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Le voile noir tome 1 sur 3

Lucien Legras (Illustrateur)
EAN : 9782020147460
235 pages
Seuil (08/04/1992)
3.93/5   725 notes
Résumé :
Anny Duperey a huit ans lorsque ses parents disparaissent dans un tragique accident domestique. Des années durant, elle tire "un voile noir" sur son passé et abandonne dans un coin sombre, sans même les regarder, les photos laissées par son père, le photographe Lucien Legras.

Ce n'est que trente-cinq ans plus tard qu'elle les exhume enfin de leur "tiroir-sarcophage", et pose sur ce drame intime des mots d'une justesse bouleversante.
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
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Il est des livres qui s'imposent à vous sans que vous l'ayez vraiment voulu. Je suis chez Emmaüs, à la recherche de livres de poches, comme souvent. Quand soudain, je vois ce livre. Je prends, le regarde. Je ne peux plus le lâcher ou il ne veut plus que je le lâche, il m'appelle, je dois le prendre, il le faut.

Je connais son auteur, je connais son histoire. A sa sortie, en 1992, il y a 21 ans donc, ça ne me rajeunit pas, ma grande soeur l'a lu et nous en avions parlé. le drame vécu par cette petite fille de huit ans ne peut pas laisser indifférent. Ce voile noir, ce voile protecteur, ce voile anesthésiant, ce voile pudique, Anny Duperey va s'employer à le soulever et se replonger dans tout ce douloureux passé pour mieux l'accepter enfin, peut-être… Peut-on vraiment finir par accepter l'inacceptable ? Surtout, quand le temps, les années et surtout la douleur, se sont employés à noyer, à étouffer, à enterrer, tous ces souvenirs, toute cette douleur dans les brumes de l'oubli…

Les souvenirs vont être notamment ravivés grâce aux photos de son père, le photographe Lucien Legras. Photos conservées pendant des années dans le fameux « tiroir sarcophage » sans jamais être regardées. Trop de chagrins, trop de colères, la peur de la douleur qu'on ravive, l'envie qui ne vient pas, l'envie qu'on ne laisse pas venir à soi. Plus tard, il sera encore temps, puis un jour, il est temps.

Je n'ai pas du tout ouvert le livre avant de le lire, je n'ai pas regardé les photos avant. Je voulais les découvrir au fur et à mesure de ma lecture, chapitre après chapitre, selon la chronologie voulue par l'auteur. Je ne pouvais pas faire autrement, il le fallait.

Le photographe a un réel talent. Les angles, les prises de vue, les jeux d'ombres et de lumière, les reflets dans l'eau, la brume, la neige, nous donnent des photos marquantes, touchantes, parfois troublantes. C'est à partir de ces images d'un passé ressurgi que l'écriture va prendre forme, va être le moteur, l'élément déclencheur nécessaire à la démarche. Démarche qui ne peut pas être simple, quand certaines émotions, certaines douleurs ressurgissent, jaillissent et vous éclaboussent, au détour d'une image, d'un maillot de bain en tricot, d'une manche retroussée, d'un regard tellement vague, tellement déjà ailleurs, au détour d'un mot aussi…

N'allez pas croire que tout n'est que tristesse et noirceur, ses souvenirs riment aussi avec plaisir et avec rires, c'est un livre sur la vie. Que j'ai ris en découvrant la recette du « gâteau de mémé », un défi aux lois de la diététique, une alternative à la faim dans le monde peut-être…

Les chapitres défilent, les pages se tournent, la fin approche, le récit de leur fin aussi, les mots nous portent, l'émotion nous transporte. Les mots d'une femme, les maux d'une petite fille, son regard. Comment tout s'est passé, une enfant assoupie, l'asphyxie, des parents « endormis » pour toujours, ce sifflement, le réveil, l'inquiétude, la découverte, le brouillard, le vide, le voile…

Je finirai sur le laconique chapitre intitulé « Les enfants sont charmants » où quand l'antiphrase prend tout son sens. Comment culpabiliser davantage encore une enfant qui n'avait déjà besoin de personne pour ça, « Dis, c'est vrai que tu as laissé mourir tes parents ? » Oui, « Les enfants sont charmants » parfois…

Alors que je n'avais jamais envisagé lire ce livre que j'imaginais lourd et mélodramatique, sa lecture m'a emporté, m'a transporté et parfois ému. Une écrite forte, d'une grande puissance d'évocation, au service de l'histoire d'une vie. Anny Duperey, une comédienne, un écrivain.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Le voile noir, c'est celui qu'Anny Duperey a inconsciemment jeté sur ses souvenirs à l'âge de huit ans, suite au décès accidentel de ses parents.
C'est elle qui les trouve inanimés dans la salle de bains, victimes des émanations toxiques d'un chauffe-eau mal réglé.
Un choc terrible qui laisse la place à un sentiment d'abandon et d'injustice.
Après toutes ces années, un besoin confus de tendre vers eux s'empare d'elle et l'envie d'un livre.
La nécessité de faire enfin face à la réalité, à sa souffrance muette et volontairement occultée.
En cela, elle s'aide d'une série de photos en noir et blanc prises par son père et retrouvées par sa soeur au fond d'un grenier.
Des photos qui ont longtemps dormis au fond d'un tiroir, attendant d'être enfin tirées de l'oubli.
Des photos qui, surtout, lui tiennent lieu de mémoire et dont elle espère qu'elles parviendront à soulever le voile, à laisser s'écouler le flot des émotions verrouillées.
Des photos que nous nous surprenons à scruter avec attention à la recherche d'une ressemblance, d'une lueur dans le regard, d'un détail insignifiant.
Une vie d'un autre âge qui défile devant nos yeux avec son parfum d'antan.
Anny Duperey nous relate sa vie coupée en deux, l'avant et l'après, et tente de retrouver le fil qui lui permettra de trouver l'apaisement, de parler de ses parents sans pleurer, de leur pardonner aussi, sans doute.
Un texte tout en pudeur mais sans concessions dans lequel la comédienne ne se ménage pas elle-même, se reprochant la dûreté qu'elle opposa à ses proches.
Une lecture émouvante, rendue forte par les illustrations d'une intimité familiale tellement semblable à la nôtre.
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Poignante, émouvante, pudique, cette confrontation, après des années d'amnésie volontaire , de l'auteur avec le drame de son passé familial : la mort de ses parents, asphyxiés par le gaz, alors qu'elle avait huit ans. Elle a pu être sauvée, ainsi que sa jeune soeur.

Un traumatisme évident, qu'elle tente d'exorciser par l'écriture. L'ensemble est empreint de nostalgie, de délicatesse et offre des réflexions profondes sur les douleurs de l'enfance jamais vraiment guéries, et sur la nécessité pourtant de se protéger des blessures, sur la résilience, le déni.

La petite fille d'alors ne pouvait se consoler de n'avoir pas su empêcher la mort de ses parents. Des lettres de témoignage suite à son livre lui feront entrevoir la vérité: elle était elle-même ralentie par les effets du gaz et ne pouvait rien faire...

Une belle photo en noir et blanc, où elle apparait avec son père, au temps de l'insouciance et du bonheur, illustre la première de couverture. Et chaque chapitre est ponctué des clichés paternels, longtemps enfouis dans une boîte. C'était vraiment un photographe doué.

" Ils m'ont quittée, il faudrait maintenant que je les laisse partir de moi, décider que cette manière de vivre avec deux morts en filigrane entre moi et toute chose a fait son temps" . Difficile décision...
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Anny a huit ans et demi quand elle perd ses parents asphyxiés au monoxyde de carbone dans leur salle de bains. A partir de ce moment, pour la petite fille, elle va continuer le chemin et un voile noir se posera sur la vie qu'elle a vécue avec ses parents. Elle n'en aura aucun souvenir.
Grâce aux photos réalisées par son père, Lucien Legras, un photographe professionnel, elle reconstituera peu à peu son passé et soulèvera le voile.
Elle sera alors capable de faire sortir un chagrin qui n'avait encore révélé que des blessures non palpables.
C'est un très beau travail sur elle-même que l'auteure effectue, nous livrant des messages que je n'avais pas perçus lors de ma première lecture qui remonte à une vingtaine d'années ( le livre est sorti en 1992).
Je pense notamment à un passage très fort où elle nous déclare qu'il faut faire pleurer un enfant qui a subi une perte, un deuil... C'est tellement vrai. Encore faut-il y arriver !
Dans ce bel ouvrage illustré de photos, Anny Duperey tient à rendre hommage au talent de photographe de son père.
Elle dédie le livre à sa soeur qui, en voyant la photo de mariage de ses parents croit voir un enterrement. Il est vrai que fin des années 50, la mariée était souvent vêtue d'un tailleur noir. J'ai fait la même réflexion en voyant la photo du mariage de mes parents. Ce n'était pas très joyeux comme photographie...
Une autobiographie bien émouvante et pleine de bon sens.
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Bouleversant, de dignité, de retenue, et de sincérité.

Annie Duperrey tente de soulever le voile noir de sa mémoire pour retrouver, avec l'aide des photos -superbes- de son père, photographe, les souvenirs disparus de sa petite enfance, avant la disparition accidentelle et brutale de ses deux parents, le même jour, du fait d'un chauffe-eau déficient.

Les photos disent une famille heureuse -ah, les maillots qui grattent, les repas de famille, les fêtes foraines- une tribu simple, unie, mais la mémoire,elle, nouée de culpabilité et de chagrin,ne dit rien et refuse de s'ouvrir.

Alors c'est le regard et le scalpel de l'écriture qui fouillent, qui fouaillent, pour exhumer, parfois, quelques pépites. A grand tourment.

C'est la force de ce livre: dire la quête et avouer l'échec. Mais la quête, même bredouille, restaure quelque chose du passé, redonne à l'auteure non sa complétude mais sa sérénité.

Et c'est un hommage magnifique au talent du père- photographe, dont les photos, en exergue de chaque chapitre, sont comme les cailloux blancs du Petit Poucet. Ils émaillent la nuit de leurs signes mystérieux...et nous conduisent sur les routes de norte enfance oubliée ou perdue...

J'ai souvent donné ce livre à lire à des adolescents: sensibles à l'image, et guidés par elle, ils ont été touchés et émus par cette belle écriture, cette forte sincérité.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
De cette époque, je garde une recette que je n'ai jamais oubliée. Pour ma sœur et moi, il reste LE gâteau, la gâteau de mémé, le gâteau de notre enfance. [...] Je continue de le fabriquer pour les Noëls et anniversaires, une manière de célébrer un vestige, de perpétuer l'unique tradition familiale.
Une fois la fête passée, nous avons tout le loisir, ma sœur et moi, de déguster ce gâteau fabuleux au petit déjeuner, puis à tous les repas, puis au goûter, et ceci pendant plusieurs jours en mémoire de notre grand-mère, car sa teneur en calories défiant tous les records le rend indigeste pour d'autres estomacs que les nôtres... Voici de quoi se compose la chose:
Une purée de châtaignes mélangée de chocolat noir fondu, liés par une crème au beurre et de sucre à poids égal, puis de la poudre d'amande parfumée au kirsch. Le tout, décoré de cerneaux de noix, est mis au réfrigérateur une nuit (c'est le beurre qui fait prendre corps au bloc) et finalement nappé d'une crème anglaise (douze jaunes d’œufs pour un litre de lait environ). Tout y est. C'est magnifique. Aucun être humain normal ne peut en ingurgiter plus de trois cuillères, nous, on vide un compotier sans problème. La nostalgie de l'enfance aurait-elle une influence sur les sucs gastriques ?
Ce gâteau, c'est tout le portrait de ma grand-mère, délicieux et lourd, rassurant à souhait et relativement dangereux pour les constitutions fragiles - gare au KO hépatique.
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Faites pleurer les enfants

« On rêve toujours que ce que l’on écrit puisse être utile à quelqu’un , ne serait-ce qu’à une seule personne, que ce que l’on a sorti de soi avec peine ne reste pas un monologue stérile, sinon autant vaudrait prendre ces pages et les enfermer tout de suite dans un tiroir.
Alors, à tout hasard…
Si vous voyez devant vous un enfant frappé par un deuil se refermer violemment sur lui-même, refuser la mort, nier son chagrin, faites-le pleurer. En lui parlant, en lui montrant ce qu’il a perdu, même si cela paraît cruel, même s’il s’en défend aussi brutalement que je l’ai fait, même s’il doit vous détester pour cela mais ce que je dis là est impossible à faire…[…] Une personne aimante a envie d’épargner. Et pourtant…Pourtant, percez sa résistance, videz-le de son chagrin pour que ne se forme pas tout au fond de lui un abcès de douleur qui lui remontera à la gorge plus tard.
Le chagrin cadenassé ne s’assèche pas de lui-même, il grandit, s’envenime, il se nourrit de silence, en silence il empoisonne sans qu’on le sache.
Faites pleurer les enfants qui veulent ignorer qu’ils souffrent, c’est le plus charitable service à leur rendre. »
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Les maillots qui grattent

Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance : les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un.
Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain.
Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ?

Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui.
Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle.
Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui...
La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là.
Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses.
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Si vous voyez devant vous un enfant frappé par un deuil se refermer violemment sur lui-même, refuser la mort, nier son chagrin, faites-le pleurer. En lui parlant, en lui montrant ce qu'il a perdu, même si cela paraît cruel...
Une personne aimante a envie d'épargner. Et pourtant.
Pourtant, percez sa résistance, videz-le de son chagrin pour que ne se forme pas tout au fond de lui un abcès de douleur qui lui remontera à la gorge plus tard.
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Je crois qu’il y a des morts qui commotionnent une famille entière, les morts brutales d’êtres jeunes et heureux fauchés en plein élan de vie. De celles-là on ne se remet pas, on ne les accepte pas, donc on se garde de les évoquer. Trop sensible… Non pas qu’il soit des morts plus justes que d’autres, mais celles d’hommes ou de femmes qui ont vécu tous leurs âges, ou qui souffrent, ne laissent pas ce sentiment d’inachevé, de révoltante rupture, d’injuste caprice du sort.
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