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EAN : 9782213683676
214 pages
Fayard (26/02/2014)
3.85/5   42 notes
Résumé :
À Noël dernier, j’ai feuilleté le catalogue Jouets d’un grand magasin. Sur fond bleu : des autos, des motos et des bateaux. Sur fond rose : des poupées qui marchent et parlent, dix Barbie princesse et une Barbie fait le ménage. Materner c’est très bien, faire le ménage c’est nécessaire, et s’habiller comme une princesse peut être agréable, mais ce ne sont pas les seules façons, pour une fille, de gagner sa vie. Il y a beaucoup d’autres métiers, bien mieux payés.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'est-ce qu'on en apprend, en lisant ce petit pavé d'à peine trois cent pages ! Une poignée d'heures suffit, tant l'écriture est limpide et teintée d'humour. Je ne me suis jamais définie comme féministe et ça ne commencera pas après avoir lu ce livre ; je ressens cependant une certaine fierté de savoir désormais à quel point certaines femmes ont joué un rôle déterminant dans l'histoire, mêlée de honte de l'avoir ignoré pendant toutes ces années. Ce livre est une mine d'informations et, pour une fois, je suis d'accord avec la quatrième de couverture : il est à mettre entre toutes les mains. Et pas uniquement des mains féminines, même s'il s'adresse à elles...
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Je l'ai dévoré ! le contenu est très dense, mais la partition en fiches permettra à n'importe quel lecteur/ lectrice de s'y intéresser pas à pas.

Non seulement Catherine Dufour est drôle, mais elle a très bien pensé son livre. Chaque métier est présenté à travers la figure d'une pionnière puis d'une femme d'aujourd'hui, ce qui nous montre que les métiers évoluent mais que certaines composantes restent.
Entre autres, ce sont certaines qualités qui sont mises en avant et que jamais(ô grand jamais) il ne faut réserver aux garçons : l'ambition, la curiosité, l'obstination, l'envie... de quoi faire votre chemin dans la vie selon vos intérêts, vos passions, en dépit de tout carcan.

Le + incontournable de ce livre, c'est qu'il suscite lui-même la curiosité. Certaines fiches se répondent les unes les autres. Je me suis retrouvée moi-même plusieurs fois en train de chercher des informations complémentaires, d'aller regarder des tableaux de peintres dont elle parlait, et j'en passe...

Passionnant !
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C'est super. Dans ce guide, on présente de manière drôle des métiers qu'on n'attribue pas d'un premier abord aux filles. le format de présentation est très addictif, chaque métier est décrit rapidement avant d'être décrit via la biographie d'une pionnière puis d'une femme actuelle. Les petits résumés de fin expliquant les études possibles pour y arriver, les qualités à avoir pour réussir... est souvent très drôle. La présentation de mon métier m'a particulièrement plu même si j'ai pris énormément de plaisir avec toutes les carrières proposées. A lire que l'on soit une jeune fille, les parents d'une jeune fille ou qui que se soit qui aimerait découvrir des personnages hauts en couleurs.
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une lecture pas à pas pour moi, le format se prête aisément à ça. Même si ce livre est empli d'humour, certaines 'professions' sont un peu 'tirées par les cheveux'. Néanmoins, il faut reconnaître que c'est une mine d'informations et que c'est un ouvrage qui permet d'enrichir sa culture générale. Quelquefois, on a envie d'en savoir plus sur les femmes qui y sont évoquées.
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Un peu trop féministe a mon gout, un livre a mettre quand même dans la mains de sa fille adolescente, tant pour le coté "tout est possible, ma fille" que pour la culture générale tout simplement. Souvent amusant mais plein d'histoires vraies et information sérieuses, il reste un bon livre que je ne regrette pas avoir acheté après les critiques vues sur Babelio.
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critiques presse (1)
Culturebox
31 mars 2014
Avec son livre, Catherine Dufour montre que de nombreuses professions passionnantes sont aussi faites pour les femmes, exemples à l'appui, et que ce qui compte, dans la vie, c'est l'envie...
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
1944. Angela [Davis] naît à Birmingham, Alabama, dans une famille noire et de gauche. Son quartier porte le nom de "Dynamite Hill" tant les relations de voisinage entre Noirs et Blancs sont calamiteuses. La ségrégation est une réalité quotidienne, pesante. (...) La petite Angela étudie dans une école pour Noirs. (...) Bac, université, études à la Sorbonne et à Francfort. (...)

A Dynamite Hill, une énième bombe tue quatre jeunes filles noires dont trois de ses copines. En 1968, Davis rentre aux Etats-Unis. (...)

Elle devient enseignante en philosophie marxiste, adhère au Parti communiste et aux Black Panthers.
En pleine guerre froide, en pleine guerre du Vietnam, l'ambiance est à l'anticommunisme lourd. (...) Davis garde de cette époque le souvenir de "moments de terreur". (...)

elle défend ses convictions haut et fort : naviguant entre séparatisme et intégrationnisme sur le fil du féminisme, elle affirme qu'un "authentique mouvement de libération doit lutter contre toutes les formes de domination :
l'homme noir ne peut se libérer s'il continue d'asservir sa femme et sa mère".

(...) l'accusation fantaisiste du FBI s'écroule. Après seize mois de détention, Davis est libre. Libre de continuer le combat, bien sûr.

Elle milite contre le racisme, pour la paix et pour les droits des femmes,
son triple credo.
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Claudie André Deshays Haigneré
Cosmonaute, ingénieur, chercheur, docteur, ancienne ministre ...

Warning : cerveau hors norme.
(...) Elle saute deux classes (...) pratique la gymnastique au niveau compétition, passe son bac à quinze ans et décide de devenir professeur d'éducation physique. Mais elle est trop jeune (...) elle se résigne à aller en fac de médecine.
"Pendant mes études, j'avais un fonctionnement très simple : quand je trouvais une formation qui m'intéressait, je m'y inscrivais" (rhumatologie, biologie, médecine du sport, médecine aéronautique et spatiale), ce qui lui vaut son surnom de "bac + 19".

A vingt ans, Haigneré est en cinquième année de médecine. Huit ans plus tard, par une obscure nuit de garde, elle tombe sur une petite annonce (...) Le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) cherche une aspirante cosmonaute. Nous sommes en 1985 : Haigneré fait le grand saut.
Et, afin d'être performante dans son nouveau job, passe en vitesse un DEA de biomécanique. Elle décroche aussi un titre de docteur en neurosciences (...)

Mais voici les années 2000 ; Haigneré s'engage en politique. Elle devient ministre de 2002 à 2005 (...) elle a le titre de ministre de la Recherche (...)

Ses nouvelles gageures ? Consolider les vocations scientifiques féminines (parce que "c'est trop bête de se priver de la moitié des talents" de l'humanité) et transmettre aux jeunes le maximum de savoir.

"Ma chance ? C'est que personne ne m'a dit : "Ce n'est pas pour toi."
Et surtout pas mes parents."
Son secret ? "La curiosité." Ca, Haigneré le répète plusieurs fois :
"Il FAUT être curieux."

"Pour parler de métiers que je connais bien, chercheur et ingénieur, il faut savoir que ce sont aussi des métiers de création, riches, épanouissants"
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Ada [Byron, future Ada Lovelace] est élevée le nez dans les sciences. A dix-sept ans, elle rencontre Mary Sommerville, éminente scientifique qui lui présente Charles Babbage.
Et Babbage a inventé une machine géniale (...) une machine à calculer mécanique. Elle a "un processeur central qu'il appelle "le moulin", une unité de contrôle formée de cylindres à picots, une mémoire - "le magasin" -, une unité d'entrée des données et des instructions enregistrées sur des cartes perforées, et une unité de sortie des résultats imprimés".

(...) en 1835, Ada a vingt ans : elle se marie (...)
Puis, en 39, elle replonge dans les sciences et, surtout, dans la machine de Babbage, pour laquelle elle rédige des "diagrammes", des instructions.
En 42, un ingénieur italien sort un article à propos de la merveilleuse machine.
On propose à Ada Lovelace de le traduire. Elle le fait, scrupuleusement.
C'est Babbage qui s'étonne qu'elle n'en ait pas profité pour y ajouter quelques notes personnelles.

Que n'a-t-il pas proposé là ? Les notes d'Ada Lovelace représentent trois fois le volume de l'article original. Parmi elles, un algorithme pour calculer les nombres de Bernoulli (...)

C'est le premier programme informatique jamais écrit.
Ada vient d'inventer "les notions d'exécution d'un algorithme, de branchement, de boucle dans un programme, de sous-programme".
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"L'important, c'est de faire des choix et, SURTOUT, d'assumer les conséquences. Donc, il faut se connaître soi-même."
Marie Modzelevski (née en 1966 en Dordogne, femme d'affaires)
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Magatte Wade
C'est la fondatrice d'un empire économique.
Ses troupes abordent à l'heure actuelle leur deuxième bataille, la première ayant été bien menée et mal gagnée.

Magatte Wade, née en 1976, étudie au Sénégal puis en France avant de partir pour les Etats-Unis, Sans Francisco d'abord, New York ensuite.
Ce qui lui fait trois cultures.

Son objectif ? Faire fortune aux Etats-Unis avec des produits sénégalais.
Dit avec ses mots : "Créer une société de commerce équitable capable de soutenir les femmes et la culture sénégalaises, tout en faisant la promotion du style de vie local auprès d'un public occidental."

Sa première bataille se nomme Adina. Son cheval ? Le bissap, une boisson sénégalaise à base d'hibiscus. (...) La deuxième bataille de Wade se nomme Tiossan, une ligne de cosmétiques bio sénégalais. (...)

Regardez [Magatte] Wade : "oratrice née" et sûre d'elle, capable de captiver un public de milliers de personnes, sautant du wolof au français, du français à l'anglais, elle est "intarissable lorsqu'il s'agit d'évoquer tout ce que l'Afrique peut faire, tout ce que l'Afrique va faire".

Et quel est son objectif final ?
"Aider les filles mais aussi les femmes à avoir confiance en elles."
Son conseil ?
"Le chemin est long et difficile", alors,
au moins, "fais quelque chose que tu aimes".
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Videos de Catherine Dufour (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Dufour
Lecture de Catherine Dufour : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
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