'intrigue qui finit par prendre des proportions grandiloquentes avec intervention d'une secte d'allumés. Très américain tout cela. Il faut toujours en faire plus.
Avec Morts en eaux troubles j'ai commencé à décrocher de la série de Cornwell.