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Fanchita Gonzalez-Batlle (Traducteur)
EAN : 9782867463303
304 pages
Liana Lévi (15/04/2003)
3.22/5   71 notes
Résumé :
Lorsque Maria Rosalia Inzerillo meurt le 23 septembre 1963, la ville bruisse de toutes les rumeurs. Les habitants de Roccacolomba ne sont d'accord que sur un point: «l'Amandière» avait un sale caractère. Mais qui était-elle? Une servante effrontée? Une administratrice dévouée? Une manipulatrice? Un pion de la mafia locale? Toutes les hypothèses sont possibles, car chacun a désormais son histoire à raconter sur le parcours de cette humble paysanne devenue gardienne d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Une servante d'une grande famille (les Alfalippe) vient de mourir. Fidèle, elle n'a toujours servi que cette famille, qui ne brille pas par son intelligence et sa bonne gestion de l'argent. Non c'est plutôt cette servante, connue sous le nom de l'amandière, qui était devenue la régisseuse du domaine, la comptable et celle qui fournissait l'argent aux héritiers.
Elle laisse des consignes très particulières en mourant sans testament connu.
Les trois enfants, mariés, et la mère Alfellipe vont donc avoir des décisions à prendre: suivre ou non les dernières volontés de la décédée.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman. Un petit village de Sicile où chacun a son avis à donner. J'y ai retrouvé un sentiment de village anglais dans un agatha Christie où chaque villageois a vu des choses, en connaît, propage des rumeurs, cache des choses... On se perd parfois dans les noms, mais au fond ce n'est pas très important, il suffit de suivre l'effervescence suscitée par ce décès et les funérailles.

Et ce mystère qui entoure la vie de l'amandière donne une ambiance particulière qui fait qu'on a envie d'en savoir plus.

Néanmoins, la fin m'a déçue, tout est un peu retombé comme un soufflet. le mystère était attrayant, la "vérité" beaucoup plus triste et banale.

Bref, une chouette lecture quand même!
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Septembre 1963, Maria Rosalia Inzerilla dite l'Amandière meurt à 55 ans. Autour d'elle, les enfants de ses employeurs à qui elle réussit à imposer de publier l'annonce de sa mort. Mais qui est cette femme méprisée à l'origine de beaucoup de rancoeurs ? 

La nouvelle de sa mort est un événement au village. Les commérages vont bon train contre cette femme qui, on ne sait comment a réussi à prendre la main sur un domaine dans lequel elle n'était que servante et à administrer la fortune de ses employeurs. Une femme qui a même réussi à se rapprocher de la mafia.

Dans une première partie, c'est une personne ombrageuse, une méchante mégère qui est décrite à travers les commérages et le questionnement. 

Mais c'est une toute autre femme qui se révèle habilement sous la magnifique plume vibrante de l'auteure.

L'Amandière, on ne la rencontre qu'à travers le regard des autres ainsi que de leurs souvenirs. Mais même outre tombe, elle va réussir à manipuler ceux qui la méprisent. Elle a préparé ses directives et laissé des missives.   

Une histoire et une héroïne fascinante. le lecteur est tenu en haleine par un mystère   et une construction parfaitement maîtrisée qui nous fait passer de personnage en personnage. Une histoire qui avance entre présent,  lettres d'une défunte, souvenirs et cancans de village. 

Ce livre vous plonge complètement dans une ambiance, un village et  une belle galerie de personnages qui lui donne toute sa dimension. 

Et si je n'ai pas directement connue l'Amandiere, je suis tombée sous le charme de cette femme courageuse, astucieuse qui ne s'est jamais laissée démonter malgré sa position.

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Sicile, 1963. Maria Rosalia Inzerillo, plus connue sous le nom de l'amandière, la cueilleuse d'amandes, est morte
Entrée comme domestique au service de la famille Alfalline elle finit, grâce à sa volonté,son acharnement,sa passion et son intelligence,administratrice et figure dominante du domaine.
Son histoire nous est dite par les habitants et par la famille Alfalline.
A leurs yeux, elle est un mystère. Les habitants fabulent sur la richesse qu'elle aurait accumulée. Comment ? La mafia locale ?
Certains la détestent et la maudissent,d'autres se souviennent d'elle avec gratitude
Tant il est vrai qu'elle a réussi à maintenir la propriété et à aider la famille.
On a la Sicile des nobles et des domestiques,des valeurs obsolètes et des ragots.
Beaucoup de ragots sur cette personne dont tout le monde parle et dont personne ne sait rien.
Une fresque plaisante à lire;.
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L'amandière et moi, c'est l'histoire d'une lecture en montagnes russes. Des hauts, des bas. C'est d'ailleurs plutôt en bas que tout a commencé.

Une entrée en matière assez longue se fait ressentir et elle a failli me perdre en route. Dès les premières pages, nous comprenons que l'Amandière, cette femme froide et peu appréciée n'est plu. Commence alors un long porte à porte dans le village, environ 80 pages, pour connaître les sentiments de chacun à propos du décès de l'amandière. Des personnages qui pour la majorité, ne feront plus aucune apparition dans ce roman.

Puis, à deux doigts de l'abandon, l'histoire connaît un tournant : une mystérieuse apparition lors des obsèques de l'amandière. Une tension supplémentaire se forme, les secrets ne sont pas loin de refaire surface et me voilà intriguée.

Au coeur de la Sicile, de sa chaleur et de ses traditions, j'ai enfin apprécié ma lecture. J'ai aimé ressentir les valeurs et les coutumes propres aux siciliens. Honneur et loyauté sont les maîtres mots sur cette belle île.

Au fil des pages, j'ai découvert que l'Amandière était une femme hors-norme pour l'époque et le lieu. Les pièces du puzzle s'assemblent chapitre après chapitre et les mystères s'accordent. Une fois l'intrigue lancée, elle m'a tenu en haleine jusqu'au dernier mot.

Loin du coup de coeur, je suis malgré tout contente de ne pas avoir abandonné cette lecture, (même si j'ai mis quelques jours à m'y plonger réellement).
À partir des obsèques, il y avait ce « je ne sais quoi » dans la plume de l'auteure qui a apporté de la tension et de la curiosité ; comme un jeu de dupe qui débute, où il ne faut pas se perdre entre les rumeurs et la réalité. La lecture se termine sur une note positive.
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J'avais trouvé ce livre des éditions Charleston à Noz et la couverture m'avait tapé dans l'oeil car elle était coloré. J'ai tout de suite senti qu'il y aurait une ambiance particulière et que l'histoire se déroulait en Corse. Bon en fait c'est en Italie, en Sicile plus précisément.

Ce livre raconte l'histoire d'une servante d'une grande famille. Cette famille est considérée par le village comme riche. Mais finalement, elle ne l'est pas tant que ça... A la mort de la servante, surnommé l'Amandière, la famille doit prendre des décisions concernant ses dernières volontés. Mais on comprend vite que cette servante cachait des secrets que la famille est prête à percer. Car l'Amandière cachait bien son jeu et ils sont sûr qu'elle possédait des richesses sur lesquels ils aimeraient bien reprendre la main.

Je dois dire que dans ce livre il y a une multitude de personnages et tous ont des points de vue à nous livrer dans cette histoire. Mais les noms étant parfois proches, j'ai eu du mal à me repérer dans cette foule de personnes.

Je reproche également à ce récit quelques longueurs, l'histoire avance peu et d'ailleurs je n'ai pas toujours compris où voulait en venir l'auteur avec cette histoire.
Au début on est pris dans l'histoire, et puis on s'ennuie et puis quelques rebondissements arrivent alors on se raccroche. Mais cela ne suffit pas, le récit est trop inconstant.

Un récit en demi teinte pour ma part.

Elise__♥

Instagram : etliselesmots

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le docteur Mendico se sentit subitement très fatigué ,les jambes endolories et des fourmis dans les bras. Il était resté plus d'une heure dans la même position ,les mains de l'Amandière serrées dans les siennes ,lui caressant les doigts en un mouvement circulaire et délicat ,incessant. Il souleva la main droite ,laissant la gauche à plat sur le drap sur lequel étaient posées celle encore tièdes de la défunte.
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- Vous ne seriez pas en train de tenter de vous approprier la correspondance d'autrui?
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