Paul, alias
Jean-Paul Dubois, a un frère jumeau, Simon, dont l'alias pourrait être
David Foenkinos.
De nombreux points communs les font se ressembler : une certaine froideur narrative dans l'analyse des problèmes de couples, une fascination pour la gente féminine frisant l'obsession sexuelle, une inaptitude maladive au bonheur conduisant à la dépression, voire au suicide, la présence récurrente de la mort et des cimetières. Liste non exhaustive.
Quelques différences les distinguent, sans vraiment les opposer : l'un joue avec les mots, l'autre est totalement dénué d'humour, l'un possède des marotes rigolotes que l'on retrouve dans tous ses romans (exemple : John Lenon, la Pologne et la Suède), l'autre nous abreuve de détails techniques ennuyeux (exemple : les ouragans, les moteurs de voitures, le Canada et le Pays Basque), l'un firte un peu trop près avec les bons sentiments, l'autre se délecte dans la noirceur et le sordide.
D'aucuns diront qu'il faut avoir le moral bien accroché pour s'abreuver de telles lectures. Personnellement, cette littérature renforce encore ma joie de vivre ! Cherchez l'erreur...
Si l'on part de l'adage populaire selon lequel "les peuples (c'est à dire les gens) heureux n'ont pas d'histoire", seules les histoires de gens malheureux peuvent faire de bons romans !
C'est sans doute pourquoi j'aime (au)tant
Jean-Paul Dubois et
David Foenkinos. Ayant épuisé la bibliographie de Foenkinos, j'attaque celle de
J-P Dubois.