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San Antonio tome 9 sur 175
EAN : 9782266249676
224 pages
Pocket (27/03/2014)
3.64/5   78 notes
Résumé :
Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une voiture. Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive. Et voilà ! Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant.

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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Passez-moi la Joconde, Fleuve Noir 1954, 1er trimestre.

On est en1954, San-Antonio prend quelques vacances et prend également la route de Grenoble où un ami tient un hôtel ; le bon air de la montagne… a moins que ce ne soit l'air con de voir sa bagnole partir en l'air avec ses deux occupants, Sonia, une donzelle comaq qui se proposait d'épouser notre héros favori (j'en rigole encore) et son père. Tout ça pour avoir récupéré quelques jours plus tôt, l'étrange collier d'un chien buté sur la route…

Un San-Antonio bien dans son époque : une intrigue correcte, de la vigueur, du rythme… Bon… Néanmoins, pas de Béru si ce n'est dans des citations du genre : « comme dit mon collègue Bérurier », une fois… Donc, le compte n'y est pas… Patience, ça va venir.

A noter l'ouverture du Kâmasûtra imagé de notre tombeur de commissaire : Elle avait un petit talent de société. Elle son vice, c'était la brouette chinoise ». Et toujours ce langage ciselé qui fait mouche à tous les coups « Comme quoi, y'a des flics qui sont marqués par le destin, comme dit Félicie, ma brave femme de mère. Ainsi ma pomme, par exemple ! Je suis dans un coinceteau de montagne, peinard comme Baptiste à enfourailler une poupée de l'espèce sublime, et voilà que mon p… de destin vient me faire du contrecarre ».

Une lecture plaisante, malgré tout, pour qui se passionne comme moi de la littérature de cet après-guerre qui produira tant de chef d'oeuvres.
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San-Antonio part en vacances à la Montagne, mais, sur la route, il découvre un petit chien blanc agonisant. Bonne poire, Sana achève la brave bête et récupère son drôle de collier. Quelques jours plus tard, alors qu'il compte fleurette à une donzelle qu'il trimballe dans sa tire en compagnie de son papa gâteau, un pneu crève. le commissaire descend pour constater les dégâts, pendant ce temps-là, la gonzesse tripote le collier et BOUM, plus de meuf, plus de vioc, juste des cendres.

C'est pas que le Sana, il s'est attaché à la bombasse, mais qu'on fasse sauter sa caisse, quand même, y'a des limites à ne pas dépasser.

Alors, le commissaire se lance dans une enquête qui va le mener sur les traces de la femme en bleu, de faux-monnayeurs, d'un métèque, d'une secrétaire, tout en passant par les bras d'une postière.

Bon, il faut dire que le Sana, même dans les pires situations, il ne laisse pas son charme et son charisme au vestiaire, du coup, les gerces, bah, elles bavent devant lui comme un escargot sur une laitue.

Allez, j'arrête de faire une pâle imitation d'un mauvais clone de Frédéric Dard pour vous parler de ce bouquin.

Qu'en dire ? C'est du San-Antonio de prime jeunesse, c'est-à-dire une aventure sans excès de vulgarité, de sexe, de Bérurier, d'humour, d'argot et de notes de bas de page.

Pour autant, cela reste un bon roman, du moment que l'on apprécie le style du début. Pour autant, on notera que l'intrigue n'est pas la meilleure de la série, mais que les ingrédients sont suffisamment bien dosés et homogènes pour livrer un bon moment de lecture.

Au final, donc, puisqu'il faut en finir un jour, encore une drôle d'aventure de Sana, qui se dévore sans déplaisir.
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Un chien en train d'agoniser sur la route, San-Antonio, grand coeur s'arrête, enfin il a surtout envie de l'envoyer au paradis des cadors. Mais en voulant le dégager, le collier parait très épais, de plus il n'est pas en cuir mais en métal. Il le récupère.
Quelques jours plus tard alors qu'il se balade avec Sonia et son père, le collier explose tuant net sa conquête et son futur beau-père, ouais enfin s'il se marie, c'qui m'étonnerait. Et puis là c'est mort puisque il est mort !
Le neuvième de la série, tout n'est pas encore un place mais l'essentiel est déjà là. La verve, l'humour, le suspense et cette décontraction pour aborder ses enquêtes et aussi ses conquêtes.
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Le neuvième San Antonio. Cette fois notre héros est en vacances. Enfin, en principe. Car un chien (mort, écrasé) va mettre entre parenthèses le repos de notre ami. Un collier (de chien) explosif va éparpiller « façon puzzle » ( et pourtant « ils ne connaissaient pas Raoul » !) deux personnes dans la voiture même de San Antonio.

Du coup, exit les vacances il va bien falloir qu'il mène l'enquête, le pépère !

Celle-ci sera menée en butinant de « sauterelle en sauterelle » (vous connaissez le zig !) sans oublier de s'hydrater le gosier régulièrement, cela va s'en dire…

Bref, un S.A. sympathique, dans la lignée des précédents.
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San-Antonio en vacances, ça fait pondre des cadavres et ça appond des postières ou des secrétaires peu farouches. le bon air de la montagne et la crasse des cervelles campagnardes accouchent d'une bande de faux-monnayeurs bien entendu prêts à tout pour leurs louches combines. Bref, ça bosse dur, ça cogne, ça explose, ça canarde et ça emballe des souris fort gentilles. Frédéric Dard commence à se lâcher : une petite insulte au lecteur par là, un mauvais calembour par ci, une réflexion à la con dans un coin, on commence à percevoir la virtuosité du conteur à gaz qui embraye un camion, ne parvient pas à le faire exploser, mène le commissaire au nez fin là où il ne devrait pas (se) fourrer, et découvre le poteau rose contre lequel se sont cognés tous ces des-tracteurs...
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
On avait pris ma guinde, because le tréteau du vieux était tellement large qu'on aurait eu meilleur compte de faire circuler le porte-avion "entreprise" sur ces routes en lacet.
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Elle avait un petit talent de société. Elle son vice, c'était la brouette chinoise.
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Ma jeep tangue dans les profondes ornières. Rappelez-vous qu’il ne faudrait pas organiser un rallye dans cette contrée.
J’arrive aux saules pleureurs. Je ne pleure pas, mais je tourne à droite.
Je dépasse les deux maisons. J’aperçois le sentier en face de la troisième ferme…
Alors je range mon bolide sous les yeux ravis d’une vache et je m’engage dans le sentier.
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Je la laisse, plantée dans l'encadrement de la porte sur ses guibolles desséchées, pareille à ces personnages de cauchemar qui sont tombés d'un rayon de lune sans se casser la gueule.
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Si vous aviez été là, bande de gnoufs, vous auriez pu constater qu'entre moi et la statue de l'ahurissement, il n'y avait pas plus de différence qu'entre un dictateur de droite et un dictateur de gauche.
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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