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EAN : 9782702440544
301 pages
Le Masque (03/01/2014)
4.11/5   52 notes
Résumé :
Alors que Fitz s'apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d'un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d'être livré à domicile. Devant l'appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir suivi les aventures de John-Fitzgerald plus communément nommé Fitz lors des précédents opus Les Talons hauts rapprochent les filles du ciel et Les mannequins ne sont pas des filles modèles. Je l'ai retrouvé avec grand plaisir ainsi que son ami Moussah.

Fitz est toujours dealer accro aux soirées et trouve toujours le moyen de se retrouver mêler à de salle histoire. Ce livre débute lorsque Fitz doit livrer "du soleil" (de la drogue) à un député chez lui un dimanche. Fitz sonne chez lui mais personne ne répond, il croise un jeune homme dans les escaliers et il apprend dans la soirée que le député est mort (un suicide apparemment).

Fitz cherche donc à savoir qui est donc ce jeune homme qu'il a croisé dans les escaliers car c'est le dernier à avoir vu le député vivant. de la plusieurs histoires s'entremêlent pourquoi l'appartement de Fitz est-il fouillé, celui-ci l'apprend grâce à son ami Bob le hacker, pourquoi des gens cherchent-ils à le tuer.

Une histoire à cent à l'heure et surtout la plume toujours aussi superbe d'Olivier Gay.
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Troisième aventure de John-Fitzgerald Dumont dit Fitz, après Les talons haut rapprochent les filles du ciel et Les mannequins ne sont pas des filles-modèles, toutes deux fort réussies, cette troisième l'est tout autant. Plus sombre néanmoins, plus noire. Fitz change et on en est des témoins privilégiés. Dans ce troisième tome, il est moins question de nuits parisiennes, de drague. Fitz se sent très menacé et risque même de perdre ses amis Déborah et Moussah. Pour lui, ils iront au-delà de ce qu'ils pensaient pouvoir faire pour un ami au risque d'exploser leurs rapports. On sourit et on rit un peu dans la première partie, parce que Fitz est quand même un dilettante, un mec plutôt joyeux, puis l'humeur s'assombrit dans la seconde avec quelques saillies d'Olivier Gay. Je ne suis pas loin de penser que ce troisième opus est le meilleur de cette série (pour le moment, car la fin laisse présager une suite) : on assiste en direct aux changements des personnages travaillés plus en profondeur, l'intrigue est plus fouillée, plus maîtrisée. La force de ce polar, c'est aussi l'écriture d'Olivier Gay, tour à tour légère puis plus sombre, elle suit ou précède ou colle parfaitement à Fitz. le petit plus c'est encore de créer un monde très personnel, une équipe de choc : un clubbeur-jet-setteur qui mène la danse, assisté d'une prof d'histoire accro aux rails de coke, un vigile balaise, un hacker invisible (mais qui est esquissé en ouverture et fermeture du livre) avec qui Fitz ne communique que par PC interposé et qui a pris les commandes de celui de Fitz, et l'ex de Fitz, commissaire de police qui n'intervient que pour tenter de le remettre dans le droit chemin.
A la maison, nous sommes deux fervents amateurs des aventures de Fitz, moi-même donc (c'est pas beau de commencer par soi, mais c'est pour laisser un peu de suspense) et mon fils, petit lecteur (c'est un euphémisme) qui l'a apprécié dès sa première apparition, qui a aussi lu la suite et à qui je vais passer sa (momentanée) dernière, je l'ai déjà appâté avec la couverture sans rien lui dire du contenu, sauf que je le trouvais encore meilleur que les autres.
Pour finir, une anecdote de lecteur : comme j'étais ferré, je voulais connaître le dénouement de l'intrigue rapidement, je n'ai donc pas lâché le roman avant d'avoir réponses à mes questions. Et puis, une fois la solution lue, j'ai savouré lentement l'épilogue, posant le livre pour regarder par la fenêtre, pour dire un truc sans importance (si si, ça peut m'arriver) à l'un des enfants ou à Mme Yv, puis je reprenais une page pour rester encore un peu en compagnie de Fitz et de ses amis, pour prolonger les moments passés avec eux...
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Rien de bien fameux dans ce petit polar. Les Éditions du Masque ne sont plus ce qu'elles étaient, dixit une vieille lectrice comme moi ! Heureusement, il est publié sous l'appellation « contemporain » ce qui explique bien des choses à défaut de les justifier.

Le style n'est pas mauvais, rien à dire de ce côté-là. L'histoire se déroule sur un rythme rapide et les rebondissements se suivent et ne se ressemblent pas ! Ceci compensant le manque évident d'originalité du thème.

Beaucoup de gros clichés et de clins d'oeil outranciers : rien ne manque : les Noirs des banlieues, la société riche et corrompue, les braves parents - des benêts provinciaux - des femmes superbes et vénéneuses, et bien entendu, le « hacker » de service !

C'est le troisième numéro de cette série dont le héros se nomme John-Fitzgerald DUMONT, communément appelé « Fitz ».

L'auteur a obtenu le prix du premier roman policier du festival du film policier de Beaune en 2012 et ce roman-ci a été sélectionné pour le prix Cognac et le prix Landerneau.

Voilà qui en dit long sur la misère d'une certaine littérature actuelle !

Cela doit être une question de génération, mais je trouve choquant qu'un dealer de cocaïne qui deale par pure paresse et le reconnaît cyniquement, soit considéré comme un héros qui se prélasse en vêtements et en chaussures dont il cite obligeamment les marques. Sans compter les soins de beauté raffinés. A qui fera-t-on croire que l'on pense à s'enduire de crème réparatrice au milieu de telles échauffourées ? C'est ce que l'auteur prend pour de l'humour, je suppose ?

Pour ceux qui aiment l'action sans la réflexion !


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J'étais persuadée d'avoir déjà écrit et publié cette chronique il y a des mois… Et pourtant, je ne l'avais pas fait ! C'est donc un peu honteusement que je rassemble mes souvenirs pour ce troisième épisode des aventures de Fitz.

On est ici face à un épisode qui se démarque des deux précédents, non pas dans le ton mais dans le rythme. Ce troisième volet des aventures de Fitz est le plus haletant, celui où les enjeux sont les plus élevés puisqu'on parle bel et bien de la vie du héros ! L'intrigue de l'ampleur en sortant du milieu de la nuit parisienne pour s'intéresser à la politique et aux et la façon dont s'enchaînent les rebondissements me font penser à un film hollywoodien, et je suis restée scotchée au livre comme je l'aurais été devant un (bon) film. On navigue entre complots et révélations à une vitesse folle et jusqu'au dernier moment on se demande comment les héros vont s'en sortir !

J'ai aussi apprécié de découvrir Moussa et Deborah sous un autre jour : impliqué dans cette grosse affaire au même titre que Fitz, les moments de tension entre eux permettent de mettre leurs liens à l'épreuve et de les découvrir autrement, un peu plus en profondeur. C'est un point qui me plaît dans cette série : même si ce sont des livres rapides à lire , les personnages et leurs relations sont très bien décrits.

Si ce troisième volet se démarque deux premiers, c'est également en raison de l'atmosphère que dégage ce tome. Je le disais un peu plus haut, on s'éloigne de l'univers contrasté et coloré des nuits parisiennes, on rejoint un autre monde tout aussi hostile : celui de la politique et des complots, contrats et tueurs à gages. le danger guette littéralement à chaque coins de rue. Pourtant, même en cavale, Fitz et sa bande ne manquent pas de ressource, et c'est leur audace qui va payer pour un final très surprenant ! Loin d'avoir moult explosions, on a droit à un face à face tout en tension dans un lieu… Relativement surprenant. Un décalage qui cadre d'ailleurs plutôt bien avec le ton général, un peu décalé, de cette saga.

En effet, si les aventures de Fitz fonctionnent aussi bien, c'est en grande partie grâce à l'humour et l'autodérision du héros. Et même dans un tome aussi tendu que celui-là, je me suis amusée grâce la plume de l'auteur qui sait si bien mêler humour et aventure. Au final, j'ai ouvert ce livre pour ne pas le reposer et j'ai vraiment passé un bon moment de détente.

Lien : http://liserondhiver.blogspo..
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Après une pause de plus de deux ans, c'est avec joie que je me suis relancée dans cette saga (où il est tout à fait possible de lire les tomes indépendamment les uns des autres, d'ailleurs). Fitz, c'est un jeune parisien qui deale de la coke et fréquente les boîtes de nuit. Il s'est retrouvé à plusieurs reprises dans de beaux draps, forcé bien malgré lui de mener une enquête et de poursuivre assassins ou kidnappeurs.

Cette fois, c'est lui qui est poursuivi. Il ne comprend pas la raison pour laquelle on veut l'éliminer, si ce n'est qu'il est un témoin gênant. En effet, il se rendait chez un député - un de ses clients - pour lui apporter du "Soleil", et il a croisé un homme dans l'escalier. Arrivé chez Venard (le député), pas de réponse... Fitz apprendra par la suite que celui-ci s'est suicidé... à moins que ce soit un meurtre ?

Le jeune clubber va devoir mener une enquête pour découvrir qui lui en veut et sauver sa peau. Les choses ne s'annoncent pas faciles, et Déborah et Moussah vont venir l'aider. Seulement, pour réussir à comprendre, il doit écraser certains de ses principes, quitte à perdre ses deux ami·e·s...

J'ai trouvé le personnage changé, par rapport à mes souvenirs, et je n'aime pas trop ce que Fitz fait dans ce troisième tome. Il reste toujours le petit dealer sûr de lui, un peu loser, qui adore sortir... mais il est différent, comme dans Les talons hauts rapprochent les filles du ciel et Les mannequins ne sont pas des filles modèles.

L'intrigue est prenante, l'action ne s'arrête quasiment jamais, et Olivier Gay a su - une fois encore - renouveler le genre du roman policier. Cette fois, pas d'enquêteur, seulement trois personnages à qui il arrive toujours des bricoles, et qui tentent de s'en sortir. Une fois encore, cette lecture m'a amusée, parce que les touches d'humour sont présentes, et les références très actuelles ne font que renforcer ce sentiment. Mais je me suis aussi rongé les ongles d'inquiétude, souhaitant que tout se termine bien pour cet anti-héro assez attachant...

J'avais une vague idée de ce qu'allait être la fin, je ne m'étais pas complètement plantée mais je restais loin de la vérité. Bien que je n'étais pas scotchée par les révélations, celles-ci étaient suffisamment inattendues pour que je sois satisfaite.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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critiques presse (1)
LeMonde
24 février 2014
A quand le prochain épisode ?
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
On ne joue pas avec la pédophilie, on ne plaisante pas. En criant « au loup » comme tu viens de le faire aujourd’hui, tu fragilises toutes les vraies plaintes qui passent par Internet. Tous ceux qui ont partagé ce faux profil aujourd’hui y réfléchiront à deux fois la prochaine fois, alors que ce sera une vraie alerte. Tu es en train de semer le doute dans un truc très grave, et c’est dégueulasse.
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D'après sa carte d'identité, elle s'appelait Coralie Edelmar. D'après son extrait de naissance, elle avait vingt-six ans. D'après ses fiches de paie, elle travaillait chez Microsoft France.
Tout cela était faux.
D'après ses parents, elle était surdouée.
Et ça, c'était vrai.
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Des années que je m'étais toujours donné une apparence d'optimiste inébranlable. Des années que je laissais tous les ennuis me glisser sur les plumes. Je souriais dans les ruptures, haussais les épaules dans les ennuis, plaisantais quand il m'arrivait un coup dur. Je croyais fermement aux lendemains qui chantent et à l'internationale qui sera le genre humain.
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-Mais oui! Allô, quoi, t'es Fitz et tu pleures? C'est comme si je disais allô, t'es Moussah et tes urines sont clean, ricana Deborah.
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- Tu m'as dit que j'étais la plus belle fille que tu avais jamais vue, que ma conversation était fascinante, que tu adorais mes anecdotes.
- Ça ressemble bien à ce que je raconte quand je suis bourré, admis-je.
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